Diarrhée adulte : quand s’inquiéter ?

La diarrhée est un symptôme fréquent chez l'adulte, le plus souvent bénin et transitoire. Toutefois, dans certains cas, elle peut être le signe d'une pathologie plus grave, notamment lorsqu'elle persiste ou s'accompagne d'autres manifestations comme la fièvre, des douleurs abdominales ou du sang dans les selles.

Cet article vous aide à faire la différence entre les situations sans gravité et celles qui nécessitent une consultation médicale. Vous y trouverez aussi des conseils pratiques sur les aliments à privilégier, les médicaments à utiliser, et des réponses aux questions fréquentes.

Diarrhée aiguë ou chronique : quelles différences ?

Comprendre la nature de la diarrhée repose d’abord sur un critère simple mais fondamental : sa durée. Selon les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), on distingue trois formes principales de diarrhée chez l’adulte :

• Diarrhée aiguë : elle dure moins de 14 jours ;
• Diarrhée persistante (ou prolongée) : entre 2 et 4 semaines ;
• Diarrhée chronique : au-delà de 4 semaines.
  
  

Diarrhée aiguë : le plus souvent bénigne

La diarrhée aiguë est la forme la plus fréquente. Elle apparaît de manière soudaine et s’accompagne généralement de selles liquides multiples. Elle est le plus souvent provoquée par :

• une infection virale (comme le norovirus ou le rotavirus),
• une intoxication alimentaire (liée à des bactéries telles que Salmonella, E. coli ou Campylobacter),
• un effet secondaire médicamenteux, notamment après la prise d’antibiotiques.

Dans la majorité des cas, ce type de diarrhée se résorbe spontanément en quelques jours, à condition de rester bien hydraté et d’adapter son alimentation. Elle peut parfois s’accompagner de fièvre, de nausées ou de douleurs abdominales.

Diarrhée chronique : un signal d’alerte

Lorsque la diarrhée persiste plus de 4 semaines, elle est qualifiée de chronique. À ce stade, elle nécessite un bilan médical approfondi car elle peut traduire une pathologie sous-jacente. Parmi les causes fréquentes :

• une maladie inflammatoire chronique de l’intestin (MICI), comme la maladie de Crohn ou la rectocolite hémorragique ;
• une intolérance alimentaire, notamment au lactose ou au gluten (maladie cœliaque) ;
• un syndrome de l’intestin irritable (SII), souvent déclenché par le stress ou des troubles du microbiote intestinal ;
• des pathologies endocriniennes (ex. : hyperthyroïdie) ou pancréatiques.
  
  

La diarrhée chronique peut entraîner une dénutrition, une perte de poids, des carences en vitamines et une altération de la qualité de vie.

🩺 Si la diarrhée se prolonge, se répète ou s’accompagne de fièvre, de sang dans les selles, d’amaigrissement ou de fatigue intense, une consultation médicale est impérative. En cas d’impossibilité de vous déplacer, la téléconsultation avec un médecin permet d’obtenir rapidement un avis médical et des examens si nécessaire.

 

Diarrhée adulte sans fièvre ni douleur : faut-il s’inquiéter ?

Le symptôme de la diarrhée s’accompagne fréquemment de douleurs abdominales, de fièvre ou de fatigue. Mais que penser d’une diarrhée sans douleur ni fièvre chez l’adulte ? Faut-il s’en inquiéter ou la considérer comme bénigne ?

Des causes souvent fonctionnelles et passagères

Lorsqu’elle n’est pas accompagnée de fièvre ou de crampes, la diarrhée est généralement d’origine non infectieuse. Plusieurs causes peuvent expliquer ce symptôme isolé :

• Le stress ou l’anxiété, qui peuvent stimuler l’intestin de manière excessive via le système nerveux entérique, surnommé “deuxième cerveau”. Ce phénomène est fréquent lors de périodes de tension émotionnelle, d’examens ou de fatigue mentale.
• Un changement d’alimentation ou une alimentation trop riche en fibres insolubles, en crudités ou en aliments fermentescibles (FODMAPs). Cela peut accélérer le transit, notamment chez les personnes sensibles du côlon.
• Une intolérance alimentaire légère, comme une mauvaise digestion du lactose ou du gluten, peut également provoquer des selles molles, sans nécessairement provoquer de douleurs ou de fièvre. Cela se manifeste souvent après les repas.
• Certains compléments alimentaires ou médicaments, comme le magnésium ou certains antibiotiques, peuvent également entraîner un transit plus rapide sans autre symptôme.
  
