Avez-vous déjà essayé de vous passer de votre smartphone pendant une journée ? Si c’est le cas, vous vous êtes peut-être déjà rendu compte de la place que les écrans prennent dans votre vie. Ne pas pouvoir s’en passer porte un nom : l'addiction aux écrans. Découvrez les signes et les moyens de prévention dans cet article.
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Les écrans sont présents dans tous les secteurs de notre vie du 21ème siècle : le travail, les loisirs, l’amitié, l’amour, les achats, l’éducation, la santé, etc.
Les objets connectés renforcent un peu plus cette tendance, en rendant votre téléphone indispensable pour de nombreuses activités :
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) reconnaît seulement à ce jour comme addiction la dépendance aux jeux vidéos en ligne, qui fait partie des problèmes liés aux écrans. De nombreuses personnes souffrent aujourd’hui de rapports compulsifs vis-à-vis de leur smartphone, des réseaux sociaux, etc.
L'utilisation de tous ces supports peut être excessive voire problématique quand la part qu’elle prend dans votre vie vous impacte négativement dans vos relations sociales, de travail, votre sommeil ou encore votre bien être.
Le saviez-vous ? Dans la liste des nombreuses phobies, la nomophobie est la peur panique de ne pas avoir sur soi son smartphone.
Plusieurs signes doivent vous préoccuper d'une utilisation excessive des écrans :
Il n’existe pas de seuil d’heures passées sur les écrans à partir duquel on considère si oui ou non vous souffrez d’addiction aux écrans. Le seul critère vous permettant d’en avoir le cœur net, au-delà des signes de manque évoqués précédemment, est l’impact sur votre vie sociale.
En effet, le signe le plus évocateur d’une addiction aux écrans est une diminution de la qualité de vos relations dans la vraie vie : avoir moins de liens sociaux, vous couper de vos amis, de votre famille, etc. Si vous remarquez que vous perdez vos liens sociaux “réels” à cause des écrans, vous souffrez sans doute de cette addiction. Si vous êtes parents, vous pouvez repérez l’addiction aux écrans de vos ados ou de vos enfants par cette même observation.
Le sommeil est aussi un signe évocateur. Aujourd’hui en France, le temps de sommeil moyen est inférieur à 7 heures, et ce notamment à cause du temps passé sur les écrans, qui prend de plus en plus de place. Le temps alloué pour les discussions, la réflexion et le sommeil est de moins en moins important.
Il est recommandé par l'Association Française de Pédiatrie Ambulatoire (AFPA) d’interdire tout écran à votre enfant avant ses 3 ans pour favoriser son développement et surtout pour faire dès le plus jeune âge de la prévention de l’addiction aux écrans.
Après 3 ans, il faudrait limiter à 1 heure maximum le temps que votre enfant passe devant les écrans et ce jusqu’à l’âge de 6 ans, puis 2 heures maximum jusqu’à 9 ans, et enfin 3 heures maximum passé cet âge. Ainsi, l’addiction aux écrans peut être prévenue également chez votre adolescent en limitant le temps passé à 3 heures maximum par jour et si possible tout au long de la vie.
L’addiction aux écrans peut causer de nombreux problèmes et affecter :
Chez les enfants, l’addiction aux écrans peut entraîner un retard de développement :
Pour vous aider à diminuer le temps passé sur les écrans, ou aider un ado face à l’addiction aux écrans, voici quelques recommandations :
Des applications sont spécialement dédiées au suivi du temps passé sur vos écrans sur lesquelles vous pouvez poser une limite de temps passé par jour pour vous aider à contrôler votre activité via un système de blocage.
Un arrêt brutal des écrans est à considérer sérieusement pour que votre enfant ou votre ado puisse retrouver un fonctionnement normal et développer des interactions. En France, il existe des consultations pédiatriques spécialisées dans la surexposition des enfants aux écrans.
Si vous êtes parents et que votre enfant est susceptible de souffrir d’une addiction aux écrans, vous pouvez également consulter votre pédiatre, médecin généraliste ou encore les centres médico-psychologiques (CMP). Vous pouvez également avoir recours à la téléconsultation.
Il existe également des structures qui proposent de se détoxifier des écrans (de l’anglais digital détox) tout en prenant du temps pour réfléchir sur sa relation avec les outils numériques. Des groupes de parole sur l’addiction aux écrans sont proposés dans ce cadre et peuvent vous aider à remettre en perspective votre utilisation des écrans ou celle de votre enfant ou ado.
Sources :