Il n'est plus à démontrer que la crise sanitaire de 2020 a d'une part mis en lumière des enjeux de prise en charge des soins non programmés et d'engorgement des urgences et à d'autre part vu un essor de la téléconsultation permettant de proposer une réponse à la prise en charge de ces soins. Mais qu'entend-t-on par soins non programmés ?
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Les soins non programmés : qu'est ce que c'est ?
Les soins non programmés (SNP) sont des urgences ressenties non vitales qui impliquent la nécessité de consulter un médecin généraliste dans un très court délai. Thomas Mesnier, député LREM de Charente et médecin urgentiste s'y consacre dans son rapport éponyme "Rapport Mesnier" dont l'intitulé est "Organiser les soins non programmés dans les territoires" (2018).
Il définit le soin non programmé comme "une urgence ressentie, mais ne relevant pas médicalement de l’urgence et ne nécessitant pas une prise en charge par les services hospitaliers d’accueil des urgences."
Selon une communication parue en janvier 2020 de la Drees (Direction de la recherche, de l'évaluation, des études et des statistiques) du Ministère des Solidarités et de la Santé, 8 médecins sur 10 proposaient une prise en charge des SNP, 3 médecins généralistes sur 4 déclarent ne pas répondre à la totalité des demandes de SNP et "près d’un médecin généraliste sur cinq estime que l’offre de médecine générale dans sa zone d’exercice est très insuffisante."
Par ailleurs, Thomas Mesnier souligne dans son rapport que le nombre de passages aux urgences s’élevait en 2018 à 20,3 millions par an et indique que la Drees a établi que 43% des passages aux urgences pouvaient être pris en charge en ambulatoire. À noter que l'engorgement des urgences n'est pas uniquement causé par cette demande spécifique de soins : d'autres facteurs sont à prendre en compte.
État des lieux de la prise en charge des soins non programmés
Le rapport Mesnier l'assure : la demande de soins non programmés est en hausse et le nombre de médecins en baisse. Après la publication de ce rapport, il était donc d'autant plus urgent de trouver des solutions pour répondre à cette demande de soins non programmés induite par :
- des déserts médicaux toujours plus nombreux,
- des cabinets de ville saturés,
- des urgences toujours plus engorgées.
Apporter une alternative à la prise en charge des soins non programmés présente donc, par corolaire, un double objectif :
- permettre l'accès à un avis médical dès que besoin si le médecin traitant est indisponible ou si le patient n'a pas de médecin traitant et ainsi éviter le renoncement aux soins alors que 63% des Français ont déjà renoncé aux soins ;
- décharger les services d'urgence des soins non programmés.
La téléconsultation pour répondre à la demande de soins non programmés
Le contexte du premier confinement et le couvre-feu prolongé depuis le second ont contribué à l'essor de la téléconsultation permettant de proposer une réponse aux demandes de soins non programmés.
La téléconsultation s'impose ainsi, depuis le début de l’épidémie, comme une alternative en proposant un médecin en vidéo sur tout le territoire particulièrement dans un contexte sanitaire où le risque de contamination est d'autant plus présent dans les lieux de soins.
Avec MEDADOM, il est possible de consulter un médecin partenaire en vidéo sans rendez-vous, ce qui permet d'accéder aux soins en cas d'urgence ressentie (soin non programmé).
Vous estimez faire face à une urgence ressentie et vous aucun médecin n'est disponible ? Les médecins qui consultent via MEDADOM vous répondent.