Mal au ventre : origines, solutions et quand consulter
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Mal au ventre : causes possibles et traitement

Le terme « mal au ventre » regroupe une multitude de sensations différentes :
brûlure, crampe, tension, ballonnement, douleur diffuse, douleur en bas du ventre, gêne côté gauche ou côté droit, nausées, diarrhée ou gaz.

Ces douleurs peuvent venir du système digestif (estomac, intestin, foie, pancréas), mais aussi des organes urinaires (reins, vessie), gynécologiques, vasculaires, musculaires ou être liées au stress. Certaines pathologies des organes thoraciques (cœur, plèvre) ou pelviens peuvent également provoquer des douleurs abdominales.

La localisation est un élément clé :
une douleur dans la région épigastrique (en haut du ventre) n’a pas la même signification qu’une douleur au niveau de la fosse iliaque (bas-gauche ou bas-droite). Certaines personnes décrivent des douleurs « dès qu’elles mangent », tandis que d’autres présentent des symptômes spécifiques pendant la grossesse ou dans l’enfance, car les mécanismes diffèrent selon l’âge et le contexte.

Les symptômes associés (vomissements, fièvre, constipation, malaise, amaigrissement, brûlures urinaires) orientent le diagnostic et permettent d'identifier les situations qui nécessitent une prise en charge urgente.


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Comprendre les douleurs abdominales : comment fonctionne l’abdomen ?

L’abdomen est une région complexe qui regroupe de nombreux organes : organes digestifs (estomac, intestin, foie, pancréas), organes urinaires (reins, uretères, vessie), organes génitaux chez la femme (utérus, ovaires) mais aussi des vaisseaux sanguins (aorte abdominale, veine cave) et les glandes surrénales. Comprendre sa structure permet d’expliquer pourquoi les douleurs abdominales peuvent être très différentes d’une personne à l’autre, tant par leur localisation que par leur intensité.


Anatomie simple et pédagogique

L’abdomen contient plusieurs organes digestifs majeurs :

  • L’estomac : situé dans la partie haute du ventre, il participe à la digestion des aliments. Les douleurs d’estomac provoquent souvent brûlures, crampes ou lourdeurs après les repas.

  • L’intestin grêle : long tube digestif qui assure l’essentiel de l’absorption des nutriments. Ses douleurs sont souvent diffuses, entre crampe et inconfort.

  • Le côlon (gros intestin) :lieu de fermentation des résidus alimentaires par le microbiote intestinal qui produit naturellement des gaz. Il est fréquemment impliqué dans les ballonnements, douleurs abdominales, diarrhée ou constipation.
    Dans le syndrome de l'intestin irritable, les douleurs se situent généralement dans les fosses iliaques (droite et gauche) ou la région ombilicale.

  • Le foie : en haut à droite, il filtre le sang et participe à la digestion des graisses. Les douleurs hépatiques sont plus rares mais peuvent irradier vers l’épaule droite.

  • La vésicule biliaire : la présence de calculs biliaires (colique hépatique) ou une inflammation (cholécystite aiguë) provoque des crises douloureuses, plus particulièrement après un repas riche en graisses.

  • Le pancréas : situé profondément, il peut générer une douleur irradiant dans le dos, souvent intense et persistante.

Chez la femme, deux organes s’ajoutent aux sources possibles de mal en bas du ventre :

  • L’utérus : responsable de douleurs menstruelles, contractures, douleurs pendant l’ovulation.

  • Les ovaires : en cause dans les kystes, torsions ou infections.

Enfin, l’ensemble de ces organes est recouvert par le péritoine, une fine membrane très sensible. Lorsqu’il est irrité (infection, perforation, inflammation), la douleur devient vive, précise et très intense, parfois associée à une rigidité abdominale.


Mal au ventre : les principaux types de douleur


Mal au ventre : les principaux types de douleur

Les douleurs abdominales n’ont pas toutes la même origine ni le même ressenti :

  • Les crampes digestives : fréquentes, elles se présentent sous forme de spasmes, souvent soulagées après l’évacuation des gaz ou des selles.

  • La douleur inflammatoire : plus constante et profonde, elle peut évoquer une infection, une poussée inflammatoire ou une irritation d’organe.

