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Mal de gorge que faire pour soulager rapidement ?

Le mal de gorge est l’un des symptômes les plus courants en période hivernale, mais aussi lors de changements de saison. Il peut être lié à une infection virale (comme un rhume ou la grippe), bactérienne (angine), ou simplement à une irritation due à l’air sec, au tabac ou à une allergie. S’il est le plus souvent bénin, il peut parfois cacher une infection nécessitant un traitement médical.

La première question que l’on se pose est simple : mal de gorge, que faire ? Entre remèdes maison, traitements en automédication et quand consulter un médecin, il existe de nombreuses solutions pour soulager rapidement l’inconfort.

Dans cet article, nous passons en revue les causes, symptômes, gestes simples, traitements et conseils de prévention, tout en précisant à quel moment il est préférable de consulter. Et si vous ne pouvez pas obtenir de rendez-vous rapidement, la téléconsultation via Medadom permet d’obtenir un avis médical fiable, directement depuis chez vous.


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Mal de gorge : causes possibles

Un mal de gorge n’a pas toujours la même origine. Pour bien le soulager et éviter les erreurs de traitement, il est essentiel d’identifier la cause. Certaines situations relèvent simplement de mesures de confort, d’autres nécessitent une consultation médicale et parfois un traitement spécifique. On distingue principalement les origines virales, bactériennes, irritatives, ainsi que quelques causes particulières plus rares.

Origine virale

La grande majorité des maux de gorge sont dus à une infection virale. Selon Santé publique France, les virus sont responsables de la majorité des infections des voies respiratoires supérieures. On retrouve principalement :

  • Le rhume (rhinopharyngite), qui entraîne une gorge irritée, un écoulement nasal et parfois une toux sèche.

  • La grippe, qui provoque une douleur plus marquée, souvent associée à une fièvre élevée, des courbatures et une fatigue intense.

  • La Covid-19, qui peut aussi se manifester par un mal de gorge, accompagné de toux, fatigue et parfois perte du goût et de l’odorat.

  • D’autres virus respiratoires comme le virus respiratoire syncytial (VRS) ou les adénovirus, responsables d’angines virales ou de pharyngites.

Dans ces cas, les symptômes disparaissent généralement en quelques jours, sans traitement spécifique. Les antibiotiques sont inutiles car ils n’ont aucune efficacité contre les virus. La prise en charge repose surtout sur des mesures de confort : hydratation, repos, antalgiques.

Origine bactérienne

Dans une proportion plus faible, le mal de gorge est lié à une infection bactérienne, le plus souvent à streptocoque du groupe A. C’est la cause principale des angines bactériennes. Les signes caractéristiques sont :

  • Une douleur brutale et intense, qui rend la déglutition difficile.

  • Une fièvre élevée (souvent > 38°C).

  • Des amygdales rouges et gonflées, parfois recouvertes de dépôts blancs ou jaunâtres.

  • Des ganglions sensibles dans le cou.

Contrairement aux infections virales, l’angine bactérienne peut nécessiter un traitement antibiotique, afin de réduire les symptômes et d’éviter les complications (comme le risque rare mais grave de rhumatisme articulaire aigu).

Pour différencier une angine virale d’une angine bactérienne, les médecins disposent d’un test rapide appelé TROD angine (Test de diagnostic rapide). Ce test, permet en quelques minutes de confirmer la présence du streptocoque et d’adapter le traitement.

Facteurs irritatifs

Parfois, le mal de gorge n’est pas dû à une infection, mais à des facteurs irritatifs. Ces situations sont fréquentes, surtout en hiver ou dans des environnements pollués. Parmi les causes les plus courantes, on retrouve :

  • Le tabac, principal irritant, qui fragilise les muqueuses de la gorge et favorise les infections.

  • La pollution atmosphérique, qui augmente le risque d’irritation chronique et de toux.

  • L’air sec, notamment en cas de chauffage en hiver, qui assèche les muqueuses et provoque des picotements.

  • Le reflux gastro-œsophagien (RGO), qui irrite la gorge par la remontée d’acide gastrique.

  • Le surmenage vocal (parler fort, chanter, crier), pouvant entraîner une inflammation des cordes vocales et une douleur persistante.

Dans ces cas, il n’y a souvent ni fièvre, ni ganglions, et l’amélioration survient rapidement dès que le facteur irritant est supprimé. Humidifier l’air, éviter le tabac et s’hydrater régulièrement sont des mesures simples mais efficaces.

