L’IFOP confirme : la téléconsultation évite des millions de passages inutiles aux urgences
Et si la solution la plus efficace pour désengorger les urgences était déjà dans la poche de millions de Français ? C’est ce que révèle l’étude IFOP 2025 réalisée pour Medadom, qui met en lumière un basculement discret mais profond dans les habitudes de santé des Français. Loin des idées reçues, la téléconsultation n’est plus un outil d’appoint : elle transforme déjà le parcours de soins.
Selon l’enquête, 21 % des utilisateurs de téléconsultation affirment qu’elle leur a permis d’éviter les urgences, soit 6 % de l’ensemble de la population française — l’équivalent d’environ 4 millions de personnes. Un chiffre vertigineux qui illustre son impact réel sur un système hospitalier saturé.
Derrière ce pourcentage se dessine une évidence : la téléconsultation n’est plus un simple recours numérique, mais une réponse concrète à la crise d’accès aux soins. Elle pourrait bien être l’un des leviers majeurs de la transformation du système de santé en France.
Les Français adoptent la téléconsultation : un usage désormais installé
L’étude IFOP 2025 dissipe définitivement toute ambiguïté : la téléconsultation n’est plus un phénomène transitoire apparu pendant la crise sanitaire. Elle s’est imposée comme une pratique solide, durable et intégrée dans le quotidien des Français. Avec 29 % des Français ayant déjà téléconsulté, soit près d’un tiers de la population adulte, la télémédecine a franchi un seuil décisif : celui de la normalisation.

Ce chiffre marque un véritable tournant culturel. Pendant longtemps, la téléconsultation était perçue comme un complément du cabinet médical, une solution de dépannage ou un recours exceptionnel. Aujourd’hui, elle devient un réflexe, un mode de prise en charge à part entière. Plus d’un Français sur quatre l’a déjà utilisée, et rien n’indique un ralentissement de la dynamique — au contraire, tout suggère une montée en puissance continue. Ainsi, 55% des Français ont déjà effectué une téléconsultation avec un médecin ou n'en ont pas encore fait mais indiquent qu'ils pourraient envisager de le faire.
Pourquoi cette adoption ?
L’IFOP apporte une réponse limpide : ce n’est pas un choix de confort, mais une réponse à un système saturé.
Les motivations avancées par les patients sont massives et quasi unanimes :
- 82 % citent la rapidité comme raison principale.
- 76 % évoquent l’impossibilité d’obtenir un rendez-vous en présentiel.
- 65 % pointent l’indisponibilité de leur médecin traitant.

Autrement dit, les Français téléconsultent par nécessité. Ils ne cherchent pas à se détourner de la médecine traditionnelle : ils cherchent simplement à accéder à un médecin — ce qui devient de plus en plus complexe dans le système actuel.
Les délais s’allongent, les cabinets saturent, les déserts médicaux progressent, et une partie de la population se retrouve sans solution de proximité. Dans ce contexte, la téléconsultation apparaît comme l’un des derniers points d’entrée fiables, rapides et accessibles vers un professionnel de santé.
Ce basculement répond donc à un besoin profondément structurel. La demande existe, elle s’intensifie, et la téléconsultation absorbe désormais une part essentielle des soins non programmés en France.
C’est précisément dans cette nouvelle normalité que MEDADOM occupe une place stratégique.
MEDADOM propose un modèle clair : un accès simple, immédiat, sans rendez-vous, 7 jours sur 7, de 8h à 22h, avec des médecins généralistes conventionnés. Un modèle pensé pour les soins non programmés — ceux qui saturent la médecine de ville et les urgences.
Avec plus de 5 500 dispositifs physiques (bornes, cabines, consoles connectées) installés en pharmacies, collectivités et lieux de passage, MEDADOM rend la téléconsultation accessible même aux personnes peu habituées au numérique, comblant une partie du fossé laissé par l’offre médicale traditionnelle.