  • La douleur aiguë ou très intense : apparition brutale, parfois en “coup de poignard”, pouvant signaler une urgence médicale.

  • Les ballonnements : un excès de gaz peut étirer les intestins et provoquer un ventre gonflé, des douleurs diffuses ou même un mal de dos, car la pression abdominale modifie la posture.

  • La douleur projetée : le cerveau peut “mal interpréter” l’origine de certaines douleurs.
    Exemple typique :

    • Colique néphrétique (rein) → douleur intense qui part de la région lombaire (dos) et qui irradie vers le bas du ventre ou l'aine.

    • Gaz coincés sous les côtes → sensation de tension qui peut être ressentie jusqu'en haut de l'abdomen (région épigastrique).

Causes digestives du mal au ventre

Les troubles fonctionnels digestifs représentent la majorité des situations de mal au ventre, qu’il s’agisse de douleurs après le repas, de gaz coincés, de diarrhée, de constipation ou de ballonnements. Le système digestif est extrêmement sensible à l’alimentation, au stress, au rythme de vie et au microbiote, ce qui explique la fréquence de ces troubles.


Indigestion, repas copieux, gaz et ballonnements

La dyspepsie (difficulté à digérer) est une cause fréquente de mal au ventre après les repas. Elle apparaît particulièrement après un repas trop riche, trop gras, trop rapide ou trop volumineux et se manifeste par une sensation d'inconfort dans la région épigastrique (haut du ventre).

Lorsque l’estomac ou le côlon sont surchargés, plusieurs mécanismes entraînent douleur et inconfort :

  • ralentissement de la vidange gastrique ;
  • fermentation excessive ;
  • accumulation de gaz ;
  • distension des intestins.

Les aliments les plus responsables de gaz coincés, de ballonnements, de selles molles ou de crampes sont bien connus :

  • choux, brocolis, choucroute ;
  • légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots) ;
  • ail, oignon, échalote ;
  • boissons gazeuses, eaux pétillantes, sodas ;
  • produits laitiers en cas d’intolérance au lactose ;
  • aliments riches en FODMAP (pomme, poire, miel, blé, certains édulcorants).

La fermentation de certains glucides, l’aérophagie et la digestion lente sont les principales causes des gaz intestinaux et des douleurs associées :

Lorsque les gaz s’accumulent, les symptômes peuvent inclure :

  • maux de ventre gaz coincé,
  • ventre gonflé, tendu, douloureux,
  • gaz bloqué sous les côtes (côté gauche ou droit),
  • maux de ventre gaz et selles molles si la fermentation est importante,
  • soulagement après l’émission de gaz ou un passage à la selle.

Intolérances alimentaires

Les intolérances peuvent provoquer des douleurs quotidiennes, souvent confondues à tort avec du “stress” ou des “gaz habituels”.

Principales intolérances :

  • Lactose : douleurs, crampes, diarrhée, gaz 30 min à 2h après ingestion.
  • Fructose : ballonnements, diarrhée, tiraillements, gaz.
  • Sensibilité au gluten non cœliaque : inconfort diffus, fatigue, brouillard cérébral, ballonnements.

Le tableau clinique inclut souvent :

  • ballonnements importants,
  • mal de ventre + diarrhée + gargouillements,
  • gaz coincé dans le bas du ventre,
  • fatigue après les repas.

Le diagnostic nécessite un avis médical, parfois couplé à un test d’éviction alimentaire.

Gastro-entérite virale

La gastro est l’une des causes les plus connues de mal de ventre aigu, associant :

  • diarrhée,
  • crampes abdominales,
  • nausées,
  • parfois vomissements,
  • fébricule ou fièvre modérée.

Lorsque la douleur persiste plusieurs jours, on parle souvent de “gastro mal de ventre qui dure”.
Le risque principal est la déshydratation, surtout chez les enfants, les femmes enceintes et les personnes âgées. Il faut consulter un médecin si : diarrhée + fièvre élevée, sang dans les selles, signes de déshydratation (sécheresse buccale, faible diurèse).

Constipation

La constipation est l’une des causes majeures de mal au ventre chronique, qu’il s’agisse d’adultes ou d’enfants.

