Les psychédéliques seront-ils un jour disponibles sous prescription médicale à l’image du cannabis thérapeutique ? C’est la question que beaucoup se posent car ces substances psychoactives, également connus sous le nom d'hallucinogènes, présenteraient un réel intérêt thérapeutique pour de nombreux troubles.
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Les psychédéliques comme le LSD par exemple, forment une catégorie de drogue particulière car, bien que comportant des risques pour la santé, certaines recherches soulignent un potentiel intérêt thérapeutique dans certaines conditions, pour certains patients et à des doses contrôlées. Ils ont notamment des effets hallucinatoires et dissociatifs.
Les hallucinations sont des expériences sensorielles qui amènent une personne à voir, entendre, sentir, goûter ou ressentir des choses qui ne sont pas réellement présentes.
Une personne qui prend des psychédéliques peut ressentir des perturbations de ses sens, ses perceptions, ses pensées et de son environnement. Certains psychédéliques proviennent de plantes ou de champignons, tandis que d'autres sont synthétiques et fabriqués par l'homme, à l’image du LSD.
Il existe deux principaux types de psychédéliques : les hallucinogènes classiques et les drogues dissociatives :
Les hallucinogènes classiques peuvent provoquer des hallucinations, une altération de l'image corporelle et de l'euphorie. Ils comprennent des substances telles que :
Les drogues dissociatives qui provoquent notamment des distorsions visuelles et sonores et des sensations de dissociation. Elles comprennent des substances telles que :
La consommation de psychédéliques n’est pas sans risques, et peuvent générer une dépendance. Rappelons que la consommation, détention et vente de la plupart de ces drogues hallucinatoires et dissociatives sont interdites par la loi et passibles de sanctions pénales.
De plus, leur usage comporte des effets indésirables et des risques, comme par exemple :
La plupart de ces substances ont de plus des effets très longs, jusqu’à une dizaine d’heures. Si le « voyage » se passe mal et que vous faites un bad trip, ce dernier sera très long et angoissant jusqu’à la diminution des effets des psychédéliques.
Si à haute dose, ces drogues présentent des potentiels dangers pour la santé, de plus en plus de recherches étudient l’intérêt des microdose de psychédéliques pour un panel de troubles mentaux. Pourquoi ? Car à dose minime, il est souvent montré que les effets psychoactifs et notamment les hallucinations ne sont plus présentes.
À microdose, le LSD par exemple est utilisé par les consommateurs de cette drogue pour booster la productivité, la créativité et pour travailler plus longtemps. Il serait alors, pour ces personnes, un moyen de mieux se concentrer.
Dans le domaine de la recherche, des hypothèses thérapeutiques ont été soulevées pour l’utilisation des psychédéliques afin de traiter diverses affections :
Il semble que ces substances permettraient, via leur impact sur la libération des neurotransmetteurs dans le cerveau, de modifier tout un panel de dysfonctionnements impliqués dans les troubles mentaux et notamment les troubles de l’humeur.
Même si des recherches supplémentaires sont nécessaires pour confirmer ces avantages et déterminer les doses et les protocoles appropriés, l’utilisation des psychédéliques à dose réduite semble prometteuse.
Il est essentiel de consulter un professionnel de la santé avant d'explorer l'utilisation des psychédéliques à des fins médicales.
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Sources :