Le saviez-vous ? Le gouvernement a prolongé le remboursement intégral de la téléconsultation par l'Assurance maladie jusqu'au 30 avril 2022.
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Certes, la covid-19 est une maladie virale, la prise d'antibiotique n'est donc pas indiquée. Toutefois, des traitements et conseils symptomatiques peuvent vous permettre d'améliorer votre état de santé et vous aider à surmonter l'affection.
Par ailleurs, en téléconsultation, le médecin peut également déceler un signe de gravité et vous orienter vers un service adapté (cabinet de ville ou urgences).
Lors des différents confinements, les patients et professionnels de santé ont recouru massivement à la téléconsultation de par les avantages mentionnés plus haut. Ainsi, la crise sanitaire a été non seulement un catalyseur pour la télémédecine et la téléconsultation, mais a également entériné ces pratiques dans le système de santé.
Selon un étude parue le 18 janvier 2022 par l’Institut économique Molinari, les téléconsultations représentent aujourd'hui 5% des consultations totales des médecins généralistes et des dentistes. Ainsi, la nouvelle vague de coronavirus n'a pas engendré un nouveau recours massif à la téléconsultation alors que dans le dernier baromètre de télémédecine de l'Agence du numérique en santé (ANS) par Odoxa de janvier 2021, 7 patients sur 10 s'estimaient prêts à recourir à la télémédecine si leur médecin leur proposait. Un aubaine pour les patients qui renoncent aux soins si leur médecin est indisponible et qui ne trouvent pas de médecin rapidement.
Pourtant, selon cette même étude, doubler la proportion de téléconsultation, en passant de 5 à 10% permettrait d'économiser 1 milliard d'euros (près de 50% proviendrait des frais fixes des consultations et des économies liées à la téléexpertise, 25% des coûts de transports en moins et 25% d'économies en lien avec le fonctionnement des services d'urgences).