Symptômes fréquents :

  • sensation d’envie de faire caca mais rien ne sort,
  • bas du ventre dur, tendu,
  • gaz coincés derrière les selles,
  • selles dures, rares.

Chez l’enfant, la constipation chronique est l’une des premières causes de mal au ventre quotidien : “ma fille a mal au ventre tous les jours” est une plainte très fréquente en pédiatrie.

Les douleurs sont souvent soulagées après un passage à la selle ou l’émission de gaz.

Syndrome de l’intestin irritable (SII)

Le SII — ou colopathie fonctionnelle — est une cause très courante de maux de ventre chroniques, associant :

  • gaz fréquents,
  • ballonnements,
  • douleurs diffuses ou localisées,
  • alternance diarrhée / constipation,
  • aggravation par le stress, les émotions, les repas copieux ou certains aliments.

Beaucoup de patients décrivent des périodes de “maux de ventre et stress”, car la relation cerveau-intestin est centrale dans ce trouble.

Maladies inflammatoires intestinales (MICI)

Les MICI regroupent :

  • la maladie de Crohn,
  • la rectocolite hémorragique (RCH).

Elles se manifestent par :

  • diarrhée chronique,
  • douleurs abdominales,
  • fatigue,
  • amaigrissement,
  • parfois fièvre et sang dans les selles.

Il s’agit de maladies inflammatoires chroniques, nécessitant une consultation urgente et un suivi spécialisé.

Douleurs abdominales selon la localisation

La localisation du mal au ventre est l’un des éléments les plus importants pour orienter un diagnostic. Chaque zone correspond à des organes spécifiques et donne des indices précieux sur l’origine de la douleur. Voici les principales situations, expliquées de manière simple et rigoureuse. 

Mal au ventre côté droit

Une douleur située à droite de l’abdomen peut toucher différentes zones : haut, milieu ou bas du ventre. Les causes les plus fréquentes sont :

Atteintes du foie

Le foie occupe la partie supérieure droite de l’abdomen. Les affections hépatiques (inflammation, congestion) peuvent provoquer des douleurs généralement diffuses dans cette zone. Ces douleurs peuvent s'accompagner de fatigue, d'un ictère (jaunisse) ou de troubles digestifs, bien que les maladies du foie soient fréquemment asymptomatiques aux stades précoces.

Vésicule biliaire : colique hépatique et cholécystite

La vésicule biliaire, située juste sous le foie, est une cause classique de mal au ventre côté droit.
Les symptômes typiques de la colique hépatique sont :

  • douleur vivesous les côtes droites, qui évolue par crises
  • irradiation dans l’épaule droite ou le dos,
  • survenue après un repas gras,
  • nausées, vomissements possibles.

Si la douleur devient persistante et s'accompagne de fièvre, une cholécystite aiguë (inflammation de la vésicule) est à suspecter. Il s'agit d'une urgence médicale qui requiert une consultation rapide.

Appendicite (bas droite)

Une douleur localisée dans la fosse iliaque droite (bas du ventre à droite) peut correspondre à une appendicite.
Signes à surveiller :

  • fièvre (généralement modérée),
  • nausées,
  • douleur augmentée à la marche,
  • perte d’appétit.

C’est une urgence médicale .

Mal au ventre côté gauche

Les douleurs situées à gauche du ventre peuvent avoir diverses origines. Les causes les plus fréquemment rencontrées sont les troubles fonctionnels intestinaux, les infections digestives et les affections urinaires ou rénales.

Diverticulite

Fréquente après 50 ans, la diverticulite correspond à l’inflammation d’un diverticule du côlon.
Elle se manifeste par :

  • douleur en bas à gauche,
  • fièvre,
  • troubles du transit (diarrhée ou constipation),
  • ballonnements.

Gaz coincé côté gauche (syndrome de l’angle splénique)

L'angle splénique est la courbure entre le côlon transverse et le côlon descendant. Elle est située dans la partie supérieure gauche de l'abdomen. Les gaz peuvent s'y accumuler et provoquer des douleurs abdominales (ce que l’on appelle le syndrome de l’angle splénique)

Ce phénomène explique de nombreux cas de :

  • douleur ou pression dans la partie supérieure gauche de l’abdomen,
  • sensation de ballonnements,
  • douleur migrante ou soulagée par l’émission de gaz.

