Chaque année, le mois d'octobre devient "Octobre Rose" pour sensibiliser à la lutte contre le cancer du sein, à travers une campagne internationale visant à informer, encourager la prévention et soutenir les femmes touchées par la maladie. Avec environ 61 214 nouveaux cas en 2023 et plus de 900 000 personnes atteintes en France, c’est le cancer le plus fréquent chez les femmes. Une femme sur huit développe un cancer du sein au cours de sa vie, mais détecté tôt, celui-ci guérit dans 9 cas sur 10.
Les femmes âgées de 50 à 74 ans, chez qui 80 % des cancers du sein sont diagnostiqués, sont particulièrement visées par le dépistage organisé. Après cet âge, le dépistage devient plus individualisé. L’Institut national du cancer (INCa) recommande un dépistage régulier dès 50 ans pour maximiser les chances de guérison, les traitements étant souvent moins lourds lorsqu’ils sont administrés à un stade précoce.
Face aux obstacles à l’accès aux soins, notamment en zones rurales, la téléconsultation s'impose comme une solution précieuse. Des plateformes comme MEDADOM permettent un accès rapide aux professionnels de santé pour des conseils sur l'auto-palpation et une orientation vers des examens complémentaires. La prévention et le suivi sont ainsi renforcés, grâce aux nouvelles technologies qui jouent un rôle croissant dans la lutte contre le cancer du sein notamment grâce à la télémédecine.
L'auto-palpation, aussi appelée auto-examen des seins, est un geste simple et rapide que chaque femme peut effectuer chez elle. Son objectif principal est de permettre de détecter tout changement inhabituel dans les seins, qui pourrait être un signe précurseur de cancer. Bien qu’il ne remplace en aucun cas le dépistage médical, il est une étape complémentaire et importante dans la vigilance individuelle.
Les raisons pour lesquelles une femme doit s’auto-palper sont nombreuses :
Certaines périodes de la vie féminine sont plus propices au développement du cancer du sein, nécessitant un suivi particulier. Bien que chaque femme soit concernée par la prévention, certains âges sont particulièrement importants :
| Avant 30 ans | Le cancer du sein est rare chez les jeunes femmes, mais l'auto-palpation régulière est recommandée à partir de 20 ans pour prendre de bonnes habitudes. |
| Entre 30 et 40 ans | À partir de 30 ans, les femmes doivent être attentives aux changements dans leurs seins, notamment si elles ont des antécédents familiaux de cancer du sein. |
| Entre 50 et 74 ans | En France, le dépistage organisé du cancer du sein propose une mammographie tous les deux ans pour les femmes entre 50 et 74 ans. C’est l’âge où le cancer du sein est le plus fréquent, ce qui en fait une période clé pour la détection précoce. |
La prévention mensuelle du cancer du sein repose sur des gestes simples mais essentiels, permettant de détecter d'éventuels signes précoces :
| L'auto-palpation mensuelle | Chaque femme, dès l’âge de 20 ans, devrait intégrer ce geste dans sa routine. Le meilleur moment pour s’auto-palper est environ une semaine après les règles, quand les seins sont moins sensibles. Si vous êtes ménopausée, choisissez un jour fixe chaque mois. |
| Consultation régulière avec un professionnel de santé | Même si aucun signe alarmant n’est détecté par l'auto-examen, il est recommandé de consulter régulièrement un médecin ou un gynécologue pour un examen clinique. |
| Mammographie | Pour les femmes de 50 à 74 ans, une mammographie tous les deux ans est proposée gratuitement dans le cadre du dépistage organisé en France. Les femmes présentant des risques accrus (antécédents familiaux, mutations génétiques) peuvent commencer plus tôt, dès 40 ans, sur prescription médicale. |
| Suivi personnalisé pour les femmes à risques | Les femmes qui ont des antécédents familiaux de cancer du sein ou qui présentent des mutations génétiques (comme les gènes BRCA1 et BRCA2) bénéficient d'un suivi spécifique, avec des examens plus fréquents (mammographie et IRM). |
Détecter une anomalie au niveau de vos seins uniquement par le toucher peut être difficile et parfois source d’angoisse. Il est donc essentiel de connaître les signes visuels auxquels prêter attention.
Voici quelques aspects que votre poitrine peut présenter et qui devraient vous encourager à consulter un professionnel de santé :
Les hommes peuvent également être touchés par le cancer du sein, bien que cela soit plus rare et moins médiatisé. En effet, moins de 1 % des cas de cancer du sein concernent des hommes. Il est essentiel qu'ils soient conscients de l'existence de cette maladie et des facteurs de risque associés.
Les principaux facteurs de risque incluent :
D'autres facteurs comme l'obésité ou la consommation d'alcool peuvent également jouer un rôle.
Face aux défis de l'accès aux soins, notamment pour les femmes vivant dans des zones rurales ou ayant un emploi du temps chargé, la téléconsultation s’impose comme un atout majeur pour renforcer la prévention. Des plateformes comme MEDADOM facilitent l’accès rapide à des professionnels de santé pour des conseils, des réponses aux questions sur l’auto-palpation, et des orientations vers des examens complémentaires. En complément des consultations en présentiel, la téléconsultation permet de lever les freins au suivi régulier et offre une solution pour un premier contact médical à distance, particulièrement utile en matière de prévention du cancer du sein.
Il est donc crucial de rappeler l’importance de la prévention, des gestes d’auto-examen, du suivi médical régulier, et du rôle croissant des nouvelles technologies de santé dans la lutte contre le cancer du sein.
Octobre Rose est un rappel annuel essentiel pour encourager chaque femme à prendre soin de sa santé et à ne pas négliger la prévention. Le dépistage précoce, à travers l’auto-palpation, les consultations médicales régulières et les mammographies, est un atout majeur pour augmenter les chances de guérison du cancer du sein.
Sans oublier l’utilisation des diverses technologies comme la télémédecine ou la téléconsultation pour ne pas prendre de retard sur les mammographies. Plus la mobilisation sera grande, plus les messages de sensibilisation se répandront, permettant ainsi de sauver des vies. Ensemble, continuons à parler, sensibiliser, et soutenir la lutte contre le cancer du sein.
Sources :