Elle est à l’origine de fatigue, de ronflements et peut déboucher sur des maladies cardiovasculaires. Qu'est-ce que l’apnée du sommeil, un syndrome qui touche 4% de la population française (source : ameli.fr) ?
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L'apnée du sommeil est diagnostiquée en cas d’arrêt respiratoire complet de 10 à 30 secondes à raison d’au moins 5 répétitions par heure. Elle résulte d’une obstruction du passage de l’air dans les voies respiratoires.
Son importance se mesure en fonction de la fréquence d’apnées ou hypopnées par heure. Elle peut être légère (5 à 15), modérée (16 à 30) ou sévère (supérieur à 30).
Il existe plusieurs types d’apnée du sommeil ;
Deux fois plus fréquente chez les hommes (source : Inserm), l’apnée du sommeil peut être favorisée par des facteurs comme d’éventuels antécédents ORL, l’âge, un syndrome métabolique, l’obésité ou le diabète.
Particulièrement incommodante au quotidien, elle provoque :
allant jusqu’à un décès prématuré.
D’autres conséquences nettement moins visibles en découlent comme des troubles de la libido, de l’humeur, de la concentration, voire même de la mémoire.
Saviez-vous que l'apnée du sommeil peut également toucher les enfants ? Dans ce cas, le traitement consiste à retirer les amygdales et/ ou les végétations.
Chez les femmes, après la ménopause, la prévalence de ce syndrome rejoint quasiment celle des hommes en raison de la chute du taux d'hormones et de la prise de poids. La SAS est plus difficilement diagnostiquée chez les femmes car il est moins symptomatique.
On ne guérit pas de l’apnée du sommeil. Il existe en revanche des solutions mécaniques permettant d’améliorer la qualité de vie comme des masques propulseurs d’air. Il est également possible pour les adultes de bénéficier d’un traitement chirurgical via une déviation de la cloison nasale.
L'alimentation joue une fois de plus un rôle clé notamment dans la prévention de cette pathologie. Si elle est équilibrée, le risque de surpoids, de diabète ou d’obésité est nettement diminué et les facteurs de risques le seront également.
Le CHU de Grenoble et le laboratoire HP2 ont mis en évidence l’existence d’une corrélation entre certaines formes graves de la COVID-19 et l’apnée du sommeil. Dans cette étude, 50 % des patients souffrant d’apnée ont contracté des formes sévères de la maladie contre seulement 10% pour la population générale. Pour certains, on parle même de COVID long.