À l’étranger comme en France, des centaines de cas de piqûres en soirée ont d’ores et déjà été répertoriées, en boîte de nuit ou encore en festival. Le contenu des seringues étant le plus souvent inconnu, ces agressions nécessitent une prise en charge systématique si vous en êtes victime.
Vous avez besoin de consulter mais votre médecin n'est pas disponible ? Les médecins partenaires MEDADOM sont disponibles 7j/7.
Quelle est cette polémique à propos des piqûres en soirée ?
Que contiennent les piqûres ?
Le contenu des seringues est difficile à connaître, notamment parce que les cas sont en général pris en charge le lendemain de la soirée, lorsque les victimes s’en aperçoivent en voyant une trace de piqûre sur leur corps.
Les symptômes décrits par certains peuvent faire penser à certaines substances psychoactives. Les vertiges, malaises, trous noirs etc. peuvent faire penser au GHB / GBL, la drogue du violeur. Néanmoins, à ce jour aucune analyse de sang n’a révélé la présence de cette substance.
D’autres victimes qui parfois s’en aperçoivent tout de suite en sentant une piqûre lors de la soirée, ne ressentent pourtant pas de symptômes particuliers. Mais dans tous les cas une prise en charge est nécessaire.
Quels sont les dangers ?
L’identité de la substance injectée à votre insu étant le plus souvent inconnue, les dangers sont multiples. Ayez les bons réflexes si vous êtes victimes d’une agression à la seringue : appelez les urgences au 112, 18,ou 15, prévenez la police au 17 et informez également les organisateurs de la soirée, si vous êtes en boîte de nuit ou en festival par exemple.
En cas de piqûre en soirée, vous pouvez ressentir des symptômes qui vous font penser avoir été drogué :
Attention : Il est également possible que les symptômes de la piqûre soient plus graves. Certaines personnes souffrent de coma ou d’évanouissement.
Dans le cas des agressions à la seringue, il est préférable de recevoir le traitement de prévention du VIH: le TasP (de l’anglais “Treatment as Prevention”) dans la mesure où ne connaissant pas le contenu de la seringue, vous pourriez avoir été exposé au virus.
Sans rendez-vous disponible, consultez un de nos médecins MEDADOM et posez toutes vos questions :
Pourquoi les agresseurs piquent-ils ?
Aucune interpellation n’a conduit ce jour à une mise en examen, rendant les causes de ces agressions inconnues. Une des hypothèses avancées est la volonté de droguer les victimes, cela peut être le cas de la part d’agresseurs sexuels. D’autres avancent l’hypothèse d’une démarche visant simplement à propager la peur.
Récemment, la Direction générale de la police nationale (DGPN) a publié un rapport qui répertorie le nombre de plaintes effectives et de victimes supposées, ainsi que les symptômes pouvant être ressentis. La stratégie de protection des personnes en soirée pour éviter les piqûres y est également exposée. Elle prévoit notamment un plan de contrôle renforcé et de fouilles surprises dans des lieux de fête.
Comment réagir en cas de piqûre ?
Quels sont les réflexes à adopter ?
Observez d’éventuelles marques de piqûres (rougeurs, points rouges) et des bleus qui apparaîtraient sur votre corps, notamment les zones plus à risque : bras, cuisses et fesses, voire abdomen et dos et hanches.
Si vous soupçonnez une agression à la seringue, rendez-vous au commissariat pour déposer plainte, ou aux services d’urgence, notamment en cas de symptômes. Le service d’urgences médico-judiciaires vous confirmera si vous avez été piqué, et les preuves seront répertoriées.
Il est important de ne pas perdre de temps pour améliorer les chances d’identifier la substance qui vous a été injectée si c’est le cas.
Au commissariat ou aux urgences classiques, un médecin vous examinera pour attester des traces de piqûre, et réaliser le cas échéant des examens complémentaires ainsi que des analyses de sang afin de rechercher la substance injectée.
Un conseil si vous pensez être victime : n’urinez pas avant d’avoir été pris en charge afin d’augmenter les chances de détection d’une drogue, la substance pouvant n’être détectable que peu de temps.
À moyen terme, des dépistages d'infections sexuellement transmissibles (IST) seront réalisés pendant quelques mois après avoir été agressé à la seringue. En effet, le VIH par exemple ne se détecte que 2 à 3 mois après la prise de risque, c’est pourquoi vous serez suivi dans le temps pour vérifier que vous êtes séronégatif. De la même manière, d’autres IST seront surveillées pour s’assurer que vous ne les avez pas contractées (hépatites, etc.).
Comment se protéger des piqûres ?
Les conseils génériques en soirée en boîte de nuit ou en festival sont bien évidemment applicables en prévention des piqûres :
surveiller ses amis et ses consommations,
faire attention aux autres,
ne pas perdre de vue ses amis,
prévenir quelqu’un en cas de malaise,
vérifier les traces sur son corps si on sent une piqûre soudaine.