Cette situation est fréquente chez les personnes souffrant de ballonnements, d’aérophagie ou de syndrome de l’intestin irritable.

Syndrome de l'intestin irritable et constipation

Dans le syndrome de l'intestin irritable, les douleurs peuvent se localiser dans la fosse iliaque gauche ou la région ombilicale. Ces douleurs de type crampes ou spasmes sont classiquement soulagées par l'émission de gaz ou de selles, mais peuvent parfois être aggravées.

La constipation provoque des douleurs abdominales à type de crampes, une sensation d'inconfort et des ballonnements. Lorsqu'elle est chronique, elle peut entraîner des douleurs récurrentes dans différentes zones de l'abdomen, y compris du côté gauche.

Autres causes

  • Constipation : douleur et pesanteur côté gauche.
  • Colique néphrétique gauche : douleur intense qui part de la région lombaire gauche et irradie vers le bas du ventre ou l’aine
  • Infections gastro-intestinales : diarrhée, crampes et gargouillis, ballonnements.
  • Douleurs pancréatiques qui peuvent irradier sous les côtes gauches et s’accompagner de douleurs intenses qui irradient vers le dos.
  • Rate : rare, mais certaines atteintes rares (infection, traumatisme) peuvent provoquer une douleur haute à gauche.

Mal au bas du ventre

Les douleurs en bas du ventre sont fréquentes et peuvent venir d’organes digestifs, urinaires ou génitaux selon le profil.

Chez tous : causes digestives

  • Constipation : ventre dur, pesanteur, envie d’aller à la selle sans pouvoir.
  • Infections gastro-intestinales ou maladies inflammatoires intestinales : crampes, diarrhées, gaz, ballonnements.

Mal au ventre chez l’homme : hernie inguinale

Une hernie inguinale provoque un mal bas du ventre homme, avec parfois une boule dans l’aine. La douleur augmente typiquement à l'effort, à la toux ou lors du port de charges.
Dans les formes compliquées (étranglement), c’est une urgence.

Mal au ventre chez la femme : causes gynécologiques

Les douleurs du bas-ventre femme sont fréquemment liées à :

  • Ovulation (douleur ponctuelle d’un côté),
  • Règles douloureuses (crampes, tiraillements),
  • Kystes ovariens,
  • Endométriose (douleurs chroniques irradiant parfois vers le dos ou les cuisses),
  • Grossesse (douleurs ligamentaires),
  • Grossesse extra-utérine (urgence absolue).

Une douleur inhabituelle, intense ou accompagnée de saignements nécessite une consultation en urgence, notamment chez les femmes enceintes.

Mal au haut du ventre

Les douleurs situées au-dessus du nombril sont généralement liées aux organes digestifs supérieurs (estomac, duodénum, pancréas) ou aux voies biliaires..

Estomac

  • brûlures,
  • lourdeurs après les repas,
  • indigestion,
  • sensation de satiété précoce.

Cela correspond souvent à une gastrite, un reflux ou une dyspepsie.

Ulcère gastrique ou duodénal

Douleur élevée, sensation de creux douloureux, parfois soulagée par l’alimentation.
Si présence de sang (selles noires, vomissements sanglants) → urgence.

Reflux gastro-œsophagien (RGO)

Le reflux gastro-œsophagien se caractérise par des brûlures qui remontent de l'estomac vers la poitrine. Ces douleurs peuvent parfois être confondues avec une douleur cardiaque, ce qui nécessite une consultation rapide en cas de doute (particulièrement si la douleur est intense, irradie vers le bras ou l'épaule, ou s'accompagne d'essoufflement).

Pancréas

Une atteinte du pancréas, notamment une pancréatite (inflammation du pancréas), provoque une douleur épigastrique intense décrite comme transfixiante, qui irradie typiquement dans le dos ou sous les côtes gauches. Cette douleur est généralement persistante et peut s'accompagner de nausées et vomissements.

La pancréatite nécessite une prise en charge médicale rapide.

