Toute la journée, vous consultez plusieurs fois par jour votre téléphone pour passer des appels, envoyer des SMS, vous divertir sur les réseaux sociaux ou consulter les dernières actualités. Si le smartphone est devenu indispensable dans la vie de tous les jours, son utilisation présente certains risques qu’il est essentiel de connaître pour limiter ses effets potentiellement nocifs sur la santé. MEDADOM vous informe sur les dangers du smartphone et comment l’utiliser en toute sécurité.
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S’il reste globalement sûr pour la santé, le smartphone peut dans certains cas s’avérer nocif s’il est trop ou mal utilisé :
Vous ne le savez peut-être pas, mais votre smartphone tout comme votre ordinateur ou votre tablette émettent ce que l’on appelle de la lumière bleue. Cette lumière bleue, lorsque les écrans sont consultés le soir avant le coucher, perturbe la synthèse de la mélatonine, l’hormone du sommeil. Cette hormone permet notamment de vous endormir plus rapidement et d’avoir un sommeil réparateur sans réveil nocturnes. Selon une étude menée par INSV et MGEN en 2019, 44 % des français consultent les réseaux sociaux le soir avant de dormir. Ce chiffre concerne en particulier les plus jeunes âgés de 15 à 25 ans.
Si la lumière bleue perturbe le sommeil et engendre ainsi une sensation de fatigue ou des difficultés de concentration et de mémoire le lendemain, elle est aussi responsable de l’apparition de fatigue visuelle. Lorsque vous consultez de manière trop prolongée un écran sans faire de pauses, vos yeux fatiguent et peuvent devenir rouges. Si cette situation se représente trop fréquemment, la lumière bleue des écrans peut engendrer à moyen et long terme une baisse de la vision ainsi que des maux de tête.
Outre la lumière bleue, les ondes émises par les smartphones font aussi débat concernant leurs effets sur la santé. Pour fonctionner et passer des appels, un téléphone a en effet besoin d’émettre et de recevoir des ondes, association d’un champ électrique et d’un champ magnétique qui se diffuse dans l’environnement.
Les ondes font l’objet de nombreuses études menées depuis maintenant quelques années. Certaines d’entre elles ont révélé que les ondes électromagnétiques pouvaient augmenter le risque de cancer du cerveau chez les personnes les plus exposées. C’est par exemple le cas de l’étude Interphone dont les résultats ont été publiés par l’OMS (organisation mondiale de la santé) en 2010. À ce jour, aucun consensus scientifique n’a été établi concernant les risques avérés des ondes sur la santé, les études étant toujours en cours.
D’autres études ont également soulevé la question de savoir si placer son smartphone dans la poche de son pantalon pouvait avoir des effets sur la fertilité. Bien que certaines d’entre elles tendent à confirmer que la fertilité pourrait en effet être modifiée, ici encore aucune preuve scientifique tangible n’a été avancée à ce jour.
Depuis l’épidémie de la COVID-19, les scientifiques se sont penchés sur les différents moyens de contamination possibles du virus. Pris en main plusieurs centaines de fois par jour, le smartphone est en particulier l’écran s’est avéré être un véritable nid à bactéries ! Certaines d’entre elles ainsi que les virus comme celui de la COVID-19 peuvent survivre plusieurs heures sur du verre ou du plastique.
En dehors des périodes de contamination, toucher plusieurs fois votre écran de smartphone et vous toucher ensuite le visage peut aussi favoriser le développement de boutons d’acné.
Pour éviter tout risque de contamination, il est conseillé de se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon, mais aussi de nettoyer au minimum chaque jour son smartphone et en particulier l’écran et la coque.
Vous pouvez pour cela utiliser des lingettes désinfectantes prévues à cet effet ou un chiffon doux et non abrasif imbibé d’eau légèrement savonneuse.
Les dangers du smartphone peuvent aussi provenir d’une mauvaise utilisation. C’est notamment le cas lors de la conduite ! Utiliser un téléphone au volant, en plus d’être lourdement sanctionné par les autorités, engendre aussi de nombreuses conséquences qui augmentent le risque d’accident :
Consulter votre smartphone pendant que vous conduisez augmente les situations à risque : vous êtes à la fois distraits visuellement, mais aussi auditivement et physiquement en tenant le téléphone à une main. Rappelons que l’utilisation d’un téléphone au volant est passible d’une amende de 135 € et du retrait de 3 points sur le permis de conduire : une raison supplémentaire de le garder dans votre sac jusqu’à l’arrivée !
Depuis sa création aux États-Unis en 2007, le smartphone est devenu tellement populaire qu’il est aujourd’hui impensable pour de nombreuses personnes de s’en séparer ne serait-ce que quelques heures. L’addiction au smartphone est bien réelle et porte même un nom : la nomophobie, soit la peur irrationnelle d’être séparé(e) de son smartphone.
Dans une étude parue dans le journal Environmental Research and Public Health sur près de 3000 personnes, il a été avancé que 99,2 % des participants ont déclaré avoir ressenti une sensation d’angoisse plus ou moins intense lorsqu’ils ont été privés de leur smartphone. Si le smartphone est utile pour se divertir et garder contact avec ses proches, il peut se transformer en un outil néfaste pour la santé physique et mentale lorsque l’addiction devient réelle.
Qu’est-ce que le phénomène FOMO ?
En plus de la nomophobie, le smartphone a également révélé la présence d’un autre trouble : le phénomène “FOMO” pour Fear of Missing Out. Vous le voyez aujourd’hui, plusieurs centaines de milliers de contenus sont publiés chaque minute sur le web et les réseaux sociaux. Cela peut engendrer chez certaines personnes la peur de manquer une information cruciale et créer ainsi du stress et de l'angoisse.
La prochaine fois que vous consulterez la fiche produit d’un smartphone, attardez-vous sur le DAS. En effet, le DAS pour débit d’absorption spécifique correspond au rayonnement électromagnétique qui sera absorbé par votre organisme lorsque vous utiliserez le téléphone. Les ondes sont émises et reçues simultanément en cas de réception ou d’émission d’appels ou de SMS, de l’utilisation du wifi, de la fonctionnalité Bluetooth ou encore des réseaux 3G, 4G ou plus récemment 5G. La mesure du DAS s’effectue en watts.
Aujourd’hui, un smartphone ne peut être proposé à la vente que si son DAS est inférieur à 2 watts par kilo. Cet indice est mesuré en laboratoire et doit être ensuite clairement indiqué sur la fiche du téléphone. Plus l’indice DAS est élevé, plus le téléphone émettra d’ondes. Si la réglementation est claire, son respect l’est parfois un peu moins. En effet, entre 2017 et 2019, l’ANSM (agence nationale de sécurité sanitaire alimentation, environnement et travail) a révélé que 16 téléphones analysés étaient jugés non conformes à la législation en vigueur.
Très utile dans la vie de tous les jours voire indispensable désormais, le smartphone nécessite quelques bonnes pratiques d’utilisation pour éviter ses effets potentiellement néfastes sur la santé. Il est ainsi conseillé de :
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