La prévention des agressions à la seringue passe également par la sensibilisation des organisateurs et gérants de clubs, boîtes de nuits et festivals, ce derniers devant mettre en place des mesures renforcées pour garantir la sécurité de leurs clients.
Piqûre en soirée : comment réagir ?
À l’étranger comme en France, des centaines de cas de piqûres en soirée ont d’ores et déjà été répertoriées, en boîte de nuit ou encore en festival. Le contenu des seringues étant le plus souvent inconnu, ces agressions nécessitent une prise en charge systématique si vous en êtes victime.
Vous avez besoin de consulter mais votre médecin n'est pas disponible ? Les médecins partenaires MEDADOM sont disponibles 7j/7.
Quelle est cette polémique à propos des piqûres en soirée ?
Que contiennent les piqûres ?
Le contenu des seringues est difficile à connaître, notamment parce que les cas sont en général pris en charge le lendemain de la soirée, lorsque les victimes s’en aperçoivent en voyant une trace de piqûre sur leur corps.
Les symptômes décrits par certains peuvent faire penser à certaines substances psychoactives. Les vertiges, malaises, trous noirs etc. peuvent faire penser au GHB / GBL, la drogue du violeur. Néanmoins, à ce jour aucune analyse de sang n’a révélé la présence de cette substance.
D’autres victimes qui parfois s’en aperçoivent tout de suite en sentant une piqûre lors de la soirée, ne ressentent pourtant pas de symptômes particuliers. Mais dans tous les cas une prise en charge est nécessaire.
Quels sont les dangers ?
L’identité de la substance injectée à votre insu étant le plus souvent inconnue, les dangers sont multiples. Ayez les bons réflexes si vous êtes victimes d’une agression à la seringue : appelez les urgences au 112, 18,ou 15, prévenez la police au 17 et informez également les organisateurs de la soirée, si vous êtes en boîte de nuit ou en festival par exemple.
En cas de piqûre en soirée, vous pouvez ressentir des symptômes qui vous font penser avoir été drogué :
Dans le cas des agressions à la seringue, il est préférable de recevoir le traitement de prévention du VIH : le TasP (de l’anglais “Treatment as Prevention”) dans la mesure où ne connaissant pas le contenu de la seringue, vous pourriez avoir été exposé au virus.
Sans rendez-vous disponible, consultez un de nos médecins MEDADOM et posez toutes vos questions :
Pourquoi les agresseurs piquent-ils ?
Aucune interpellation n’a conduit ce jour à une mise en examen, rendant les causes de ces agressions inconnues. Une des hypothèses avancées est la volonté de droguer les victimes, cela peut être le cas de la part d’agresseurs sexuels. D’autres avancent l’hypothèse d’une démarche visant simplement à propager la peur.
Récemment, la Direction générale de la police nationale (DGPN) a publié un rapport qui répertorie le nombre de plaintes effectives et de victimes supposées, ainsi que les symptômes pouvant être ressentis. La stratégie de protection des personnes en soirée pour éviter les piqûres y est également exposée. Elle prévoit notamment un plan de contrôle renforcé et de fouilles surprises dans des lieux de fête.
Comment réagir en cas de piqûre ?
Quels sont les réflexes à adopter ?
Observez d’éventuelles marques de piqûres (rougeurs, points rouges) et des bleus qui apparaîtraient sur votre corps, notamment les zones plus à risque : bras, cuisses et fesses, voire abdomen et dos et hanches.
Si vous soupçonnez une agression à la seringue, rendez-vous au commissariat pour déposer plainte, ou aux services d’urgence, notamment en cas de symptômes. Le service d’urgences médico-judiciaires vous confirmera si vous avez été piqué, et les preuves seront répertoriées.
Des conseils sur les étapes à réaliser ainsi que des documents de prévention sont mis à disposition par l'Agence régionale de Santé Nouvelle-Aquitaine.
Comment savoir si on a été piqué ?
Il est important de ne pas perdre de temps pour améliorer les chances d’identifier la substance qui vous a été injectée si c’est le cas.
Au commissariat ou aux urgences classiques, un médecin vous examinera pour attester des traces de piqûre, et réaliser le cas échéant des examens complémentaires ainsi que des analyses de sang afin de rechercher la substance injectée.
À moyen terme, des dépistages d'infections sexuellement transmissibles (IST) seront réalisés pendant quelques mois après avoir été agressé à la seringue. En effet, le VIH par exemple ne se détecte que 2 à 3 mois après la prise de risque, c’est pourquoi vous serez suivi dans le temps pour vérifier que vous êtes séronégatif. De la même manière, d’autres IST seront surveillées pour s’assurer que vous ne les avez pas contractées (hépatites, etc.).
Comment se protéger des piqûres ?
Les conseils génériques en soirée en boîte de nuit ou en festival sont bien évidemment applicables en prévention des piqûres :
La prévention des agressions à la seringue passe également par la sensibilisation des organisateurs et gérants de clubs, boîtes de nuits et festivals, ce derniers devant mettre en place des mesures renforcées pour garantir la sécurité de leurs clients.
Sources :
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