Le terme “karma” est souvent associé dans l’esprit général à quelque chose qui vient punir nos mauvaises actions, telle une énergie vengeresse. Terme développé par le bouddhisme, le karma est bien plus que cette vision grand public réductrice, et a une importance très grande en termes de spiritualité chez les bouddhistes.
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“Karma” vient du sanskrit “karman” qui signifie “actes” ou “actions”, et regroupe donc par définition l’ensemble des actions que nous engageons au quotidien. Pour la religion bouddhiste, croire au karma permet d’accéder à un état de sérénité, de la même manière que pratiquer la méditation par exemple.
La notion de karma s’inscrit dans les préceptes du Dalaï-Lama et notamment la règle des 3R :
Selon le bouddhisme, chacun est responsable de ses actes et de ses actions, et cela a un impact dans le présent mais aussi pour la réincarnation de chaque être selon cette religion. Le karma prend toute son importance dans cette règle de responsabilité de ses actions. Le karma regroupe “le résidu des actions de nos existences antérieures”.
Nous serions, selon les bouddhistes, en continuelle renaissance et transmission des conséquences de nos vies antérieures, dans un cycle continu de réincarnation de l’âme. C’est une notion très spirituelle à laquelle nul n’est tenu de croire, mais dans ce cadre, le karma est expliqué comme suit :
Ce cycle de réincarnation dépend donc de ce qu’on appelle la loi karmique : “la qualité éthique des actes accomplis par le passé” oriente la future réincarnation de l’âme.
En dehors du bouddhisme, quelle est la définition du karma ? Que l’on croie ou non à la réincarnation, ou que l’on soit bouddhiste ou non, le karma peut être conceptualisé et rationalisé et compris très simplement : chacune de nos actions a des conséquences.
Par exemple :
Mais le karma s’étend également aux autres : chaque action a non seulement des conséquences pour soi, mais aussi pour l’ensemble des personnes qui nous entourent.
Par exemple :
Faire quelque chose de mal et être puni par l’univers, comme victime d’un châtiment venu d’une force supérieure : c’est souvent ce qu’on sous-entend par “avoir un mauvais karma”.
Cette vision est assez simpliste, et on peut mieux comprendre cette notion en prenant un exemple :
Imaginons que vous êtes une personne extrêmement jalouse qui contrôle les faits et gestes de votre partenaire.
Ce faisant, vous avez de grandes chances d’induire progressivement chez l’autre la peur de communiquer avec vous. Votre partenaire peut vous omettre certaines choses. Pire, elle peut commencer à vous mentir de peur de vous mettre en colère, et ce alors même qu’elle n’a rien commis de mal.
Ainsi, vous êtes en partie responsable du fait que votre partenaire vous mente.
Le mauvais karma n’est donc pas une punition de l’univers, mais un cercle vicieux causé par un mal-être initial :
Le mauvais karma ne signifie pas qu’il arrive des choses négatives seulement aux personnes ayant commis des actes négatifs. Cela signifie seulement que commettre des actes guidés par un mauvais état d’esprit augmente la probabilité de recevoir cette même négativité.
Au contraire, un bon karma est l'augmentation de la probabilité de recevoir de la positivité autour de vous en vous engageant vous-même dans des actions positives et altruistes.
Par exemple :
La science peut expliquer le karma par quelque chose de bien connu en neurologie : les neurones miroirs. Les neurones miroirs sont un type de neurones qui, dans votre cerveau, peuvent générer une même activité que vous soyez à l’origine d’une action (ex : danser) ou que vous observiez quelqu’un réaliser cette même action.
Voir quelqu’un sourire peut par exemple générer la même activité cérébrale que si vous riez vous-même. Cela peut déclencher la sécrétion d’hormones impliquées dans le plaisir et le bien-être, et vous faire vous-même sourire. Les personnes qui vous entourent voient leurs neurones miroirs activés, ce qui “propage” cette bonne activité cérébrale, ou ces “bonnes ondes”.
Au contraire, être violent envers quelqu’un peut activer chez lui/elle ses neurones miroirs qui vont déclencher des actes de violence en votre encontre. Ce retour de bâton est en réalité une réaction cérébrale automatique.
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Sources :