Mal de ventre : Causes non digestives


Causes non digestives

Toutes les douleurs abdominales ne viennent pas du système digestif. D’autres organes situés dans la région pelvienne, lombaire ou urinaire peuvent provoquer un mal au ventre, parfois très intense. Identifier ces causes non digestives est essentiel pour un diagnostic fiable.


Causes gynécologiques

Chez les femmes, de nombreuses douleurs abdominales proviennent du système reproducteur. Elles peuvent être cycliques, soudaines ou persistantes.

Grossesse : douleurs physiologiques… ou non

Lors du 3e trimestre de grossesse, des douleurs abdominales peuvent apparaître :
• Tiraillements ligamentaires dans le bas du ventre et l'aine
• Sensation d'inconfort liée aux mouvements du fœtus
• Ballonnements dus à une digestion ralentie.
Ces douleurs sont généralement bénignes et transitoires.

Une grossesse extra-utérine qui se développe en dehors de l'utérus est en revanche une urgence médicale. Une consultation en urgence est recommandée en cas de : 
• Douleur intense et brutale d'un côté du bas-ventre
• Retard de règles avec douleur pelvienne soudaine
• Saignements vaginaux
• Sensation de malaise, vertiges, étourdissements.

Kystes ovariens

Un kyste peut provoquer une douleur unilatérale, aiguë, ou une sensation de pesanteur. La plupart des kystes sont bénins et peuvent disparaître spontanément.

Torsion ovarienne

La torsion ovarienne est une urgence chirurgicale. Elle se manifeste par :

  • Douleur pelvienne brutale, intense et unilatérale
  • Nausées, vomissements
  • Impossibilité de trouver une position qui apaise la douleur
    La torsion ovarienne nécessite une intervention chirurgicale rapide pour préserver l'ovaire.

 

Endométriose

Cause fréquente de douleurs chroniques, irradiant parfois vers le dos ou les jambes. Les douleurs surviennent pendant les règles, mais aussi en dehors du cycle.

Infections pelviennes

Elles provoquent des douleurs diffuses du bas-ventre, de la fièvre, des pertes anormales. Elles doivent être traitées rapidement.

Douleur après un rapport sexuel

Certaines femmes décrivent avoir très mal au ventre après avoir fait l’amour.
Les causes possibles de la dyspareunie sont multiples :

  • irritation ou infection,
  • endométriose profonde,
  • kyste ovarien,
  • adhérences post-chirurgicales
  • vaginisme (douleur musculaire réflexe).
    Un examen gynécologique est recommandé si la douleur persiste ou se répète.

Causes urinaires

Infection urinaire (cystite)

La cystite provoque :

  • brûlures urinaires ou douleurs pendant la miction,
  • besoin fréquent d’uriner,
  • douleur bas du ventre,
  • urine trouble ou malodorante
    Ces douleurs sont typiquement centrées en bas du ventre, parfois accompagnées de fatigue.

 

Colique néphrétique

La colique néphrétique est l’une des douleurs les plus intenses. Elle survient lorsqu’un calcul rénal bloque un uretère.
Caractéristiques :

  • douleur lombaire irradiant vers le bas du ventre, l’aine ou les organes génitaux, qui évolue par vagues ;
  • agitation impossible tant la douleur est forte ;
  • nausées, vomissements fréquents.

C’est une urgence diagnostique nécessitant un avis médical rapide.

Causes musculo-squelettiques

Les douleurs abdominales peuvent également avoir une origine musculo-squelettique et provenir de la paroi abdominale ou de structures dorsales.


Contracture abdominale

Une contracture ou un surmenage musculaire (sport, faux mouvement, toux prolongée) peut provoquer une douleur localisée, augmentée à la palpation ou aux mouvements du tronc.

Douleur abdominale d’origine dorsale

Le lien mal de dos et ventre gonflé est fréquent. Certaines douleurs ressenties dans l'abdomen peuvent en réalité provenir de la région lombaire ou dorsale. 

Ces douleurs projetées ou irradiées présentent quelques particularités :
• Les douleurs lombaires peuvent irradier vers la région abdominale basse
• Elles peuvent être en lien avec la posture ou certains mouvements du dos
• Il y a peu ou pas de symptômes digestifs associés.