Les données IFOP confirment que ce type d’accès rapide correspond parfaitement aux attentes actuelles :
- obtenir un médecin immédiatement,
- sans rendez-vous,
- sans délais d’attente,
- sans renoncer à un diagnostic fiable ni à un cadre conventionné.
La montée en puissance de la téléconsultation n’est donc pas un mouvement marginal : c’est un ajustement massif de la population face à un système sous tension. Et MEDADOM, par son positionnement exclusif sur les soins non programmés, devient l’un des vecteurs principaux de cette mutation.
L’usage est installé, la tendance s’affirme et les Français ont déjà intégré la téléconsultation comme un pilier de leur parcours de soins.
Un changement durable, qui redéfinit l’accès à la médecine au quotidien.
Le chiffre choc : 21 % des utilisateurs ont déjà évité les urgences grâce à la téléconsultation
C’est le chiffre qui fera réagir tous les urgentistes : selon l’étude IFOP 2025, 21 % des personnes ayant déjà téléconsulté déclarent qu’une téléconsultation leur a évité au moins une fois de se rendre aux urgences.
Rapporté à l’ensemble de la population française, cela représente environ 6 % des Français, soit près de 4 millions de personnes qui auraient évité un déplacement aux urgences grâce à une téléconsultation. Un volume immense lorsque l’on sait que les urgences enregistrent plus de 20 millions de passages chaque année en France. Voir une partie de ces cas redirigée vers la téléconsultation constitue donc un levier puissant pour désengorger les services hospitaliers.
L’étude IFOP détaille également les pathologies les plus concernées par cet évitement des urgences :
- Rhume et syndrome grippal : 25 %
- Fièvre : 24 %
- Diarrhée ou vomissements : 22 %
- Otites : 19 %
- Cystites / infections urinaires : 19 %
- Allergies : 19 %

Autrement dit, des pathologies fréquentes, bénignes mais anxiogènes, qui poussent chaque jour des milliers de patients à se rendre aux urgences faute d’alternative immédiate. La téléconsultation joue ici un rôle de tri médical précoce, permettant de rassurer, diagnostiquer et orienter sans mobiliser les équipes hospitalières.
L’enjeu n’est pas seulement organisationnel — il est aussi économique.
L’étude rappelle qu’une téléconsultation coûte 25 €, alors qu’un passage aux urgences “non grave” est facturé en moyenne 215 € à l’Assurance Maladie. Soit un coût près de 9 fois inférieur.
Ce ratio spectaculaire — “9 fois moins cher” — résume parfaitement le potentiel de la téléconsultation : soulager les urgences, améliorer l’accès aux soins et réduire les dépenses publiques. Un triptyque qui pourrait bien redéfinir la place de la médecine numérique dans le système de santé français.
La téléconsultation : la réponse la plus opérationnelle face à la crise d’accès aux soins
La crise d’accès aux soins en France atteint un niveau inédit. En 2025, le gouvernement rappelait que 87 % du territoire était désormais classé en désert médical, un chiffre qui illustre l’ampleur du défi : pour des millions de Français, consulter un médecin en présentiel est devenu difficile, parfois impossible. Dans ce contexte, l’étude IFOP montre que la téléconsultation s’est imposée comme l’une des solutions les plus opérationnelles et immédiatement disponibles pour répondre aux besoins de santé de la population.
L’un de ses atouts majeurs est sa capacité à réduire considérablement les délais d’accès à un médecin. Alors que l’obtention d’un rendez-vous peut parfois prendre plusieurs semaines, la téléconsultation offre la possibilité d’être pris en charge en quelques minutes. Cette rapidité transforme concrètement le parcours de soins, en particulier pour les situations où un avis médical rapide est indispensable.
Elle permet également de limiter le renoncement aux soins, un phénomène en forte progression dans les zones sous-dotées. Lorsque les cabinets sont saturés ou trop éloignés, beaucoup de patients renoncent faute d’alternative. La téléconsultation supprime cette barrière en rendant la consultation possible depuis n’importe où, sans contrainte géographique.