  

Dans la majorité des cas, ce type de diarrhée est transitoire et sans danger. Il suffit d’adapter temporairement son alimentation et de rester bien hydraté pour que tout rentre dans l’ordre.

Les points de vigilance à surveiller

Même en l’absence de fièvre ou de douleurs, quelques signaux doivent vous inciter à être vigilant :

• La fréquence des selles : plus de 3 à 4 selles liquides par jour sur plusieurs jours doit alerter.
• La durée : si la diarrhée persiste plus de 3 jours, il convient de consulter.
• L’aspect des selles : une diarrhée verte ou jaune, ou contenant du mucus, peut indiquer un trouble digestif sous-jacent.
• L’état général : fatigue intense, soif excessive, vertiges ou perte de poids doivent également alerter.
  
  

Si vous avez un doute, ou si la diarrhée se prolonge, une téléconsultation avec Medadom permet d’échanger rapidement avec un médecin, sans avoir à vous déplacer.

 

Diarrhée de couleur : quand la teinte alerte ?

Lors d’un épisode de diarrhée, la couleur des selles peut considérablement varier. Si ce changement est souvent lié à l’alimentation, il peut aussi refléter un dysfonctionnement digestif. Observer la teinte des selles permet parfois de mieux comprendre l’origine du trouble. Une diarrhée jaune ou verte chez l’adulte, surtout si elle persiste, peut nécessiter un avis médical.

Diarrhée jaune chez l’adulte

Des selles de couleur jaune, voire jaune clair ou doré, peuvent avoir plusieurs causes :

Mauvaise absorption des graisses (stéatorrhée)

Lorsque l’intestin grêle n’assimile pas correctement les graisses, celles-ci sont évacuées dans les selles. Ce phénomène donne des selles mousseuses, grasses et jaunâtres. Cette mauvaise absorption peut être causée par :

• Une insuffisance pancréatique (pancréas ne produisant pas assez d’enzymes digestives),
• Une maladie cœliaque (intolérance au gluten endommageant la muqueuse intestinale),
• Certaines infections parasitaires.
  
  

Troubles biliaires ou pancréatiques

Une atteinte des voies biliaires (calculs, obstruction) ou une pancréatite chronique peuvent aussi modifier la couleur des selles. En l'absence de bile (ou si celle-ci ne s’écoule pas correctement), les selles deviennent plus pâles et grasses.

À surveiller si la diarrhée est chronique

Une diarrhée jaune persistante, surtout si elle est mousseuse, huileuse ou difficile à rincer, doit faire évoquer un problème d’absorption intestinale. Elle s’accompagne souvent de perte de poids, fatigue, et parfois de carences (vitamines liposolubles A, D, E, K). Une consultation médicale est alors indispensable.

Diarrhée verte chez l’adulte

La diarrhée verte est généralement plus impressionnante que grave, surtout si elle est ponctuelle. Elle peut avoir plusieurs origines :

Transit intestinal accéléré

Quand le bol alimentaire traverse l’intestin trop vite, la bile n’a pas le temps d’être transformée en stercobiline (pigment brun des selles). Résultat : les selles conservent une teinte verte.

Ce phénomène peut se produire :

• Lors d’une diarrhée aiguë virale,
• Après la prise de laxatifs,
• En cas de stress important.
  
  

Alimentation ou compléments

La consommation en excès de légumes verts (épinards, brocolis, algues), de fer ou de colorants alimentaires peut colorer temporairement les selles en vert. Cette teinte disparaît en quelques jours après retour à une alimentation classique.

 Infection virale légère

Certaines infections gastro-intestinales virales peuvent entraîner une diarrhée liquide et verdâtre, notamment chez l’adulte jeune. Elle est souvent accompagnée de nausées ou de fatigue modérée, sans gravité.

 

Médicaments pouvant provoquer une diarrhée

Bien que les médicaments soient censés soulager ou traiter des troubles, certains peuvent avoir pour effet secondaire une diarrhée plus ou moins importante. Chez l’adulte, ce phénomène est fréquent, en particulier lors de traitements antibiotiques ou de compléments riches en magnésium.

