Douleur à l’ovaire : que traduit-elle et comment s’en débarrasser ?
15/04/25 16:00
Les douleurs à l’ovaire sont fréquentes chez les femmes et peuvent avoir de multiples causes, allant par exemple de l’ovulation aux pathologies gynécologiques plus graves. Elles se manifestent sous forme de tiraillements, de douleurs pelviennes ou de gênes localisées à gauche ou à droite.
Si certaines sont bénignes, d’autres nécessitent une prise en charge médicale, notamment en cas de douleur persistante ou de symptômes associés.
Douleur à l’ovaire : de quoi parle-t-on ?
Définition et localisation de la douleur ovarienne
La douleur à l’ovaire désigne une sensation douloureuse localisée dans la région des ovaires, situés dans la fosse iliaque droite et gauche, près de l’utérus et des trompes de Fallope.
Une douleur ovarienne peut être aiguë ou chronique, cyclique (liée au cycle menstruel) ou non (due à une infection ou une pathologie sous-jacente).
Cette douleur au bas-ventre peut être isolée ou s’étendre vers le bas du dos et les cuisses, en raison de la connexion nerveuse avec le plexus hypogastrique.
Comme d’autres types de douleur pelvienne, elle peut être confondue avec un mal au dos, des troubles digestifs ou urinaires.
Certaines femmes décrivent un mal aux ovaires qui prend la forme de crampes, de tiraillements ou de douleurs lancinantes.
Quelles sont les différences entre douleur ovarienne et douleur pelvienne ?
La douleur aux ovaires est une douleur localisée dans la fosse iliaque droite ou gauche, reliée aux ovaires.
Elle est généralement cyclique ou associée à des pathologies comme les kystes, le SOPK, l’endométriose ou la torsion ovarienne.
En revanche, la douleur pelvienne englobe toutes les douleurs de la région du bassin et peut avoir une origine gynécologique, digestive ou urinaire.
Douleur à l’ovaire gauche ou droit : faut-il s’inquiéter ?
Une douleur à l’ovaire à gauche peut être causée par l’ovulation, un kyste ovarien, une endométriose ou une infection gynécologique. Si elle devient aiguë et brutale, une torsion ovarienne ou la rupture d’un kyste peut être suspectée.
Une douleur à l’ovaire à droite peut avoir les mêmes causes, mais doit aussi être différenciée d’une appendicite qui provoque une douleur en fosse iliaque droite et peut s’accompagner de fièvre et de troubles digestifs.
Dans les deux cas, une douleur persistante, sévère ou associée à des saignements, de la fièvre ou des troubles digestifs justifie une consultation médicale rapide !
Quelles sont les causes possibles d’une douleur ovarienne ?
Liste des causes physiologiques : des douleurs bénignes mais fréquentes
L’ovulation douloureuse (mittelschmerz)
L’ovulation douloureuse survient en milieu de cycle lors de la libération de l’ovule par l’ovaire. Cette douleur, généralement localisée d’un seul côté, dure de quelques heures à 48 heures et s’accompagne parfois de légers saignements.
Elle est due à la distension du follicule avant la rupture ou à l’irritation péritonéale causée par le liquide folliculaire.
Les douleurs prémenstruelles et menstruelles
Les douleurs prémenstruelles apparaissent quelques jours après ovulation pendant la phase lutéale sous l’effet de la progestérone.
Elles sont causées par la production de prostaglandines qui déclenchent les contractions utérines pour éliminer l’endomètre et se manifestent par des crampes dans le bas-ventre, qui peuvent irradier vers le dos et les cuisses.
Lorsqu’une douleur apparaît en dehors des règles, elle peut être liée à une ovulation douloureuse, un déséquilibre hormonal ou une pathologie gynécologique comme l’endométriose.
La grossesse et les douleurs ovariennes
Des douleurs ovariennes en début de grossesse sont fréquentes et souvent bénignes. Elles sont causées par l’activité du corps jaune qui produit la progestérone nécessaire au maintien de la grossesse, ou à l’implantation de l’embryon.
Une douleur intense et unilatérale accompagnée de saignements peut cependant évoquer une grossesse extra-utérine, qui nécessite une prise en charge urgente.
Un test grossesse et une consultation médicale permettent de confirmer la grossesse et d’exclure tout risque de complication.
