L'équipe de rédaction MEDADOM lundi 27 juin 2022

Et si c’était un herpès ?


L’herpès génital appartient à la catégorie des infections sexuellement transmissibles (IST). À l’instar d’autres pathologies de ce type, l’herpès génital se transmet par voie buccale, lors d’un baiser par exemple, ou lors de rapports sexuels non protégés.

 

Comment détecte-t-on l’herpès génital ? Comment peut-on s’en prémunir ?

 

Comment reconnaît-on l’herpès ?

 

À quoi ressemble l'herpès génital ? 

 

L’herpès génital est causé par le virus herpes simplex virus 2 ou HSV-2. Dans de nombreux cas, cette maladie passe complètement inaperçue. Lorsqu'ils apparaissent, les symptômes de l’herpès génital se manifestent sous les formes suivantes :

  • Des lésions légères au niveau de la zone d’éruption sous la forme de petits cloques. Elles peuvent évoluer en ulcérations et génèrent des démangeaisons, des brûlures et une irritation.
  • Des lésions génitales douloureuses dues à une inflammation de la vulve et du vagin, de l’anus et du rectum ainsi que des picotements et des fourmillements au niveau des parties génitales.
  • De la fièvre, des maux de tête et de ventre, des courbatures ainsi que des douleurs lors de la miction.

 

herpes

 

 

Quelle est la différence entre un bouton de fièvre et l’herpès ?

 

On appelle “bouton de fièvre” la vésicule qui se forme sur le bord externe de la lèvre, et qui est en réalité le symptôme de l’herpès labial. L’herpès labial est transmis par le virus herpes simplex virus 1 ou HSV-1. Tout de suite après la contamination, il est rare de voir apparaître des symptômes. Le virus de l’herpès labial est à l’état latent dans l’organisme. 

 

Sous l’effet de la fatigue ou d’une infection concomitante, le virus peut se réveiller et se manifester alors sous la forme de vésicules, entre la peau et la muqueuse de la lèvre. On parle alors de “bouton de fièvre”.

 

Herpès génital et herpès labial : quelles différences ?

 

Selon l’Organisation mondiale de la Santé, 3,7 milliards de personnes âgées de moins de 50 ans sont infectées par le virus HSV-1, ou herpès labial, soit les deux tiers de la population mondiale. Parallèlement, 417 millions d’individus de 15 à 49 ans souffrent du virus HSV-2, ou herpès génital.

 

L’herpès labial se transmet par la salive ou par l’échange de fluides corporels infectés. Le virus atteint la partie supérieure du corps et se manifeste au niveau de la bouche ou de l'œil. Les moyens de prévention étant par nature limités, il convient donc d’éviter tout contact avec une personne infectée.

 

L’herpès génital se transmet par contact sexuel, et plus rarement lors de la grossesse. Il entre donc dans la catégorie des infections sexuellement transmissibles ou IST. Comme pour les autres IST, le meilleur moyen de se prémunir est le préservatif. Toutefois, les zones non couvertes par le préservatif peuvent être exposées au virus.

 

Dans un communiqué de presse datant de 2015, l’Organisation mondiale de la Santé souligne que l’herpès labial est une cause possible d’herpès génital. En effet, les pratiques sexuelles bucco-génitales favorisent tout particulièrement ces infections. En Europe, aux États-Unis et dans le Pacifique occidental, près de 140 millions de personnes de 15 à 49 ans présentent ainsi une infection génitale au virus HSV-1.

 

 

L’herpès est-il dangereux ?

 

Quelles sont les complications possibles liées à l’herpès ?

 

S’il n’est pas possible de guérir totalement du virus de l’herpès, des traitements existent pour en calmer les poussées. Les complications liées à l’herpès sont possibles mais elles sont rares. Les personnes souffrant du VIH à un stade avancé sont davantage sujettes aux récidives de l’herpès et à des symptômes plus graves. Dans de rares cas, l’herpès génital peut causer des méningo-encéphalites , une infection oculaire telle qu’une kératite, ou provoquer une infection disséminée. 

 

Qu'est ce que l'herpès néonatal ? 

 

L’herpès néonatal correspond à la contamination d’un nourrisson au virus de l’herpès au moment de l’accouchement. Les conséquences sont graves puisque l’herpès néonatal peut endommager le cerveau durablement ou causer le décès du nouveau-né. Les risques sont d’autant plus grands si la mère a contracté l’herpès pour la première fois à un stade avancé de la grossesse. Toutefois, ce phénomène reste rare puisqu’il ne concerne que dix accouchement sur 100 000 à l’échelle mondiale.

 

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Sources :