Diarrhée Adulte : Médicaments souvent en cause

Parmi les classes les plus fréquemment impliquées :

• Les antibiotiques, notamment l’amoxicilline, sont connus pour perturber la flore intestinale. Ces médicaments agissent non seulement contre les bactéries pathogènes, mais aussi sur les « bonnes » bactéries du microbiote. Cette déséquilibration du microbiote intestinal peut entraîner une diarrhée, généralement bénigne, mais parfois sévère si une infection à Clostridioides difficile survient.
  
  
• Les laxatifs, utilisés pour traiter la constipation, peuvent provoquer une diarrhée si la dose est mal ajustée ou si leur usage est prolongé.
  
  
• Les compléments de magnésium, souvent prescrits contre les crampes ou la fatigue, ont un effet laxatif naturel à dose modérée. Une prise excessive peut entraîner des selles liquides et fréquentes.
  
  
• Certains antiacides, médicaments pour le reflux gastro-œsophagien, et les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) peuvent également déséquilibrer la digestion et provoquer une diarrhée fonctionnelle.
  
  

Quand faut-il consulter ?

La diarrhée médicamenteuse doit alerter si :

• Elle persiste plus de 2-3 jours après le début du traitement,
• Elle est accompagnée de fièvre ou de sang dans les selles,
• Elle survient après une cure d’antibiotiques et s’aggrave rapidement.
  
  

Dans ces cas, un avis médical est essentiel pour réévaluer le traitement en cours, proposer un probiotique de soutien ou prescrire un examen complémentaire.

 

Médicaments anti-diarrhéiques pour adulte : lesquels prendre ?

Lors d’une diarrhée aiguë bénigne, certains médicaments peuvent soulager efficacement les symptômes. Mais tous ne sont pas adaptés à toutes les situations. Voici une revue des principaux traitements disponibles chez l’adulte, en vente libre ou sur prescription, avec leurs indications, précautions et limites.

 

Diosmectite (Smecta)

Le plus connu des pansements intestinaux. La diosmectite est une argile naturelle qui tapisse les parois de l’intestin, absorbant les toxines et réduisant l’irritation. Elle :

• Ralentit les selles sans bloquer le transit,
• Est bien tolérée,
• Convient même en cas de diarrhée infectieuse légère (sans fièvre).
  
  

C’est un excellent premier réflexe en cas de diarrhée d’origine alimentaire ou virale, chez l’adulte comme chez l’enfant.

Lopéramide (Imodium®)

Le lopéramide est un ralentisseur du transit intestinal. Il agit directement sur la motricité du côlon, réduisant la fréquence et le volume des selles.

Indications :

• Diarrhée aiguë sans fièvre, sans sang, sans suspicion d’infection.
  
  

Contre-indications :

• Diarrhée avec fièvre ou sang dans les selles (risque de rétention bactérienne),
• Diarrhée d’origine infectieuse (ne jamais bloquer une élimination naturelle des agents pathogènes),
• Enfants de moins de 12 ans.
  
  

Utilisation ponctuelle uniquement, en complément d’une hydratation adaptée.

Probiotiques

Les probiotiques sont utiles en prévention ou en complément d’un traitement, surtout en cas de :

• Diarrhée post-antibiotiques,
• Troubles digestifs fonctionnels,
• Syndrome de l’intestin irritable.
  
  

Ils permettent de restaurer l’équilibre de la flore intestinale, sans effets secondaires. Plusieurs souches ont montré une efficacité clinique (ex : Saccharomyces boulardii, Lactobacillus rhamnosus GG).

 

Ce qu’il faut retenir

Avant toute prise de médicament diarrhée adulte, il est important d’évaluer :

• L’origine de la diarrhée (alimentaire, infectieuse, médicamenteuse),
  
  
• La présence éventuelle de fièvre ou de sang,
  
  
• L’état général du patient (déshydratation, fatigue…).
  
  

Que manger en cas de diarrhée chez l’adulte ?

Lors d’un épisode de diarrhée, l’alimentation joue un rôle crucial pour soulager les symptômes et favoriser un retour rapide à la normale. Bien choisie, elle permet d’éviter l’aggravation des troubles digestifs et de limiter la déshydratation. À l’inverse, certains aliments peuvent accentuer l’irritation intestinale. Voici ce qu’il faut savoir sur la bonne alimentation en cas de diarrhée chez l’adulte.

 

Aliments à éviter temporairement

Pendant les premières 24 à 48 heures, il est préférable d’éliminer de son assiette tous les aliments susceptibles d’irriter le tube digestif ou de stimuler excessivement le transit.