Liste des pathologies gynécologiques associées à la douleur aux ovaires
Les kystes ovariens : bénins ou inquiétants ?
Un kyste ovarien est une petite poche de liquide qui se forme sur un ovaire. Dans la plupart des cas, il est bénin et transitoire et apparaît naturellement au cours du cycle menstruel avant de disparaître spontanément.
Un kyste ovarien peut parfois causer des douleurs pelviennes, des règles irrégulières ou une sensation de lourdeur. S’il devient trop volumineux, il peut entraîner des complications comme une torsion ovarienne ou une rupture.
Si un kyste persiste au-delà de plusieurs cycles, dépasse 5 cm ou s’accompagne de symptômes gênants, une échographie pelvienne est recommandée pour évaluer sa nature et adapter le traitement.
L’endométriose : une cause fréquente de douleur ovarienne chronique
L’endométriose est une affection caractérisée par la présence de tissu similaire à l’endomètre en dehors de l’utérus.
Elle provoque des douleurs pelviennes chroniques et plus intenses pendant les règles ou l’ovulation.
Cette maladie dont on parle de plus en plus peut entraîner des kystes ovariens (endométriomes) et des adhérences responsables de douleurs persistantes. Le diagnostic repose notamment sur la réalisation d’un test salivaire et sanguin et d’une IRM pour une prise en charge adaptée.
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK)
Lesyndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est un trouble hormonal qui affecte l’ovulation et le cycle menstruel. Il se caractérise par une ovulation irrégulière, un excès d’androgènes (hormones masculines) et parfois un aspect polykystique des ovaires à l’échographie pelvienne.
Ce syndrome peut entraîner des règles irrégulières, une douleur pelvienne persistante, une prise de poids et une résistance à l’insuline. La prise en charge combine adaptation du mode de vie, traitement hormonal et suivi médical personnalisé.
Les fibromes utérins et leur impact sur les ovaires
Un fibrome utérin est une tumeur bénigne qui se développe dans la paroi de l’utérus. Bien qu’il n’affecte pas directement les ovaires, sa présence peut entraîner des douleurs pelviennes, des règles abondantes et une compression des organes voisins.
Selon sa localisation et sa taille, un fibrome utérin peut perturber le cycle menstruel et provoquer des douleurs ovariennes indirectes en exerçant une pression sur les ovaires ou les trompes de Fallope.
Liste des infections et autres troubles à l’origine de douleurs ovariennes
Infections gynécologiques
Une infection gynécologique comme la salpingite peut s’étendre à l’utérus et aux ovaires. Lorsqu’elle progresse, elle peut provoquer une maladie inflammatoire pelvienne (MIP).
Sans traitement, les infections gynécologiques peuvent entraîner des adhérences pelviennes, un risque d’infertilité, une grossesse extra-utérine ou des abcès tubo-ovariens.
Un examen gynécologique et un traitement antibiotique sont essentiels pour éviter ces complications.
Infection urinaire et douleurs aux ovaires : un lien méconnu
Une infection urinaire peut provoquer des douleurs dans le bas-ventre et être confondue avec une douleur aux ovaires.
La vessie et les ovaires partagent une innervation via le plexus hypogastrique, ce qui peut entraîner une irradiation de la douleur vers la région pelvienne.
Une cystite entraîne une pesanteur pelvienne, des brûlures urinaires et des envies fréquentes d’uriner. Une pyélonéphrite, plus sévère, cause des douleurs lombaires, de la fièvre et une fatigue importante.
En cas de doute, un examen urinaire (ECBU) permet de poser un diagnostic précis et d’adapter le traitement !
Torsion ovarienne : une urgence médicale
La torsion ovarienne se produit lorsque l’ovaire se tord autour de son pédicule vasculaire, ce qui bloque l’apport sanguin. Elle provoque une douleur pelvienne aiguë et unilatérale accompagnée de nausées et vomissements.
La torsion est favorisée par la présence d’un kyste ovarien ou d’une hypertrophie ovarienne. Sans prise en charge rapide, elle peut entraîner une nécrose de l’ovaire. Une consultation en urgence est donc indispensable.
Quand faut-il consulter un médecin pour une douleur ovarienne ?
Quels sont les signes d’alerte ?
