Lors de son discours de politique générale à l'Assemblée nationale, le mardi 1er octobre, le nouveau Premier ministre Michel Barnier a présenté les grandes priorités de son gouvernement. Parmi les sujets abordés, la santé et le secteur social occupent une place centrale.
« La santé est au cœur des préoccupations des Français », a affirmé Michel Barnier, qui a détaillé plusieurs initiatives qu’il souhaite mettre en œuvre dans ce domaine. Selon lui, il est impératif de répondre à « deux immenses défis que sont le fonctionnement de l'hôpital et la lutte contre les déserts médicaux ».
Voici les principales mesures.
La santé fait partie des cinq « grands chantiers » du gouvernement. Parmi les mesures phares, Michel Barnier a annoncé la création du « Programme Hippocrate » pour lutter contre les déserts médicaux. Ce programme encourage les internes en médecine à s’engager volontairement à exercer temporairement dans les zones sous-dotées, avec l’appui des pouvoirs publics. « Nous allons travailler avec tous ceux qui le voudront à ce que j'appellerai un programme nouveau, un “programme Hippocrate”, pour lequel les internes, français et étrangers, s'engageraient volontairement, pour une période donnée et grâce à l'accompagnement de l'État et des collectivités, à exercer dans les territoires qui manquent le plus de médecins », a-t-il précisé.
Autre mesure importante : Michel Barnier a annoncé une « loi infirmières, infirmiers » visant à renforcer la reconnaissance des compétences de ces professionnels de santé. « Cette loi ira plus loin dans la reconnaissance de leur expertise et leur donnera un rôle élargi dans la prise en charge des patients », a-t-il déclaré.
Cette loi, attendue depuis plus d'un an par le personnel soignant, devait initialement être présentée au printemps, mais a été reportée en raison de la dissolution de l’Assemblée. Le Premier ministre souhaite également élargir les compétences des « pharmaciens et des kinésithérapeutes ».
Barnier a également évoqué des mesures pour accélérer le déploiement des « assistants médicaux », des « bus de santé » et des « regroupements de professionnels de santé ». Il entend s’appuyer sur « les nouvelles technologies comme la télémédecine, la télésurveillance, et l'intelligence artificielle lorsque cela est pertinent », tout en soulignant l'importance du « contact humain ». À ce titre, la technologie, et notamment la téléconsultation, représente une des technologies permettant une meilleure coopération entre les professionnels de santé et les patients.
L’entreprise leader de la téléconsultation, MEDADOM, soutient cette approche, notamment en favorisant la collaboration entre médecins et pharmaciens via les dispositifs de téléconsultation. Cela permet d’optimiser la couverture territoriale tout en désengorgeant les cabinets médicaux ainsi que les hôpitaux. Par ailleurs, MEDADOM a pour objectif de redistribuer du temps médical à l’aide de la téléconsultation et surtout grâce aux médecins retraités qui s’engagent aux côtés de l’entreprise pour donner accès aux soins aux patients habitant dans des déserts médicaux.
Barnier s’est également engagé à simplifier le système de santé, estimant que « notre système de santé est sérieusement malade de sa complexité et de sa bureaucratie ». Il a promis de s’attaquer à cette problématique pour « retrouver du temps médical utile » et redonner du sens au métier des soignants. À ce sujet, MEDADOM propose une solution en automatisant certaines tâches administratives, comme la facturation et la gestion des dossiers médicaux, libérant ainsi les médecins pour qu’ils puissent se consacrer pleinement aux soins des patients.
MEDADOM allège ces responsabilités en automatisant certaines tâches administratives, comme la facturation et la gestion des dossiers médicaux, permettant ainsi aux médecins de se consacrer pleinement à leur activité principale : le soin des patients. Grâce à la téléconsultation, MEDADOM libère du temps médical pour les praticiens, les déchargeant de la complexité des démarches administratives.
Enfin, Michel Barnier a souligné l’importance de la prévention en matière de santé, annonçant des investissements dans ce domaine, notamment pour la prévention des comportements à risque, l'intensification des dépistages et la promotion du sport-santé. Il a également affirmé sa volonté de faire de la santé mentale la « grande cause nationale » en 2025.
Concernant la fin de vie, Barnier a promis la reprise des débats parlementaires, suspendus après la dissolution de l'Assemblée nationale, au début de l'année prochaine. Il a exprimé sa volonté de « reprendre le dialogue avec les députés, avec le Sénat, les soignants et les associations », et a annoncé que les efforts pour le développement des soins palliatifs seraient renforcés dès 2025.
La semaine dernière, la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a également mentionné qu'un réexamen serait envisagé « avant la fin de l’année ». Parallèlement, Olivier Falorni (apparenté MoDem), rapporteur général du projet suspendu, a déposé une proposition de loi reprenant « intégralement » le texte dans sa version antérieure à la dissolution.
Sources :