Parmi les principaux aliments à éviter :

• Les produits laitiers (lait, yaourts, fromages) : en cas de diarrhée, la digestion du lactose peut devenir difficile, même chez les personnes non intolérantes.
• Les aliments gras ou frits : ils ralentissent la digestion et sollicitent fortement la vésicule biliaire, ce qui peut aggraver les selles liquides.
• Les plats sucrés ou très transformés (gâteaux, sodas, viennoiseries) : le sucre peut favoriser la fermentation intestinale.
• Les fruits crus et riches en fibres insolubles (pruneaux, agrumes, pommes non pelées) : ils accélèrent le transit.
• Les boissons excitantes ou irritantes : café, thé fort, alcool, jus acides.
  
  

Ces recommandations, largement partagées par l’Anses, permettent de protéger la muqueuse intestinale et de favoriser une récupération rapide.

 

Aliments à privilégier

En période de diarrhée, on mise sur des aliments faciles à digérer, pauvres en fibres insolubles et riches en amidon, pour ralentir le transit et absorber l’excès d’eau.

Les aliments “anti-diarrhée” adultes les plus recommandés :

• Le riz blanc bien cuit, nature, sans matière grasse : il est astringent et permet de “lier” les selles.
• Les carottes cuites à la vapeur ou en purée : riches en pectine, elles apaisent l’intestin.
• La banane mûre : elle apporte du potassium et des sucres faciles à assimiler.
• La compote de pomme sans sucre ajouté : riche en fibres douces (pectine), elle régule le transit.
• Le bouillon salé (poulet, légumes) : il compense les pertes en eau et en sodium, tout en facilitant l’hydratation.
  
  

Côté boissons :

• L’eau minérale riche en sodium ou bicarbonates (type Vichy Célestins, St-Yorre),
• Les tisanes au thym ou à la camomille : douces pour l’estomac, elles peuvent calmer les ballonnements et les spasmes intestinaux.
  
  

Lorsqu’on se demande quoi manger en cas de diarrhée adulte, il faut penser à une alimentation douce, réhydratante et rassurante. L’alimentation anti diarrhée adulte repose sur des bases simples : riz, carotte, banane, bouillon, compote.

Une fois les symptômes calmés (après 24 à 48h), on peut progressivement réintroduire des protéines maigres (poulet, poisson vapeur), du pain blanc, puis des légumes cuits. Les fibres, produits laitiers et crudités seront les derniers à revenir au menu.

 

Diarrhée adulte et déshydratation : un risque sous-estimé

Lors d’un épisode de diarrhée, le corps perd non seulement de l’eau, mais aussi des minéraux essentiels comme le sodium, le potassium et le chlorure. Chez l’adulte, cette déshydratation est souvent négligée, car les symptômes apparaissent progressivement. Pourtant, elle peut devenir sérieuse, en particulier chez les personnes âgées, les adultes fragiles ou les patients souffrant déjà d’un trouble digestif ou rénal.

Signes de déshydratation à surveiller

Même sans fièvre, une diarrhée prolongée ou intense peut entraîner les signes suivants :

• Fatigue soudaine ou inhabituelle,
• Bouche sèche, sensation de soif constante,
• Urines foncées ou moins fréquentes,
• Vertiges, maux de tête,
• Sensation de faiblesse ou de jambes molles.
  
  

Ces signaux indiquent une perte d’eau et d’électrolytes qu’il est crucial de compenser rapidement.

Les solutions d’hydratation efficaces

Pour prévenir ou corriger la déshydratation liée à la diarrhée, privilégiez :

• Les Solutions de Réhydratation Orale (SRO) : disponibles en pharmacie, elles contiennent un équilibre précis de sels minéraux et de glucose pour une réhydratation optimale. Recommandées par l’OMS, elles sont efficaces même en cas de diarrhée sévère.
• Les bouillons salés faits maison ou industriels (volaille, légumes) : apportent à la fois de l’eau, du sel et du réconfort digestif.
• Une hydratation continue en petites gorgées : eau minérale, tisanes, eaux riches en bicarbonates (Vichy, St-Yorre).
  
  

Évitez le café, l’alcool, les jus acides et les sodas, qui aggravent la perte hydrique.

Quand aller aux urgences ?

Il est nécessaire de se rendre aux urgences si :

• La diarrhée s’accompagne de vomissements persistants, empêchant toute hydratation orale,
• Vous êtes incapable d’uriner depuis plus de 6 à 8 heures,
• Vous ressentez une grande faiblesse ou des pertes de connaissance,
• Il y a une perte de poids brutale ou une confusion mentale.
  