Cas particuliers

Enfin, certaines causes plus rares de mal de gorge doivent être connues car elles nécessitent un avis médical systématique :

  • Les allergies : le contact avec des allergènes (pollen, acariens, poils d’animaux) peut provoquer une inflammation chronique de la gorge, associée à un écoulement nasal clair et des éternuements.

  • Les mycoses : chez les patients immunodéprimés ou sous antibiotiques prolongés, des infections fongiques (comme le Candida albicans) peuvent toucher la gorge et entraîner des douleurs avec dépôts blanchâtres.

  • Les brûlures chimiques ou thermiques : ingestion accidentelle de produits caustiques, aliments trop chauds ou inhalation de substances toxiques. Ces situations nécessitent une prise en charge médicale urgente.

  • Certaines pathologies plus graves (abcès, tumeurs de la sphère ORL) sont exceptionnelles, mais doivent être évoquées si le mal de gorge persiste plusieurs semaines sans amélioration.

Un mal de gorge peut avoir de multiples origines. Les infections virales sont les plus fréquentes et bénignes, les infections bactériennes nécessitent parfois des antibiotiques, tandis que les facteurs irritatifs et causes particulières demandent une approche ciblée. Identifier la cause est donc essentiel pour adopter le bon traitement et savoir quand consulter.

Symptômes associés à surveiller

Un mal de gorge ne survient pas toujours seul. Souvent, il s’accompagne de signes cliniques associés qui orientent le diagnostic et permettent de différencier une infection virale d’une infection bactérienne ou d’un simple facteur irritatif. Observer ces symptômes est donc essentiel pour savoir quand il est nécessaire de consulter un médecin.

Fièvre et ganglions

L’association d’un mal de gorge avec une fièvre élevée (souvent supérieure à 38,5 °C) et des ganglions cervicaux douloureux oriente vers une origine bactérienne, notamment une angine à streptocoque. Les ganglions, situés sous la mâchoire et dans le cou, sont palpables, parfois sensibles, car ils réagissent à l’infection.

Dans le cas d’une infection virale, la fièvre est souvent plus modérée (autour de 38 °C) et les ganglions sont moins marqués. Toutefois, chez les enfants comme chez les adultes, la persistance d’une forte fièvre accompagnée de ganglions sensibles doit alerter et conduire à une consultation médicale rapide.

Douleur à la déglutition

La douleur ou difficulté à avaler (odynophagie) est l’un des symptômes les plus fréquents lors d’un mal de gorge. Elle peut aller de simples picotements à une véritable incapacité à s’alimenter ou à boire.

  • Dans une infection virale (rhume, grippe, Covid-19), la gêne est souvent modérée, diffuse et associée à d’autres signes comme la toux et l’écoulement nasal.

  • Dans une angine bactérienne, la douleur est brutale, intense et parfois unilatérale, rendant chaque déglutition particulièrement douloureuse.

  • Dans certains cas, notamment lors d’un abcès péri-amygdalien, la douleur est asymétrique, très forte, et s’accompagne de difficultés à ouvrir la bouche ou à parler normalement.

Une odynophagie sévère, empêchant l’alimentation et l’hydratation, est un signal d’alerte justifiant une prise en charge médicale urgente.

Gorge rouge, amygdales gonflées

Une inflammation visible de la gorge est un signe clé. L’examen de la bouche permet souvent de distinguer différentes situations :

  • Une gorge rouge diffuse avec des amygdales légèrement gonflées est typique d’une infection virale (rhinopharyngite, grippe).

  • Des amygdales volumineuses, très rouges, parfois recouvertes de plaques blanches ou jaunâtres, orientent vers une angine bactérienne. Ces dépôts blanchâtres ne doivent pas être confondus avec de simples sécrétions virales.

  • Dans certains cas, notamment lors d’une mononucléose infectieuse (virus Epstein-Barr), les amygdales peuvent être recouvertes de larges membranes blanchâtres, associées à une fatigue intense et à des ganglions multiples.

La présence de dépôts blancs sur les amygdales doit inciter à consulter afin de réaliser un TROD angine (test de diagnostic rapide) et confirmer ou non une origine bactérienne.