Certaines douleurs ovariennes nécessitent une consultation médicale rapide. Une douleur intense, soudaine et unilatérale peut indiquer une torsion ovarienne ou la rupture d’un kyste.
Il est important de savoir quand consulter :
En urgence
Lorsque la douleur devient insupportable, qu’il y a une sensation de malaise, des vertiges, une fièvre élevée ou des saignements anormaux.
Sans tarder
En cas de douleurs pelviennes persistantes, d’aggravation des symptômes menstruels ou de douleurs après rapport.
Quels examens permettent d’identifier la cause ?
Échographie pelvienne : un examen clé
L’échographie pelvienne est l’examen de référence pour explorer les douleurs ovariennes et pelviennes. Elle permet de visualiser les ovaires, l’utérus et les trompes de Fallope, et d’identifier des anomalies.
Elle peut être réalisée par voie abdominale ou voie endovaginale. L’échographie Doppler peut être utilisée pour évaluer la vascularisation des ovaires, essentielle en cas de suspicion de torsion ovarienne.
Analyse sanguine : CRP, marqueurs hormonaux et tumoraux
Les analyses sanguines permettent d’explorer l’origine des douleurs ovariennes en recherchant une infection, un trouble hormonal ou des marqueurs tumoraux.
On analyse fréquemment les indicateurs suivants :
CRP et NFS qui recherchent une infection ou une inflammation ;
FSH, LH, estradiol, progestérone pour évaluer l’ovulation et la fonction ovarienne ;
Testostérone, DHEA-S pour diagnostiquer un SOPK ;
CA-125, qui peut être augmenté en cas de cancer de l’ovaire, d’endométriose ou d’inflammation pelvienne ;
HE4 et ROMA score qui aident à distinguer un kyste bénin d’une tumeur maligne.
Ces examens sont réalisés en complément de l’échographie pelvienne pour affiner le diagnostic et orienter la prise en charge.
Autres examens
Lorsque l’échographie pelvienne ne suffit pas à poser un diagnostic précis, d’autres examens peuvent être nécessaires :
IRM pelvienne ;
Hystéroscopie indiquée en cas de saignements anormaux, fibromes ou polypes ;
Cœlioscopie (ou laparoscopie) pour explorer directement les ovaires et effectuer des prélèvements.
Comment soulager la douleur aux ovaires ?
Liste de solutions naturelles et conseils hygiéno-diététiques
Lorsque les douleurs ovariennes surviennent, des solutions naturelles peuvent apporter du confort. Appliquer une bouillotte chaude sur le bas-ventre aide par exemple à détendre les muscles et à réduire les crampes.
Certaines infusions, comme celles à la sauge ou à l’achillée millefeuille, sont aussi réputées pour apaiser les inconforts liés au cycle.
Bouger en douceur, avec du yoga ou une simple marche, permet également d’améliorer la circulation sanguine et de relâcher les tensions pelviennes.
Le stress intervenant dans l’intensité des douleurs, il est recommandé de prendre du temps pour soi régulièrement, de respirer profondément, de méditer et surtout de bien dormir !
Si la douleur devient trop forte ou inhabituelle, il est important de consulter pour en comprendre l’origine et adapter la prise en charge.
Traitements médicaux selon la cause
Le traitement des douleurs ovariennes dépend de leur origine. Pour les douleurs liées au cycle menstruel ou à l’ovulation, des anti-inflammatoires ou des antispasmodiques suffisent souvent à soulager l’inconfort.
En cas de SOPK ou de déséquilibre hormonal, un traitement hormonal, comme la pilule contraceptive, peut aider à réguler le cycle.
Les kystes ovariens sont généralement surveillés, mais une intervention peut être nécessaire s’ils deviennent trop volumineux ou douloureux.
Pour l’endométriose, des traitements hormonaux visant à bloquer l’ovulation peuvent être proposés, et une chirurgie peut être envisagée si la douleur devient trop importante.
Les infections gynécologiques sont traitées par des antibiotiques ciblés après confirmation du germe en cause.
FAQ
Est-il normal d’avoir mal aux ovaires en dehors des règles ?
Une douleur à l’ovaire peut être liée à l'ovulation, à un kyste ovarien, à une infection gynécologique, ou encore à des pathologies comme l'endométriose ou le SOPK.
Une douleur ovarienne peut-elle être un signe de grossesse ?