  

 

Diarrhée persistante ou inquiétante : quand consulter un médecin ?

Si la majorité des épisodes de diarrhée sont bénins et se résorbent d’eux-mêmes, certains signes doivent alerter et motiver une consultation médicale sans attendre. Le rôle du médecin est alors d’en identifier l’origine (infectieuse, médicamenteuse, inflammatoire, etc.) et de proposer un traitement adapté.

Symptômes qui doivent vous alerter

Prenez rendez-vous rapidement ou consultez en téléconsultation si vous observez :

• Une fièvre persistante (> 38,5°C), qui peut indiquer une infection bactérienne ou parasitaire,
• La présence de sang dans les selles, de glaires ou un changement anormal d’aspect des selles (noires, très pâles),
• Une perte de poids involontaire, notamment si elle est rapide et associée à un manque d’appétit,
• Des douleurs abdominales intenses ou localisées, notamment si elles ne cèdent pas au repos,
• Une diarrhée de plus de 3 jours, sans amélioration malgré une alimentation adaptée et une bonne hydratation.
  
  

Ces signes peuvent évoquer :

• Une infection digestive plus sérieuse,
• Une intolérance ou une maladie chronique de l’intestin (comme la maladie cœliaque ou la maladie de Crohn),
• Un effet secondaire à un médicament,
• Ou, plus rarement, un trouble métabolique ou hormonal.
  
  

Téléconsultation : une solution rapide et efficace

Dans de nombreux cas, un déplacement en cabinet n’est pas nécessaire. Une consultation avec un médecin en ligne via Medadom permet :

• D’obtenir un avis médical rapide (en moins de 15 minutes),
• De recevoir, si besoin, une ordonnance pour un traitement symptomatique (Smecta, probiotiques, etc.),
• De se faire orienter vers des examens complémentaires (coproculture, bilan sanguin) si nécessaire.
  
  

Ce service, agréé par le ministère de la Santé et remboursé, est particulièrement utile en cas de doute, ou pour les personnes qui ne peuvent pas consulter en présentiel.

 

Diarrhée Adulte : Foire aux questions (FAQ) 

▸ Puis-je prendre du Smecta sans ordonnance ?

Oui. Le Smecta (diosmectite) est disponible en pharmacie sans ordonnance. Il agit comme un pansement intestinal, utile pour les diarrhées bénignes. Il convient à l’adulte, mais ne doit pas être utilisé en cas de fièvre ou de sang dans les selles sans avis médical.

 

▸ Que faire si la diarrhée persiste plus de 3 jours ?

Si la diarrhée dure plus de 72 heures, même sans fièvre, il est recommandé de consulter un médecin. Cela permet d’écarter une infection bactérienne ou un trouble plus profond comme une intolérance ou une maladie inflammatoire.

 

▸ Est-ce normal d’avoir la diarrhée après des antibiotiques ?

Oui. De nombreux antibiotiques, notamment l’amoxicilline, perturbent la flore intestinale. Cela peut entraîner une diarrhée post-antibiotique. Dans la majorité des cas, elle est bénigne. Des probiotiques peuvent être prescrits en complément pour restaurer l’équilibre digestif.

 

▸ Quels aliments stopper immédiatement ?

En cas de diarrhée, il est conseillé d’arrêter :

• Les laitages (surtout le lait),
• Les aliments gras ou frits,
• Les fruits crus, les légumineuses,
• Le café, l’alcool et les sodas.

Ils irritent les intestins ou accélèrent le transit.

 

▸ Est-ce que le stress peut provoquer une diarrhée soudaine ?

Oui. Le stress aigu peut déclencher une diarrhée fonctionnelle, via une stimulation excessive du système nerveux digestif. Ce phénomène est courant avant un examen, une prise de parole, un voyage ou dans certaines phases anxieuses.

Ce qu'il faut retenir

La diarrhée chez l’adulte est le plus souvent bénigne et passagère, mais certains signes doivent vous alerter : fièvre, sang dans les selles, douleurs intenses ou persistance au-delà de trois jours. Pour limiter les risques, il est essentiel de s’hydrater correctement, d’adapter son alimentation et de surveiller l’évolution des symptômes.

 

 

Sources :

• VIDAL – Médicaments antidiarrhéiques 
• Institut Pasteur – Signes digestifs et infections
• Anses – Recommandations alimentaires en cas de troubles digestifs