 

Toux, écoulement nasal

Lorsque le mal de gorge est accompagné de toux et de nez qui coule, l’origine est généralement virale. Ces signes orientent davantage vers :

  • Un rhume (rhinopharyngite), caractérisé par une gorge irritée, un écoulement nasal clair et parfois une toux sèche.

  • Une grippe, où le mal de gorge est associé à une fièvre brutale, une fatigue intense et des courbatures.

  • Une Covid-19, où le mal de gorge peut s’accompagner de toux persistante, fatigue et perte de l’odorat.

Ces manifestations s’opposent à l’angine bactérienne, où la gorge est douloureuse sans écoulement nasal ni toux. C’est d’ailleurs un critère utilisé par les médecins pour orienter le diagnostic.


Surveiller les symptômes associés au mal de gorge est essentiel pour orienter le diagnostic. La fièvre élevée et les ganglions douloureux évoquent une origine bactérienne, tandis que la toux et l’écoulement nasal pointent vers une cause virale. Une gorge rouge avec dépôts blancs doit inciter à consulter, car elle peut signaler une angine bactérienne nécessitant un traitement spécifique.

Mal de gorge que faire : premiers gestes à la maison

Lorsqu’un mal de gorge survient, il est souvent possible d’atténuer l’inconfort grâce à des gestes simples, directement applicables à la maison. Ces mesures ne remplacent pas un avis médical en cas de symptômes persistants ou inquiétants, mais elles permettent d’améliorer rapidement la situation et de limiter l’aggravation.

Repos et hydratation

Le repos est l’un des piliers de la récupération. En cas d’infection virale (comme une rhinopharyngite ou une angine virale), l’organisme a besoin d’énergie pour combattre le virus. S’accorder du repos, éviter le surmenage et dormir suffisamment favorisent donc une guérison plus rapide.

En parallèle, l’hydratation joue un rôle essentiel. Boire beaucoup d’eau, mais aussi des bouillons chauds ou des tisanes, aide à :

  • Fluidifier les sécrétions et faciliter leur évacuation.

  • Maintenir la muqueuse de la gorge hydratée, réduisant ainsi la douleur et l’irritation.

  • Soutenir l’immunité grâce à l’apport de liquides et minéraux.

Les boissons chaudes sont particulièrement utiles car leur chaleur procure un effet apaisant immédiat sur les muqueuses irritées.

Gargarismes

Les gargarismes sont une méthode simple et efficace pour calmer l’inflammation locale de la gorge.

  • Le plus classique consiste à utiliser de l’eau salée tiède (une demi-cuillère à café de sel dans un verre d’eau). Chez l’adulte, des gargarismes à l’eau salée tiède peuvent soulager la gêne ; ils sont à éviter chez l’enfant. 

  • Des infusions de thym, traditionnellement utilisées, peuvent aussi être utilisées en gargarisme.

  • L’ajout de miel dans l’infusion accentue l’effet calmant et adoucissant.

Faire des gargarismes plusieurs fois par jour permet de diminuer la douleur, d’assainir la gorge et de faciliter la déglutition.

 

Boissons chaudes au miel

Le miel est un allié reconnu contre les maux de gorge. Ses propriétés adoucissantes et légèrement antiseptiques en font un remède naturel très apprécié.

  • Une tisane chaude au miel et au citron apaise l’irritation, hydrate les muqueuses et procure une sensation de confort.

  • Le miel peut également être consommé directement (une cuillère pure), notamment avant de dormir, pour calmer les irritations nocturnes et limiter la toux sèche.

Attention toutefois : le miel est contre-indiqué chez les enfants de moins d’un an, en raison du risque de botulisme infantile.

Humidifier l’air et éviter le tabac

Un air trop sec est souvent un facteur aggravant du mal de gorge. L’hiver, avec le chauffage, les muqueuses respiratoires s’assèchent rapidement, rendant la douleur plus intense. Pour améliorer le confort :

  • Utiliser un humidificateur d’air dans la chambre.

  • Placer un bol d’eau chaude ou un linge humide près d’un radiateur pour maintenir une atmosphère plus douce.

  • Aérer régulièrement pour renouveler l’air intérieur.

Le tabac et la fumée passive irritent fortement la gorge et retardent la guérison. Il est donc conseillé d’éviter totalement la cigarette pendant la période d’irritation, voire d’en profiter pour réduire ou arrêter sa consommation.

