L’insuffisance respiratoire peut se manifester à tout âge et est associée à d’autres maladies touchant les poumons comme la BPCO qui concerne près de 7,5 % de la population adulte selon la Haute autorité de Santé. En affectant les capacités respiratoires, elle provoque de nombreux symptômes et gêne la réalisation des activités quotidiennes. MEDADOM vous informe sur les différents types d’insuffisance respiratoire que vous pouvez rencontrer, quels en sont les symptômes, les causes possibles et les traitements habituellement mis en place.
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Bien respirer est essentiel pour maintenir le fonctionnement optimal du corps et apporter au sang tout l’oxygène dont il a besoin. L’insuffisance respiratoire se caractérise comme son nom l’indique par une baisse des capacités du système respiratoire qui ne permet plus à l'organisme de recevoir l’oxygène requis.
On en distingue plusieurs types :
On parle d’insuffisance respiratoire lorsque l’analyse des gaz du sang présent dans les artères montre une pression partielle du sang en oxygène inférieure à 60 mmHg (millimètres de mercure) et une pression partielle en dioxyde de carbone supérieure à 45 mmHg.
Quand j’ai une insuffisance respiratoire de n’importe quel type, je ressens principalement une gêne d’intensité variable au niveau de ma respiration. Une baisse du taux d’oxygène se manifeste par des symptômes visibles tels qu’une coloration bleutée de la peau, grise ou blanchâtre selon la couleur de mon teint ainsi qu’un sentiment de confusion et des épisodes de somnolence. S’il y a altération des fonctions cardiaques, des dysfonctionnements du rythme comme une arythmie peuvent survenir ainsi qu’une perte de conscience.
Quand je réalise un effort, même minime, je ressens également un essoufflement inhabituel et une grande sensation de fatigue. Je peux aussi suffoquer et avoir des attaques de panique si je manque d’air pendant trop longtemps.
Comment reconnaître un syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) ?
Le syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) apparaît suite à une infection de type septicémie ou pneumonie. Cette affection est une urgence médicale et survient en général un à deux jours après le début de la maladie. Lorsque j’ai un SDRA, ma respiration semble entrecoupée et accélérée.
Ma peau devient bleue ou grise sur des zones spécifiques du corps (bouche, yeux, ongles), mon cœur et mon cerveau présentent des dysfonctionnements. La prise en charge doit être immédiate pour préserver au maximum mes fonctions vitales : j’appelle donc sans attendre les services d’urgence si je constate ces symptômes.
L’insuffisance respiratoire est liée à de nombreuses maladies qui touchent les capacités respiratoires ou le fonctionnement normal des poumons.
Un taux d’oxygène bas responsable d’une insuffisance respiratoire hypoxémique a lieu en cas de pneumonie aiguë, d’un excès de liquide dans les poumons ou en présence d’un caillot sanguin dans une artère pulmonaire.
En cas de taux de dioxyde de carbone trop élevé, l’insuffisance respiratoire a généralement pour cause un problème de thyroïde, des apnées du sommeil, une consommation trop élevée d’alcool ou de tranquillisants. Elle peut aussi survenir à cause d’une lésion des poumons ou d’un objet qui obstrue le passage de l’air dans les voies respiratoires.
L’insuffisance respiratoire est enfin très souvent associée comme mentionné précédemment à des maladies affectant les bronches comme la BPCO, l’asthme, le tabagisme ou encore l’obésité sévère ou massive.
Lorsque je présente une insuffisance respiratoire, celle-ci est prise en charge en fonction du type d’affection dont je souffre. L’insuffisance respiratoire aiguë est prise en charge rapidement pour éviter des complications pouvant mettre en jeu mon pronostic vital.
L’insuffisance respiratoire chronique quant à elle doit être également traitée de façon adaptée pour limiter le risque d’aggravations de la maladie, à savoir les poussées d’insuffisance respiratoire aiguës et l’apparition d’insuffisance cardiaque. D’autres complications peuvent aussi être rencontrées comme des troubles de l’humeur, une baisse des fonctions cognitives et intellectuelles ainsi qu’une augmentation du nombre de globules rouges. Non diagnostiquée, l’insuffisance respiratoire, même minime, affecte de manière prononcée ma qualité de vie et ne me permet plus de réaliser seul(e) mes activités du quotidien.
Le diagnostic de l’insuffisance respiratoire repose principalement sur une prise de sang effectuée dans une artère. L’analyse permet de mesurer à la fois le degré d’oxygénation du sang, mais aussi la concentration en dioxyde de carbone.
D’autres examens sont généralement conseillés par mon médecin pour poser le diagnostic de l’insuffisance respiratoire :
Si l’insuffisance respiratoire est avérée, un traitement est mis en place pour soulager les symptômes et préserver le fonctionnement optimal de mon organisme. La prise en charge repose sur trois actions : l’oxygénothérapie, la ventilation mécanique et l’identification puis le traitement de la cause.
L’insuffisance respiratoire est une maladie qui affecte lourdement la qualité de vie des personnes qui en souffrent. Pour limiter au maximum les risques, je peux mettre en place quelques actions au quotidien :
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Sources :