Une douleur ovarienne en début de grossesse peut être normale, mais si elle est intense ou accompagnée de saignements, une consultation est nécessaire pour exclure une grossesse extra-utérine.
Quels aliments privilégier pour réduire l’inflammation ovarienne ?
Les aliments riches en oméga-3 (poissons gras, graines de lin), en antioxydants (fruits rouges, légumes verts) et en fibres (légumineuses, céréales complètes) aident à moduler l’inflammation hormonale et à soutenir naturellement l’équilibre ovarien.
Douleur à l’ovaire : que traduit-elle et comment s’en débarrasser ?
Les douleurs à l’ovaire sont fréquentes chez les femmes et peuvent avoir de multiples causes, allant par exemple de l’ovulation aux pathologies gynécologiques plus graves. Elles se manifestent sous forme de tiraillements, de douleurs pelviennes ou de gênes localisées à gauche ou à droite.
Si certaines sont bénignes, d’autres nécessitent une prise en charge médicale, notamment en cas de douleur persistante ou de symptômes associés.
Douleur à l’ovaire : de quoi parle-t-on ?
Définition et localisation de la douleur ovarienne
La douleur à l’ovaire désigne une sensation douloureuse localisée dans la région des ovaires, situés dans la fosse iliaque droite et gauche, près de l’utérus et des trompes de Fallope.
Une douleur ovarienne peut être aiguë ou chronique, cyclique (liée au cycle menstruel) ou non (due à une infection ou une pathologie sous-jacente).
Cette douleur au bas-ventre peut être isolée ou s’étendre vers le bas du dos et les cuisses, en raison de la connexion nerveuse avec le plexus hypogastrique.
Comme d’autres types de douleur pelvienne, elle peut être confondue avec un mal au dos, des troubles digestifs ou urinaires.
Certaines femmes décrivent un mal aux ovaires qui prend la forme de crampes, de tiraillements ou de douleurs lancinantes.
Quelles sont les différences entre douleur ovarienne et douleur pelvienne ?
La douleur aux ovaires est une douleur localisée dans la fosse iliaque droite ou gauche, reliée aux ovaires.
Elle est généralement cyclique ou associée à des pathologies comme les kystes, le SOPK, l’endométriose ou la torsion ovarienne.
En revanche, la douleur pelvienne englobe toutes les douleurs de la région du bassin et peut avoir une origine gynécologique, digestive ou urinaire.
Douleur à l’ovaire gauche ou droit : faut-il s’inquiéter ?
Une douleur à l’ovaire à gauche peut être causée par l’ovulation, un kyste ovarien, une endométriose ou une infection gynécologique. Si elle devient aiguë et brutale, une torsion ovarienne ou la rupture d’un kyste peut être suspectée.
Une douleur à l’ovaire à droite peut avoir les mêmes causes, mais doit aussi être différenciée d’une appendicite qui provoque une douleur en fosse iliaque droite et peut s’accompagner de fièvre et de troubles digestifs.
Dans les deux cas, une douleur persistante, sévère ou associée à des saignements, de la fièvre ou des troubles digestifs justifie une consultation médicale rapide !
Quelles sont les causes possibles d’une douleur ovarienne ?
Liste des causes physiologiques : des douleurs bénignes mais fréquentes
L’ovulation douloureuse (mittelschmerz)
L’ovulation douloureuse survient en milieu de cycle lors de la libération de l’ovule par l’ovaire. Cette douleur, généralement localisée d’un seul côté, dure de quelques heures à 48 heures et s’accompagne parfois de légers saignements.
Elle est due à la distension du follicule avant la rupture ou à l’irritation péritonéale causée par le liquide folliculaire.
Les douleurs prémenstruelles et menstruelles
Les douleurs prémenstruelles apparaissent quelques jours après ovulation pendant la phase lutéale sous l’effet de la progestérone.
Elles sont causées par la production de prostaglandines qui déclenchent les contractions utérines pour éliminer l’endomètre et se manifestent par des crampes dans le bas-ventre, qui peuvent irradier vers le dos et les cuisses.
Lorsqu’une douleur apparaît en dehors des règles, elle peut être liée à une ovulation douloureuse, un déséquilibre hormonal ou une pathologie gynécologique comme l’endométriose.
