Les troubles sexuels peuvent être découpés en trois grandes catégories : les dysfonctions sexuelles, les paraphilies et les troubles de l’identité sexuelle. Dans cet article, nous détaillerons ces types de troubles.
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Les dysfonctionnements sexuels sont des problèmes qui affectent la santé sexuelle et le bien-être émotionnel des individus. Ils peuvent avoir un impact significatif sur les relations intimes et la qualité de vie en général. La prise en charge a notamment pour objet de réduire leur importance en vue de retrouver une sexualité épanouissante.
Les troubles du désir sexuel se caractérisent par une diminution ou une absence de désir sexuel. Ils peuvent être dus à des facteurs psychologiques tels que le stress, la dépression, l'anxiété ou des problèmes relationnels.
Les troubles de l'orgasmes affectent autant les hommes que les femmes, et peuvent entraîner de nombreuses problématiques subséquentes au sein d'un couple.
Certains troubles sexuels sont associés à des douleurs pendant les rapports sexuels, ce qui peut entraîner une détresse émotionnelle importante. Deux exemples courants de ces troubles sont la dyspareunie et le vaginisme.
Les paraphilies sont des comportements sexuels déviants, certains répréhensibles par la loi, d’autres non si les partenaires sexuels sont consentants. Ils impliquent des préférences ou des fantasmes sexuels atypiques, et suscitent des controverses et des préoccupations au sein de la société.
| L’exhibitionnisme | Excitation sexuelle en exhibant ses organes génitaux devant des personnes non consentantes. Les exhibitionnistes ont souvent besoin de la réaction choquée ou embarrassée des autres pour atteindre une satisfaction sexuelle. |
| Le fétichisme | Dépendance envers un objet inanimé ou d'une partie spécifique du corps pour atteindre une excitation sexuelle ou l'orgasme. |
| Le frotteurisme | Excitation sexuelle en se frottant contre une personne non consentante, souvent dans des lieux publics bondés. Les individus pratiquant le frotteurisme recherchent le contact physique et le frottement comme source de satisfaction sexuelle. |
| La pédophilie | Paraphilie dans laquelle une personne adulte ressent une attirance sexuelle pour les enfants prépubères. Il est important de noter que la pédophilie est considérée comme un trouble psychiatrique : si le trouble ne dépend pas de la volonté de la personne pédophile, céder aux impulsions et passer à l’acte est illégal. |
| Le masochisme sexuel | Satisfaction sexuelle en étant soumis à des actes de douleur, de contrainte ou d'humiliation. Les masochistes peuvent rechercher des jeux de rôle, le bondage ou d'autres formes de domination pour atteindre l'excitation sexuelle. |
| Le sadisme sexuel | Excitation sexuelle en infligeant des douleurs, des humiliations ou des actes de domination sur un partenaire consentant. |
| Le transvestisme fétichiste | Satisfaction sexuelle en portant les vêtements communément attribués au sexe opposé. Pour les individus pratiquant le transvestisme fétichiste, cette pratique peut être un moyen d'explorer leur sexualité et de stimuler leur excitation sexuelle. |
| Le voyeurisme | Excitation sexuelle en observant secrètement des personnes nues ou engagées dans des activités sexuelles. |
Les troubles de l'identité sexuelle, ou dysphorie de genre, sont des conditions qui affectent la manière dont une personne se perçoit et se conforme aux normes de genre établies par la société. Ces troubles peuvent se manifester chez les enfants et les adolescents, et peuvent entraîner un stress émotionnel significatif. La prise en charge ne remet pas en question l’identité de la personne, mais vise à l’accompagner afin de réduire la charge émotionnelle causée par ces troubles.
C’est l’expression d’une identité de genre qui diffère de son sexe assigné à la naissance. Par exemple, un enfant assigné fille peut s'identifier en tant que garçon. Cette dissonance de genre peut causer de la détresse émotionnelle et des difficultés dans l'adaptation sociale.
Le saviez-vous ? La dysphorie de genre peut se prendre en charge dans la mesure où un travail thérapeutique peut s’effectuer sur l’acceptation de son identité, la diminution de la détresse émotionnelle ou la préparation aux démarches pour transitionner.
En aucun cas la prise en charge ne s’intéresse à discréditer le discours de la personne dysphorique de genre. Les thérapies de conversion, qui existaient jusque dans les années 1990, sont interdites par la loi.
Des sexologues, psychologues ou psychiatres formés en sexologie peuvent vous accompagner pour identifier un potentiel trouble sexuel et le prendre en charge.
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