La pollution de l’air résulte de multiples facteurs. On retrouve d’une part les événements naturels tels que les éruptions volcaniques ou les incendies, et d’autre part les activités réalisées par l’Homme via l’industrie ou l’agriculture. MEDADOM vous informe sur les différents types de polluants de l’air que vous pouvez rencontrer et quels sont leurs effets sur votre santé.
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Les phénomènes naturels et l’activité humaine rejettent dans l’air des gaz et des particules qui s’élèvent dans l’atmosphère et sont transportés au gré des courants, parfois sur plusieurs milliers de kilomètres. La pollution de l’air est donc susceptible de toucher toutes les régions du globe, même celles qui paraissent préservées au premier abord. En fonction du climat et de la météo, ces éléments peuvent aussi subir des transformations qui engendrent la production d'autres matières.
Lorsque l’on parle de pollution de l’air, on peut faire référence à de nombreux types de substances :
L’activité humaine de plus en plus élevée depuis maintenant plusieurs décennies a de nombreuses conséquences néfastes sur la santé des populations, mais aussi sur l’environnement :
Il suffit de consulter la carte de qualité de l’air mise à jour quotidiennement pour s’en rendre compte : l’air que nous respirons est loin d’être pur ! Les répercussions des polluants de l’air sur la santé sont regroupés en deux catégories : d’une part les effets immédiats, et d’autre part les effets à long terme.
Globalement, il a été prouvé que les polluants de l’air favorisent une surmortalité et une diminution de l’espérance de vie proportionnelle à la durée d’exposition. La pollution de l’air facilite aussi l’aggravation des maladies chroniques comme les cancers, les troubles cardiovasculaires et les maladies pulmonaires ainsi que les affections du système nerveux et les performances cognitives.
Chaque type de polluant a des effets spécifiques sur l’organisme. Par exemple, les particules provoquent des irritations ainsi que des troubles respiratoires chez les personnes sensibles et asthmatiques, tout comme le monoxyde d’azote ou l’ozone. Certaines substances comme le benzène, le cadmium, l'arsenic ou le chrome sont également cancérigènes.
Une étude menée récemment par l’Agence européenne pour l’environnement (AEE) et diffusée par le média Les Échos montre que plus d’un cancer sur dix en Europe est lié à la pollution au sens large. La pollution de l’air serait responsable de 2 % des décès et de 9 % des cancers du poumon.
Les polluants de l’air contribuent à favoriser l’apparition de nombreux troubles. Mais ils auraient de même un impact sur la fertilité selon une étude révélée par The Guardian et relayée en France par Le Point.
Une enquête menée en Chine sur près de 18 000 couples a montré que 30 % d’entre eux rencontraient une difficulté inexpliquée à concevoir. 15 à 26 % des femmes interrogées dans les régions où la pollution est plus importante ont également admis avoir mis plus d’une année à avoir un enfant.
Le dioxyde de carbone (CO2) est présent à l’état naturel dans notre atmosphère et rejeté par la respiration. Sa concentration à haute dose dans les bâtiments pose en revanche de graves problèmes de santé, d’autant plus qu’il est inodore et incolore.
Selon l’ANSES, les effets du co2 sur l’organisme commencent à devenir problématiques lorsque la concentration dépasse les 1000 ppm. Des altérations des performances psychomotrices peuvent alors apparaître. Actuellement, la réglementation fixe une valeur maximale de 1500 ppm.
Depuis la crise sanitaire de la COVID-19, le masque fait désormais partie intégrante de notre quotidien et nous nous sommes habitués à le porter. S’il permet de réduire les risques de transmission du virus, le masque peut-il aussi limiter notre exposition aux polluants de l’air ? D’après une étude menée par l’ANSES, la réponse est non.
Certains masques très filtrants peuvent avoir une efficacité contre les particules fines, mais pas contre d’autres gaz polluants comme le benzène. Le rapport pointe également l’impact sur la santé du port d’un tel masque pendant une longue période et de ses effets sur notre système respiratoire.
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Sources :