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Kyste : Causes d'apparition et dangerosité

Rédigé par L'équipe de rédaction de MEDADOM | 12/11/24 16:00

La plupart des kystes sont de taille modérée et ne provoquent pas de symptômes, mais certains peuvent devenir douloureux ou gênants. Le terme « kyste » est avant tout un terme diagnostique et ne renvoie pas directement à une maladie spécifique. Lorsqu’un kyste est observé, il est nécessaire d’en déterminer la cause afin d'évaluer son impact potentiel sur la santé.

Qu'est-ce qu'un kyste ?

 

Un kyste est une cavité entourée d’une membrane distincte qui se développe dans l’organisme. Les kystes peuvent contenir une variété de matières et d’éléments différents. Toutefois, ils sont le plus souvent remplis de liquide, habituellement de pus ou de mucine.

 

Quelle est la cause d'un kyste ?

 

Il existe une multitude de types de kystes différents, et chaque type de kyste peut avoir des causes variées. La plupart d’entre eux se forment de manière spontanée, sans que la cause de leur apparition ne soit connue.


Certains kystes peuvent être le fruit d’une anomalie héréditaire (polykystose rénale), d’une affection cancéreuse (tumeurs malignes), d’une inflammation des tissus, d’une usure des tissus liés à l’âge (kyste synovial) ou encore d’un traumatisme.

 

Les kystes mammaires et les kystes ovariens, deux atteintes fréquentes, pourraient présenter une cause hormonale, bien que leurs mécanismes d’apparition et d’évolution ne soient pas tout à fait élucidés.

Enfin, certains kystes contiennent des parasites ou des corps étrangers que le corps a isolé pour s’en protéger.

 

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Est-ce qu'un kyste est dangereux ?

 

Le terme de « kyste » ne renvoie pas à une pathologie particulière, mais à la description d’une excroissance composée d’une poche entourée d’une membrane, isolée de l’organisme et contenant le plus souvent du liquide ou de l’air.

 

La plupart des phénomènes qui correspondent à cette description sont bénins, ce qui signifie qu’ils ne vont pas évoluer ou s’étendre à d'autres parties de l’organisme, comme c’est le propre des tumeurs malignes.

 

Les kystes bénins ne provoquent généralement pas de symptômes et gardent une taille modérée. Ils peuvent toutefois devenir douloureux, notamment lorsqu’ils compressent les tissus alentour.

Il existe toutefois des tumeurs kystiques, c’est-à-dire des masses cancéreuses avec l’aspect d’un kyste. Celles-ci sont rares, et surtout présentes au niveau des reins. 

 

Pour connaître avec certitude le caractère bénin ou malin d’un kyste, il est souvent indispensable de pratiquer des examens complémentaires, comme une IRM, un scanner ou une échographie. Une biopsie peut également être réalisée pour effectuer une analyse histologique en laboratoire, en ponctionnant le liquide contenu dans le kyste, afin de rechercher des cellules cancéreuses.

 

Certains kystes bénins peuvent aussi devenir relativement dangereux lorsqu’ils atteignent un volume conséquent ou sont situés sur des zones sensibles. En effet, un kyste trop volumineux peut se rompre et provoquer une hémorragie ou compresser un organe voisin. Enfin, il peut arriver que certains kystes s’infectent.

 

En dehors de ces complications rares et au pronostic habituellement favorable, les kystes sont généralement sans danger. 

 

 

 

Quand s'inquiéter d'un kyste ?

La plupart des kystes sont tout à fait bénins, mais il est impossible de les distinguer de tumeurs cancéreuses d'aspect kystique du premier coup d’œil.

 

Les pathologies cancéreuses se soignant toujours mieux et ayant toujours un meilleur pronostic lorsqu’elles sont traitées au plus tôt, il est important de consulter un médecin si vous observez l'apparition d'un kyste, où qu’il soit situé. Un médecin sera à même de confirmer son caractère bénin, ou de vous prendre en charge au plus tôt en cas de pathologie cancéreuse.

 

Il est conseillé de s’inquiéter dès lors qu’un kyste semble évoluer dans le temps. Une pathologie bénigne ne devrait pas ou peu évoluer avec le temps. Une masse, même d’aspect kystique, qui évolue relativement rapidement (sur quelques mois) est particulièrement suspecte : il est essentiel de consulter un médecin sans attendre !

 

 

 

Est-ce qu'un kyste peut partir tout seul ?

La majorité des kystes disparaissent spontanément, sans aucun besoin de traitement. Les causes de leur apparition et de leur disparition ne sont souvent jamais élucidées. Il peut également arriver qu’ils récidivent, puis disparaissent à nouveau de manière cyclique.


Certains types de kystes, et notamment les kystes mammaires, ont la particularité d’apparaître et de disparaître - ou de grossir et de rétrécir - au rythme des fluctuations hormonales.


En attendant qu’un kyste disparaisse de lui-même, il est toujours plus prudent de consulter un médecin pour confirmer sa nature bénigne et avoir l’esprit tranquille.


Les kystes esthétiquement ou fonctionnellement gênants (douloureux, volumineux, etc.) peuvent parfois être ôtés chirurgicalement s’ils ne disparaissent pas spontanément. Des récidives peuvent survenir. C’est le cas des kystes sébacés qui sont superficiels sous la peau et visibles. Ils s’enlèvent facilement. 

 

 

Comment enlever un kyste ?

 

Dans certains cas, si le kyste persiste ou engendre des douleurs, une intervention chirurgicale peut être envisagée. Un médecin peut recommander une exérèse chirurgicale (ablation) pour retirer le kyste de manière définitive.

 

Les kystes situés dans des zones sensibles, comme l’ovaire ou l’utérus, nécessitent souvent un examen d'imagerie préalable pour déterminer le type d'intervention nécessaire. Le retrait peut inclure une résection de la glande ou du tissu autour du kyste pour éviter une récidive.

 

L’intervention se fait généralement sous anesthésie locale, mais dans certains cas, une anesthésie chirurgicale plus importante peut être envisagée pour les kystes plus complexes.

 

 

 

Sources : 
Ameli -
Kyste ovarien : symptômes, diagnostic et évolution. Janvier 2024. 

Institut national du cancer - Kyste.