Pour soulager un mal de gorge à la maison, il est recommandé de miser sur des gestes simples mais efficaces : repos, hydratation régulière, gargarismes, miel et air humidifié. Ces mesures naturelles permettent de calmer l’irritation et de soutenir le processus de guérison, surtout lorsqu’il s’agit d’une infection virale bénigne.


Mal de gorge que faire ? Symptômes et traitement

 


Traitements médicamenteux disponibles

Le mal de gorge, bien que souvent bénin, peut être très inconfortable. Si les remèdes maison permettent de soulager une partie des symptômes, l’usage de médicaments reste parfois nécessaire pour réduire la douleur, la fièvre ou traiter une infection bactérienne avérée. Toutefois, il est essentiel de respecter les recommandations médicales et de ne pas recourir à l’automédication de manière abusive.

Antalgiques

Les antalgiques constituent le traitement de première intention en cas de mal de gorge accompagné de douleur ou de fièvre.

  • Le paracétamol est le médicament le plus recommandé. Selon l’Assurance Maladie, il soulage efficacement la douleur et abaisse la fièvre, tout en présentant peu d’effets secondaires lorsqu’il est utilisé selon la posologie.

  • Éviter les AINS (ibuprofène, kétoprofène). S’ils sont jugés nécessaires, les utiliser uniquement sur avis médical, à la dose minimale et pour la durée la plus courte. 

Précaution importante : il est impératif de respecter les doses indiquées et de ne pas combiner plusieurs médicaments contenant du paracétamol, au risque d’entraîner une toxicité hépatique.

Pastilles et sprays

Les pastilles à sucer et les sprays locaux font partie des solutions en vente libre les plus utilisées. Leur action repose principalement sur le soulagement symptomatique :

  • Ils lubrifient la gorge, réduisant ainsi la sensation de sécheresse et l’irritation.

  • Certains contiennent des substances adoucissantes (miel, plantes, glycérol) ou légèrement anesthésiantes (lidocaïne, benzocaïne), apportant un soulagement rapide.

  • D’autres associent des agents antiseptiques destinés à limiter la prolifération microbienne, même si leur efficacité sur la durée de la maladie reste limitée.

Ces traitements n’ont pas d’effet curatif sur l’infection virale ou bactérienne mais contribuent à améliorer le confort quotidien, en particulier pour réduire la douleur lors de la déglutition.

Antibiotiques

Contrairement à une idée reçue, les antibiotiques ne doivent pas être utilisés systématiquement en cas de mal de gorge.

  • Dans la grande majorité des cas, le mal de gorge est viral (rhume, grippe, Covid-19, etc.) et les antibiotiques sont totalement inefficaces.

  • Ils ne sont indiqués que lorsqu’une angine bactérienne est confirmée, notamment par un test de diagnostic rapide (TROD angine), qui permet d’identifier la présence du streptocoque A.

  • L’utilisation inappropriée d’antibiotiques contribue au phénomène mondial de résistance bactérienne, un problème majeur de santé publique souligné par la Haute Autorité de Santé (HAS).

Ainsi, seule une consultation médicale peut déterminer si un traitement antibiotique est justifié.



Cas particuliers

Certaines situations nécessitent une prudence particulière dans le choix des médicaments :

  • Chez les enfants : les doses de paracétamol et d’ibuprofène doivent être adaptées au poids, et certains sprays ou pastilles sont contre-indiqués chez les plus jeunes.

  • Chez la femme enceinte : le paracétamol reste l’option la plus sûre. Les AINS (dont l’ibuprofène) sont contre-indiqués dès le début du 6ᵉ mois (24 SA), même en prise unique ; avant 24 SA, les éviter et n’envisager qu’après avis médical.

  • Chez les personnes âgées ou fragiles : la surveillance médicale est indispensable, car la prise de certains médicaments peut interagir avec d’autres traitements chroniques (anticoagulants, anti-hypertenseurs…).

  • Chez les patients immunodéprimés : un simple mal de gorge peut être le signe d’une infection plus sérieuse, nécessitant une consultation sans délai.

En résumé :

  • Le paracétamol est l’antalgique/antipyrétique de première intention. Éviter les AINS en cas de suspicion d’infection ORL ; s’ils sont nécessaires, les prendre sur avis médical et pour ≤ 3 jours.

  • Pastilles et sprays apportent un soulagement local mais ne traitent pas la cause.

  • Antibiotiques uniquement en cas de diagnostic confirmé d’angine bactérienne.

