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L’IMC est-il toujours un indicateur fiable ?

L'équipe de rédaction de MEDADOM
21/03/24 17:37

L’IMC est utilisé depuis le milieu du XIXème siècle. Inventé par Adolphe Quetelet, un mathématicien belge (parmi les fondateurs de la statistique moderne), il porte également la dénomination d’indice de Quetelet. Cet indicateur est-il encore d’actualité ? Que permet-il de vérifier ?

 

 

IMC ou IVC ?

 


L’IMC pour évaluer la “corpulence” d’une personne

 

Par l’acronyme IMC on entend Indice de Masse Corporelle (Body Mass Index en anglais). 

Initialement créé pour évaluer l’état nutritionnel des populations, il définit un poids dit “idéal” en fonction de la taille. La formule de calcul est simple et correspond au poids divisé par le carré de la taille :

(IMC = poids en kg/taille² en m)


Il faut savoir que l’IMC concerne les 18-65 ans mais qu’il exclut les femmes enceintes, les personnes pratiquant un sport ou une activité physique à haute intensité et les personnes âgées

La limite de cette formule ? Elle ne prend pas en compte les conditions physiologiques (masse musculaire et graisseuse), le sexe et l’âge de l’individu.

 

Ainsi un athlète pourrait être considéré comme en surpoids alors que c’est la répartition des graisses qui importe. De même, une personne à l’ossature très légère qui a accumulé beaucoup de graisses sera classifiée comme “normale” alors qu’elle pourrait être en situation d’obésité.

 

En effet, nombre d’études mettent en lumière le fait que la graisse située dans la section médiane couvrant les organes serait corrélée à une plus grande probabilité de mortalité prématurée comparativement aux graisses situées dans d’autres zones du corps.

IMC (kg.m-2)

Interprétation (d'après l'OMS)

moins de 16,5

Dénutrition

16,5 à 18,5

Maigreur

18,5 à 25

Corpulence normale

25 à 30

Surpoids

30 à 35

Obésité modérée

35 à 40

Obésité sévère

plus de 40

Obésité morbide ou massive

 

Découvrez notre article sur l’obésité.

 

Le petit nouveau : l’IVC

 

Pour pallier ces approximations, les autorités scientifiques se sont penchées sur un nouvel indicateur plus précis. L’IVC : Indice de Volume Corporel, tient compte de la répartition des graisses et du volume abdominal pour déterminer un score précis. 

Ces mesures sont plus difficilement quantifiables mais une application spécialisée développée par un comité scientifique de la Mayo Clinic et de l’université de Westminster aiderait tout à chacun à prendre ces valeurs via la technologie 3D

 

Les IVC considèrent « d’autres facteurs cruciaux tels que la masse grasse, la masse maigre, et la répartition du poids lors de la détermination de la composition corporelle d’un individu » d’après Joseph Medina-Inojosa, un chercheur de l’unité cardiovasculaire à la Mayo Clinic.

 



Les solutions impédancemètre

Ces balances développées par de plus en plus de sociétés d'électronique permettent de mesurer le pourcentage de graisse et d'eau, ainsi que de la masse musculaire et la masse osseuse. Une alternative plus précise qu’une simple balance mais qu’il faut manipuler avec précaution ! Ce dispositif est déconseillé aux femmes enceintes et aux personnes portant un stimulateur cardiaque. 

 

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