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Quand le sport devient un soutien mental

Rédigé par L'équipe de rédaction de MEDADOM | 09/02/21 13:44

L’activité physique nous fait du bien ! Au corps oui, mais aussi et surtout à la tête. Il permet de se libérer des tensions quotidiennes tout en provoquant une sensation de bien-être. Quels sont les mécanismes en jeu et comment influent-ils sur notre mental ?

 

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Le sport stimule des sphères bien spécifiques de notre cerveau

L’exercice physique favorise l’apparition de nouvelles cellules cérébrales tout en luttant contre le stress oxydatif

Anxiété, fatigue, inflammation, mémoire,… Certains neurotransmetteurs permettent de transmettre les informations chimiques d’un neurone à l’autre et jouent un rôle prépondérant dans ces mécanismes. On parle notamment de :

  • Sérotonine : neurotransmetteur issu de la transformation du tryptophane, cette molécule intervient dans la régulation du sommeil, de l’état moral et dans la production d’hormones.  

  • Endorphines : décrites comme les hormones du bonheur, leur action analgésique peut aussi s’avérer euphorisante*. La production d’endorphines est directement liée à la nature du sport pratiqué : jogging, vélo, natation, ski de fond… et la durée/ intensité de l’effort.

  • Cortisol : sécrétée après quelques minutes d’activité, cette hormone du stress a une fonction centrale dans la mise à disposition d’énergie sous forme de glucose. Elle possède également un rôle anti-inflammatoire comme c'est le cas de certaines vitamines.

  • GABA : véritable centre de contrôle de l’anxiété, ce neurotransmetteur a un rôle inhibiteur et diminue l’activité des neurones sur lesquels il se fixe. La théanine contenue dans le thé pourrait augmenter l’activité du GABA.

Connaissez-vous le “runner’s high” ? Cette euphorie du coureur se manifeste principalement pendant une course longue. Elle désigne un état de bien-être sans douleur et euphorique qui procure au sportif ou la sportive une sensation d'invincibilité. Le sportif a ainsi l’impression de pouvoir continuer de courir indéfiniment !

 

 

 

Le sport comme anxiolytique ?


Un déséquilibre hormonal peut amener à des troubles mentaux. La libération excessive de cortisol associée à un déficit en neurotransmetteurs de type sérotonine, noradrénaline ou dopamine provoque un débalancement agissant directement sur la sphère psychique. Il est possible de réguler cette dysbiose à l’aide d’une pratique sportive régulière. 

Le sport sur ordonnance pourrait être une solution facilitatrice. Toutefois, malgré la mise en place de mesures en 2017, cette pratique demeure peu commune. Cela est d’autant plus vrai lorsque la santé psychique est en cause.

Le sport est pourtant de plus en plus reconnu par les communautés scientifiques comme un allié naturel pour reconnecter le corps et l'esprit. L’Association européenne de psychiatrie (European Psychiatric Association, EPA) a d’ailleurs formulé de nouvelles recommandations alliant programme d’activité physique structuré, médication et psychothérapie.

 

 



Le sport ne se résume pas à la pousse d'haltères : misez sur la régularité !

Nombre d’activités physiques permettent un dépassement de soi. Même s’il est “doux”, l’exercice peut soulager certaines douleurs chroniques. La pratique de 150 minutes de sport d'intensité modérée à vigoureuse, aurait ainsi un impact positif chez les personnes atteintes d'un trouble dépressif ou schizophrénique. Sur le long terme, l’exercice physique permettrait également de limiter le risque de rechute. Yoga, course à pied, marche rapide, pilates, aquagym, méditation, danse… les possibilités sont infinies !

Le mieux est aussi l’ennemi du bien. Un exercice trop long peut nuire à la productivité si celui-ci est effectué avant ou pendant les horaires de travail. Évitez donc le surentraînement ou les semi-marathons sur la pause déjeuner. Privilégiez de courtes sessions d’une trentaine de minutes 2 à 3 fois par semaine et hydratez-vous abondamment (minimum 8 verres d’eau/ jour) !

 

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