Le papillomavirus appartient à un groupe de virus qui contient 200 variantes et dont 40 d’entre elles se transmettent par voie sexuelle. Certains types de papillomavirus seraient responsables du cancer du col de l’utérus, d’où l’importance de la vaccination.
Quels sont les symptômes du papillomavirus chez l’homme et chez la femme ? Comment se protéger de cette infection ?
Le virus du papillomavirus humain ou HPV fait partie des infections sexuellement transmissibles (IST) les plus courantes. Le papillomavirus se transmet par contact sexuel, avec ou sans pénétration. Toutes les populations peuvent être exposées au papillomavirus, quelle que soit le type de sexualité (hétérosexuelle, homosexuelle, bisexuelle ou transgenre).
Outre le dépistage, il existe un vaccin pour lutter contre le papillomavirus. En France, celui-ci est inoculé aux adolescentes âgées de 11 à 14 ans, avec une possibilité de rattrapage allant jusqu’à 19 ans. Devant l’avancée des connaissances médicales concernant le papillomavirus, et afin de protéger au maximum la population, le gouvernement français a décidé, en 2019, d’étendre la vaccination aux garçons. Tout comme pour les filles, le vaccin leur est administré entre 11 et 14 ans, avec une possibilité d’étendre la vaccination jusqu’à 19 ans.
Outre le vaccin, la contamination au papillomavirus peut être évitée grâce à l’usage de préservatif lors des rapport sexuels. Toutefois, les préservatifs ne couvrant pas la totalité des parties génitales, ils constituent une protection imparfaite.
À ce jour, il n’existe pas de traitement permettant de guérir du papillomavirus. Cependant, 90 % des personnes infectées éliminent spontanément le virus de leur organisme.
On désigne les verrues qui apparaissent sur les muqueuses et la peau, et qui sont provoquées par le papillomavirus sous le terme de condylomes. Ces verrues se manifestent au niveau des organes génitaux, internes autant qu’externes (vulve, vagin, pénis, testicules) ainsi qu’au niveau de l’anus et, dans certains cas, de la gorge. Les condylomes peuvent être traités grâce à l’application très régulière de crèmes spéciales ou bien par traitement laser.
Les vaccins contre le papillomavirus administrés en France sont des vaccins à visée préventive. Ils préviennent donc l’apparition de lésions précancéreuses du cancer du col de l’utérus chez les sujets masculins et féminins. Selon les données cliniques collectées par la Haute Autorité de Santé (HAS), le taux d’efficacité de chacun de ces vaccins est supérieur à 95%.
Comme pour beaucoup d’IST, l’infection au papillomavirus peut passer totalement inaperçue ce qui rend parfois sont diagnostic long, la maladie est parfois découverte quelques années plus tard. Néanmoins, les symptômes du papillomavirus chez l'homme peuvent se manifester sous la forme de condylomes, et, à un stade plus avancé, de lésions précancéreuses. Les personnes immunodéprimées, fumeuses, souffrant d’herpès, de gonorrhée ou de chlamydiose, sont plus susceptibles de développer des cancers provoqués par le papillomavirus.
Les symptômes du papillomavirus chez la femme sont similaires à ceux de l’homme. La plupart du temps, l’infection reste invisible. Ainsi, la plupart des femmes infectées ne savent pas qu’elles ont contracté le virus. L’apparition de condylomes et, dans les cas les plus graves, de lésions précancéreuses, sont la confirmation manifeste d’une contamination au papillomavirus.
On dénombre deux souches au papillomavirus, les souches 16 et 18, toutes deux responsables de près de 70 % des cancers du col de l’utérus. Selon le Ministère des Solidarités et de la Santé, le cancer du col de l’utérus provoque le décès d’environ 1 000 femmes par an en France. Les hommes ne sont pas épargnés par le papillomavirus puisque 25 % des cancers provoqués par cette IST se manifestent au sein de la population masculine.
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