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addictions/drogues

Nous dirigeons-nous vers un usage thérapeutique des psychédéliques ?

 

 

Les psychédéliques seront-ils un jour disponibles sous prescription médicale à l’image du cannabis thérapeutique ? C’est la question que beaucoup se posent car ces substances psychoactives, également connus sous le nom d'hallucinogènes, présenteraient un réel intérêt thérapeutique pour de nombreux troubles.

 

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Homme posant un papier imbibé de psychédélique sur sa langue.

 

Les psychédéliques : quels effets ?

 

Les psychédéliques comme le LSD par exemple, forment une catégorie de drogue particulière car, bien que comportant des risques pour la santé, certaines recherches soulignent un potentiel intérêt thérapeutique dans certaines conditions, pour certains patients et à des doses contrôlées. Ils ont notamment des effets hallucinatoires et dissociatifs.

 

Les hallucinations sont des expériences sensorielles qui amènent une personne à voir, entendre, sentir, goûter ou ressentir des choses qui ne sont pas réellement présentes.

 

Une personne qui prend des psychédéliques peut ressentir des perturbations de ses sens, ses perceptions, ses pensées et de son environnement. Certains psychédéliques proviennent de plantes ou de champignons, tandis que d'autres sont synthétiques et fabriqués par l'homme, à l’image du LSD.

 

Quels sont les types de psychédéliques ?

 

Il existe deux principaux types de psychédéliques : les hallucinogènes classiques et les drogues dissociatives : 

 

Les hallucinogènes classiques

 

Les hallucinogènes classiques peuvent provoquer des hallucinations, une altération de l'image corporelle et de l'euphorie. Ils comprennent des substances telles que :

  • Le LSD : substance chimique créée synthétiquement, très puissante, de couleur claire ou blanche et qui n'a pas d'odeur.
  • La psilocybine : principal ingrédient actif des champignons hallucinogènes présent dans les régions tropicales et subtropicales d'Amérique du Sud, du Mexique et des États-Unis.
  • Le peyotl (ou mescaline) : petit cactus originaire du Mexique et du sud des États-Unis, utilisé dans certaines cérémonies religieuses amérindiennes.
  • Le DMT : présente dans certains groupes de plantes, notamment le Phalaris, le Delosperma, l'Acacia, le Mimosa, mais également sous forme synthétique.
  • Le 251-NBOMe : psychédélique de synthèse découvert par des chercheurs en neurosciences, aux effets similaires et potentiellement plus puissants que ceux du LSD.

 

Les drogues dissociatives

 

Les drogues dissociatives qui provoquent notamment des distorsions visuelles et sonores et des sensations de dissociation. Elles comprennent des substances telles que :

  • La kétamine : anesthésique vétérinaire dont l’usage est illégalement dérivé pour les humains à visée psychoactive, souvent trouvée sous forme de liquide ou de poudre.
  • Le PCP (phencyclidine) : anesthésique aux effets hallucinatoires puissants.
  • Le DXM (dextrométhorphane) : se trouve dans une large gamme de médicaments contre le rhume et la toux en vente libre, dont la surdose provoque des effets hallucinatoires.
  • L’ayahuasca : plante originaire d’Amérique Latine très souvent consommée dans le cadre de rites spirituels, sous forme d’infusion.
  • La Salvia : plante originaire du Mexique aux effets dissociatifs et hallucinatoires.

 

 

Psychédéliques : quels sont les risques ?

 

La consommation de psychédéliques n’est pas sans risques, et peuvent générer une dépendance. Rappelons que la consommation, détention et vente de la plupart de ces drogues hallucinatoires et dissociatives sont interdites par la loi et passibles de sanctions pénales.

 

De plus, leur usage comporte des effets indésirables et des risques, comme par exemple :

  • des sentiments de panique, de peur et de paranoïa,
  • des hallucinations terrorisantes,
  • de la confusion,
  • des rires inappropriés ou incontrôlables,
  • de l'agitation,
  • une sensation de détachement de son propre corps et pensées (dissociation).

 

La plupart de ces substances ont de plus des effets très longs, jusqu’à une dizaine d’heures. Si le « voyage » se passe mal et que vous faites un bad trip, ce dernier sera très long et angoissant jusqu’à la diminution des effets des psychédéliques.

 

Y a-t-il des intérêts médicaux ?

 

Si à haute dose, ces drogues présentent des potentiels dangers pour la santé, de plus en plus de recherches étudient l’intérêt des microdose de psychédéliques pour un panel de troubles mentaux. Pourquoi ? Car à dose minime, il est souvent montré que les effets psychoactifs et notamment les hallucinations ne sont plus présentes.

 

À microdose, le LSD par exemple est utilisé par les consommateurs de cette drogue pour booster la productivité, la créativité et pour travailler plus longtemps. Il serait alors, pour ces personnes, un moyen de mieux se concentrer.

 

Dans le domaine de la recherche, des hypothèses thérapeutiques ont été soulevées pour l’utilisation des psychédéliques afin de traiter diverses affections :

 

Il semble que ces substances permettraient, via leur impact sur la libération des neurotransmetteurs dans le cerveau, de modifier tout un panel de dysfonctionnements impliqués dans les troubles mentaux et notamment les troubles de l’humeur.

Même si des recherches supplémentaires sont nécessaires pour confirmer ces avantages et déterminer les doses et les protocoles appropriés, l’utilisation des psychédéliques à dose réduite semble prometteuse.

 

Il est essentiel de consulter un professionnel de la santé avant d'explorer l'utilisation des psychédéliques à des fins médicales.


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Sources :