Autre avantage déterminant : sa capacité à prendre en charge rapidement les soins non programmés, qui représentent une part importante des demandes médicales quotidiennes. Fièvre, rhume, diarrhée, cystite, allergies… Ces pathologies bénignes génèrent une forte demande de soins immédiats et contribuent largement à la saturation des urgences et des cabinets. La téléconsultation absorbe une partie importante de cette demande, fluidifiant l’ensemble du système.
L’étude IFOP démontre d’ailleurs un impact massif sur les urgences : des millions de passages inutiles ont été évités grâce à la téléconsultation. Cette capacité à orienter ou rassurer les patients avant qu’ils ne se rendent aux urgences constitue un levier essentiel pour désengorger les services hospitaliers déjà sous pression.
Enfin, la téléconsultation représente un levier économique majeur. Un passage aux urgences pour une pathologie non grave coûte en moyenne 215 €, contre 25 € pour une téléconsultation. Cette différence de coût — un rapport de 1 à 9 — illustre à quel point ce mode de prise en charge contribue à préserver les ressources de l’Assurance Maladie.
Sans remplacer la médecine de proximité, la téléconsultation comble aujourd’hui les lacunes d’un système fragilisé, assure la continuité des soins même dans les zones les plus isolées et constitue, selon l’étude IFOP, l’un des outils les plus efficaces pour rééquilibrer l’accès aux soins en France.
Ce qu’il faut retenir
L’étude IFOP 2025 ne laisse plus de place au doute : la téléconsultation n’est plus une solution de secours, née d’une contrainte sanitaire ou d’un moment exceptionnel. Elle s’est imposée comme un pilier structurant du parcours de soins, capable de fluidifier l’accès à un médecin, de réduire les tensions sur les urgences et d’offrir une réponse immédiate à des millions de Français confrontés à la difficulté d’obtenir un rendez-vous.
Les données montrent un phénomène en pleine accélération. Les Français y ont recours d'abord pour la rapidité, l’impossibilité d’obtenir un rendez-vous en présentiel ou l’indisponibilité du médecin traitant — des motivations qui traduisent un besoin profond, pas un engouement technologique. Dans le même temps, les urgences constatent déjà les effets de cette évolution : des millions de passages évités, principalement pour des pathologies bénignes mais pourtant très consommatrices de ressources hospitalières.
En parallèle, le marché lui-même se transforme. Les plateformes rivalisent de visibilité et d’innovation, chacune cherchant à capter une demande devenue massive, preuve que les usages sont désormais solidement ancrés.
Dès lors, la question n’est plus « Faut-il téléconsulter ? »
Elle devient : « Pourquoi ne l’avons-nous pas fait plus tôt ? »
Car tout indique que ce changement n’est pas conjoncturel : il marque le début d’un véritable basculement culturel dans la manière dont les Français accèdent aux soins.
Sources et méthodologie :
L’étude IFOP a été réalisée pour MEDADOM du 28 au 29 octobre 2025 auprès d’un échantillon national représentatif de 1 000 personnes âgées de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas (sexe, âge, profession, région, catégorie d’agglomération). Les entretiens ont été conduits en auto-administration en ligne, garantissant l’anonymat et la spontanéité des réponses. Les données reposent sur des questions fermées, semi-ouvertes et ouvertes portant sur les usages, perceptions et motifs de recours à la téléconsultation. Les résultats ont été redressés afin d’assurer leur représentativité statistique. L’étude intègre également des questions spécifiques sur la connaissance des acteurs du marché, les impacts perçus sur les parcours de soins et l’expérience déclarée en matière de recours aux urgences. Cette méthodologie rigoureuse permet de disposer d’un éclairage fiable et actualisé sur les pratiques de téléconsultation en France.