Le sevrage alcoolique est un parcours qu'il est difficile voire inenvisageable d'entamer seul. De nombreuses possibilités d'action s'offrent à vous si vous souhaitez arrêter, ou bien aider un proche qui en souffre. Tour d'horizon des aides extérieures pour améliorer les chances de succès dans le sevrage.
Vous avez besoin de consulter mais votre médecin n'est pas disponible ? Les médecins partenaires MEDADOM sont disponibles 7j/7.
Être alcoolique est une situation qui peut générer beaucoup de souffrance au quotidien. Les étapes pour en sortir sont souvent compliquées, mais la meilleure chance pour vous d'en sortir est de commencer par augmenter votre motivation, et préparer votre arrêt.
En effet, le sevrage alcoolique est une décision qui doit être murie et réfléchie, Prenez le temps de travailler sur vos motivations à diminuer / arrêter l'alcool.. Acceptez l'idée qu'il vous faudra du temps, et sans doute de l'aide pour surmonter les difficultés liées au sevrage. Surtout, gardez espoir : chaque jour, des personnes entament une démarche de sevrage et arrivent à reprendre une vie normal, sans alcool.
Cependant, le sevrage alcoolique ne dépend pas seulement de votre volonté. Deux processus majeurs sont impliqués dans l'alcoolisme et doivent être traités pour avoir une chance de sevrage réussi :
Traiter la tolérance et la dépendance alcooliques passe ainsi le plus souvent par un suivi médical. De nombreuses structures d'accompagnement spécialisée peuvent vous accompagner dans cette démarche. Prenez rendez-vous avec votre médecin traitant pour qu'il vous orienter vers celle qui se trouve la plus proche de chez vous.
Cassez les idées reçues ou vos propres peur vis-à-vis de la prise en charge et le sevrage alcoolique : ce n'est pas un aveu de faiblesse que de vous faire aider, mais au contraire, une preuve de courage. Il est également facile d'accéder à une prise en charge si cela vous inquiète. Enfin, soyez sûr que l'efficacité de la prise en charge est réelle.
Si vous craignez d'en parler de visu à votre médecin, optez pour la téléconsultation.
Consultez sans rendez-vous un de nos médecins MEDADOM et posez toutes vos questions :
Les structures qui permettent un accompagnement gratuit et efficace sont des établissements spécialisés en addictologie. C’est le cas par exemple des Centres de soins, d'accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA), présents partout en France.
Trouver l'aide qui vous correspond est important : de nombreuses structures spécialisées peuvent vous accompagner, mais il sera primordial de développer une relation de confiance avec les professionnels vous épaulant dans le sevrage alcoolique.
Le sevrage sera basé sur des principes clés tels que :
Si vous réfléchissez actuellement à réduire votre consommation d'alcool ou à entamer un sevrage alcoolique mais que vous n'êtes pas encore prêt à consulter, voici quelques conseils qui pourront également vous aider :
Les alcooliques anonymes est une association bénévole, née aux Etats-Unis et permettant des échanges et du soutien entre personnes qui ont entamé un sevrage. Les réunions se déroulent le plus souvent dans un local fixe.
Une réunion dure environ 1h - 1h15, est se compose d'un petit groupe d'alcooliques abstinents, dès 2 personnes (nombre suffisant pour composer un groupe), et jusqu'à une quinzaine. A chaque début de séance, un tour de salle est proposé ainsi que des échanges autour d'un thème précis selon les idées des modérateurs.
Lorsqu'une nouvelle personne rejoint un groupe, d'alcooliques anonymes, un membre du groupe, pour l'accueillir, peut apporter son témoignage. La méthode et le fonctionnement du groupe sont également présentés.
Vous pouvez rechercher si des réunions sont programmées près de chez vous (ou en ligne / visioconférence) en vous rendant sur le site internet des alcooliques anonymes.
Le soutien que vous pouvez apporter dépend du stade dans lequel votre proche se situe dans son processus de changement de comportement :
Beaucoup se posent également la question de "comment aider un alcoolique qui ne veut pas se soigner". Malheureusement, si votre proche n'a pas pris sa décision ou n'a pas conscience de l'ampleur du problème, vous ne pourrez pas faire grand chose. C'est une démarche individuelle qui doit suivre une réelle prise de conscience.
Enfin, laissez votre proche le soin de vous formuler (ou non) une demande d’aide. Respectez ses besoins ainsi que ses capacités de changement, son rythme et ses réticences, ses objectifs. Soyez conscient du fait qu'il tend à rechercher un niveau de consommation lui permettant une qualité de vie acceptable, un équilibre qu'il est important de ne pas bousculer.
Si un danger est imminent en raison du comportement de votre proche alcoolique (violence, négligence, prise de risque, etc.), il est important de vous protéger vous-même. SI c'est le cas, appelez le numéro d'appel d'urgence 112 ou la police au 17.
Sources :