La grossesse et les douleurs ovariennes
Des douleurs ovariennes en début de grossesse sont fréquentes et souvent bénignes. Elles sont causées par l’activité du corps jaune qui produit la progestérone nécessaire au maintien de la grossesse, ou à l’implantation de l’embryon.
Une douleur intense et unilatérale accompagnée de saignements peut cependant évoquer une grossesse extra-utérine, qui nécessite une prise en charge urgente.
Un test grossesse et une consultation médicale permettent de confirmer la grossesse et d’exclure tout risque de complication.
Liste des pathologies gynécologiques associées à la douleur aux ovaires
Les kystes ovariens : bénins ou inquiétants ?
Un kyste ovarien est une petite poche de liquide qui se forme sur un ovaire. Dans la plupart des cas, il est bénin et transitoire et apparaît naturellement au cours du cycle menstruel avant de disparaître spontanément.
Un kyste ovarien peut parfois causer des douleurs pelviennes, des règles irrégulières ou une sensation de lourdeur. S’il devient trop volumineux, il peut entraîner des complications comme une torsion ovarienne ou une rupture.
Si un kyste persiste au-delà de plusieurs cycles, dépasse 5 cm ou s’accompagne de symptômes gênants, une échographie pelvienne est recommandée pour évaluer sa nature et adapter le traitement.
L’endométriose : une cause fréquente de douleur ovarienne chronique
L’endométriose est une affection caractérisée par la présence de tissu similaire à l’endomètre en dehors de l’utérus.
Elle provoque des douleurs pelviennes chroniques et plus intenses pendant les règles ou l’ovulation.
Cette maladie dont on parle de plus en plus peut entraîner des kystes ovariens (endométriomes) et des adhérences responsables de douleurs persistantes. Le diagnostic repose notamment sur la réalisation d’un test salivaire et sanguin et d’une IRM pour une prise en charge adaptée.
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK)
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est un trouble hormonal qui affecte l’ovulation et le cycle menstruel. Il se caractérise par une ovulation irrégulière, un excès d’androgènes (hormones masculines) et parfois un aspect polykystique des ovaires à l’échographie pelvienne.
Ce syndrome peut entraîner des règles irrégulières, une douleur pelvienne persistante, une prise de poids et une résistance à l’insuline. La prise en charge combine adaptation du mode de vie, traitement hormonal et suivi médical personnalisé.
Les fibromes utérins et leur impact sur les ovaires
Un fibrome utérin est une tumeur bénigne qui se développe dans la paroi de l’utérus. Bien qu’il n’affecte pas directement les ovaires, sa présence peut entraîner des douleurs pelviennes, des règles abondantes et une compression des organes voisins.
Selon sa localisation et sa taille, un fibrome utérin peut perturber le cycle menstruel et provoquer des douleurs ovariennes indirectes en exerçant une pression sur les ovaires ou les trompes de Fallope.
Liste des infections et autres troubles à l’origine de douleurs ovariennes
Infections gynécologiques
Une infection gynécologique comme la salpingite peut s’étendre à l’utérus et aux ovaires. Lorsqu’elle progresse, elle peut provoquer une maladie inflammatoire pelvienne (MIP).
Sans traitement, les infections gynécologiques peuvent entraîner des adhérences pelviennes, un risque d’infertilité, une grossesse extra-utérine ou des abcès tubo-ovariens.
Un examen gynécologique et un traitement antibiotique sont essentiels pour éviter ces complications.
Infection urinaire et douleurs aux ovaires : un lien méconnu
Une infection urinaire peut provoquer des douleurs dans le bas-ventre et être confondue avec une douleur aux ovaires.
La vessie et les ovaires partagent une innervation via le plexus hypogastrique, ce qui peut entraîner une irradiation de la douleur vers la région pelvienne.
Une cystite entraîne une pesanteur pelvienne, des brûlures urinaires et des envies fréquentes d’uriner. Une pyélonéphrite, plus sévère, cause des douleurs lombaires, de la fièvre et une fatigue importante.
En cas de doute, un examen urinaire (ECBU) permet de poser un diagnostic précis et d’adapter le traitement !
Torsion ovarienne : une urgence médicale
La torsion ovarienne se produit lorsque l’ovaire se tord autour de son pédicule vasculaire, ce qui bloque l’apport sanguin. Elle provoque une douleur pelvienne aiguë et unilatérale accompagnée de nausées et vomissements.