  • Les populations à risque doivent consulter un médecin avant tout traitement.

 

Quand consulter un médecin ?

Dans la plupart des cas, un mal de gorge disparaît spontanément en quelques jours grâce au repos et à des mesures simples. Toutefois, certains signes doivent alerter et justifient une consultation médicale.

  • Consultez si le mal de gorge ne régresse pas après 5 jours d’automédication (ou 2 jours chez l’enfant). 

  • En cas de fièvre élevée persistante, consultez rapidement un médecin. L’origine bactérienne d’une angine ne peut être affirmée qu’en cas de TDR positif

  • Les difficultés à respirer ou avaler, ainsi qu’une douleur très intense, représentent des signes de gravité qui imposent un avis médical urgent.

  • Une gorge très enflée ou la présence de dépôts blancs sur les amygdales orientent vers une angine bactérienne, qui doit être confirmée par un test rapide (TROD angine) avant toute prescription d’antibiotiques.

  • Les enfants, les femmes enceintes et les personnes immunodéprimées nécessitent une attention particulière : une infection bénigne peut évoluer plus rapidement vers une complication.

En cas de doute ou si obtenir un rendez-vous rapidement en cabinet est difficile, la  téléconsultation via Medadom permet d’accéder à un avis médical fiable et, si nécessaire, à une prescription adaptée.



Prévenir les maux de gorge

Même si la majorité des maux de gorge sont bénins, il est possible de réduire leur fréquence grâce à quelques gestes simples de prévention.

Un des réflexes les plus efficaces reste de se laver les mains régulièrement avec de l’eau et du savon ou une solution hydroalcoolique. Les virus responsables des infections respiratoires se transmettent facilement par contact, d’où l’importance de ce geste d’hygiène, notamment avant les repas ou après un trajet en transport en commun.

Il est également conseillé de ne pas partager verres, couverts ou bouteilles, en particulier en période hivernale. Ces objets du quotidien sont souvent vecteurs de contamination entre proches.

Le renforcement du système immunitaire joue aussi un rôle clé. Une alimentation variée et équilibrée, riche en fruits et légumes apportant vitamines et antioxydants, contribue à mieux résister aux infections. Un sommeil suffisant (7 à 8 heures par nuit) et une activité physique régulière soutiennent aussi les défenses naturelles de l’organisme.

En hiver, il est important de protéger ses voies respiratoires. Porter une écharpe permet de limiter l’exposition directe au froid et à l’air sec, qui fragilisent la muqueuse de la gorge. De plus, maintenir un taux d’humidité suffisant à l’intérieur (en utilisant un humidificateur si besoin) aide à prévenir les irritations.

Enfin, il est recommandé d’éviter le tabac et la fumée passive, qui agressent les voies respiratoires et augmentent le risque d’irritations chroniques. De même, rester éloigné des environnements trop secs ou trop pollués contribue à préserver une gorge en bonne santé.

Adopter ces habitudes simples au quotidien permet non seulement de limiter les maux de gorge, mais aussi de réduire les infections respiratoires de manière générale.

FAQ : Questions fréquentes sur le mal de gorge


Mal de gorge persistant : que faire ?

Consultez votre médecin traitant si votre mal de gorge ne régresse pas après cinq jours d’automédication.


Quelle différence entre viral et bactérien ?

La distinction ne se fait pas sur un unique signe isolé. Elle repose sur un ensemble de critères cliniques et doit être confirmée par un test de diagnostic rapide (TROD).

Comment soulager rapidement ?
Repos, hydratation, boissons chaudes, pastilles, antalgiques si besoin.


Mal de gorge sans fièvre : est-ce grave ?

Non, souvent lié à une irritation. Mais consultez si persistant.


Mal de gorge et toux : que faire ?

Les lavages de nez et boissons chaudes aident à réduire les symptômes.

 

Ce qu’il faut retenir

Le mal de gorge est fréquent et le plus souvent bénin. En adoptant de simples mesures (repos, hydratation, remèdes naturels), on soulage rapidement les symptômes. Les antalgiques et sprays peuvent aider, mais les antibiotiques ne sont utiles que dans certains cas.

En cas de fièvre élevée, de douleurs persistantes ou de difficultés à avaler, il est conseillé de consulter un médecin. Et si un rendez-vous n’est pas disponible rapidement, la téléconsultation Medadom constitue une solution pratique et sécurisée.



Sources :