La torsion est favorisée par la présence d’un kyste ovarien ou d’une hypertrophie ovarienne. Sans prise en charge rapide, elle peut entraîner une nécrose de l’ovaire. Une consultation en urgence est donc indispensable.
Quand faut-il consulter un médecin pour une douleur ovarienne ?
Quels sont les signes d’alerte ?
Certaines douleurs ovariennes nécessitent une consultation médicale rapide. Une douleur intense, soudaine et unilatérale peut indiquer une torsion ovarienne ou la rupture d’un kyste.
Il est important de savoir quand consulter :
Quels examens permettent d’identifier la cause ?
Échographie pelvienne : un examen clé
L’échographie pelvienne est l’examen de référence pour explorer les douleurs ovariennes et pelviennes. Elle permet de visualiser les ovaires, l’utérus et les trompes de Fallope, et d’identifier des anomalies.
Elle peut être réalisée par voie abdominale ou voie endovaginale. L’échographie Doppler peut être utilisée pour évaluer la vascularisation des ovaires, essentielle en cas de suspicion de torsion ovarienne.
Analyse sanguine : CRP, marqueurs hormonaux et tumoraux
Les analyses sanguines permettent d’explorer l’origine des douleurs ovariennes en recherchant une infection, un trouble hormonal ou des marqueurs tumoraux.
On analyse fréquemment les indicateurs suivants :
Ces examens sont réalisés en complément de l’échographie pelvienne pour affiner le diagnostic et orienter la prise en charge.
Autres examens
Lorsque l’échographie pelvienne ne suffit pas à poser un diagnostic précis, d’autres examens peuvent être nécessaires :
Comment soulager la douleur aux ovaires ?
Liste de solutions naturelles et conseils hygiéno-diététiques
Lorsque les douleurs ovariennes surviennent, des solutions naturelles peuvent apporter du confort. Appliquer une bouillotte chaude sur le bas-ventre aide par exemple à détendre les muscles et à réduire les crampes.
Certaines infusions, comme celles à la sauge ou à l’achillée millefeuille, sont aussi réputées pour apaiser les inconforts liés au cycle.
Bouger en douceur, avec du yoga ou une simple marche, permet également d’améliorer la circulation sanguine et de relâcher les tensions pelviennes.
Le stress intervenant dans l’intensité des douleurs, il est recommandé de prendre du temps pour soi régulièrement, de respirer profondément, de méditer et surtout de bien dormir !
Si la douleur devient trop forte ou inhabituelle, il est important de consulter pour en comprendre l’origine et adapter la prise en charge.
Traitements médicaux selon la cause
Le traitement des douleurs ovariennes dépend de leur origine. Pour les douleurs liées au cycle menstruel ou à l’ovulation, des anti-inflammatoires ou des antispasmodiques suffisent souvent à soulager l’inconfort.
En cas de SOPK ou de déséquilibre hormonal, un traitement hormonal, comme la pilule contraceptive, peut aider à réguler le cycle.
Les kystes ovariens sont généralement surveillés, mais une intervention peut être nécessaire s’ils deviennent trop volumineux ou douloureux.
Pour l’endométriose, des traitements hormonaux visant à bloquer l’ovulation peuvent être proposés, et une chirurgie peut être envisagée si la douleur devient trop importante.
Les infections gynécologiques sont traitées par des antibiotiques ciblés après confirmation du germe en cause.
FAQ
Est-il normal d’avoir mal aux ovaires en dehors des règles ?
Une douleur à l’ovaire peut être liée à l'ovulation, à un kyste ovarien, à une infection gynécologique, ou encore à des pathologies comme l'endométriose ou le SOPK.
Une douleur ovarienne peut-elle être un signe de grossesse ?
Une douleur ovarienne en début de grossesse peut être normale, mais si elle est intense ou accompagnée de saignements, une consultation est nécessaire pour exclure une grossesse extra-utérine.
Quels aliments privilégier pour réduire l’inflammation ovarienne ?
Les aliments riches en oméga-3 (poissons gras, graines de lin), en antioxydants (fruits rouges, légumes verts) et en fibres (légumineuses, céréales complètes) aident à moduler l’inflammation hormonale et à soutenir naturellement l’équilibre ovarien.