Dans ces cas, l’examen clinique aide à différencier une douleur musculaire d’une véritable douleur abdominale. 

Mal au ventre : causes métaboliques ou générales


Déshydratation

Elle provoque crampes, douleurs diffuses, fatigue, constipation.
Très fréquente chez les personnes âgées, les sportifs ou en cas de chaleur.

Intoxication alimentaire

Survient quelques heures après un repas contaminé :

  • nausées et vomissements,
  • diarrhée,
  • crampes abdominales,
  • malaise
  • parfois fièvre.

Elle peut imiter une gastro-entérite, mais apparaît généralement plus brutalement. La plupart des intoxications alimentaires guérissent spontanément en quelques jours.

Migraine abdominale

La migraine abdominale touche principalement les enfants entre 5 et 10 ans.
En voici les symptômes :
• Crises récurrentes de douleurs abdominales intenses
• Localisation médiane, périombilicale ou mal localisée
• Durée de 2 à 72 heures
• Symptômes associés : nausées, vomissements, pâleur, perte d'appétit
• Absence de céphalée pendant les crises.

Mal au ventre : quand téléconsulter ?

Symptômes d’alerte : quand s’inquiéter d'un mal au ventre ?

Même si la majorité des douleurs abdominales sont bénignes, certains signes doivent alerter car ils peuvent révéler une infection, une inflammation sévère, une complication digestive ou un problème non digestif plus grave. Le NHS identifie plusieurs “red flags” (signaux d’alerte) nécessitant une consultation médicale rapide :

Douleur très intense ou brutale

Une douleur qui apparaît soudainement, en “coup de poignard”, ou qui devient insupportable en quelques minutes peut indiquer une atteinte sérieuse : colique néphrétique, perforation, torsion ovarienne, appendicite, diverticulite compliquée. Dans ces cas, il ne faut pas attendre.

Fièvre, frissons ou malaise général

La fièvre associée à un mal de ventre peut orienter vers une infection digestive, urinaire, gynécologique ou biliaire. L’association douleur + fièvre + vomissements doit toujours être prise au sérieux.

Sang dans les selles ou selles noires

La présence de sang rouge dans les selles, ou de selles très foncées (méléna), indique un saignement digestif et nécessite une consultation urgente.

Perte de poids involontaire

Un amaigrissement sans raison évidente doit être exploré, surtout s’il s’accompagne de douleurs chroniques, de troubles du transit ou d’une altération de l’état général.

Vomissements persistants

Vomissements répétés, impossibilité de garder les liquides, ou vomissements bilieux peuvent traduire une obstruction digestive ou une infection sévère.

Mal de ventre + essoufflement, douleur thoracique

L'association de douleurs abdominales avec un essoufflement, une douleur thoracique qui irradie vers le bras ou l'épaule ou une difficulté respiratoire peut indiquer un problème cardiaque (infarctus du myocarde) ou pleural plutôt qu'une pathologie digestive.

 Il s'agit d'une urgence vitale : appelez immédiatement le 15.

Déshydratation

Bouche sèche, fatigue extrême, urines très foncées, étourdissements — surtout chez les enfants, les personnes âgées ou en cas de diarrhée prolongée ou de vomissements importants.

Diarrhée persistante

Une diarrhée qui dure plus de 48h avec maux de ventre et diarrhée doit être évaluée, notamment si elle entraîne faiblesse ou perte d’appétit.

En cas de doute sur la gravité des symptômes, il est préférable de consulter rapidement un médecin.

Mal au ventre : Examen médical & diagnostic

Face à un mal au ventre persistant, intense ou inhabituel, le diagnostic repose sur une combinaison d’examens cliniques et complémentaires. Le but est d’identifier l’origine des douleurs, d’exclure les urgences et de proposer un traitement adapté. Lorsqu’il est difficile de consulter rapidement en cabinet, une téléconsultation avec un médecin peut permettre d’obtenir rapidement une première évaluation et de déterminer quels examens sont réellement nécessaires.



Examen clinique : la base du diagnostic

Le médecin commence par un interrogatoire précis pour comprendre :

  • le type de douleur (crampe, brûlure, pression, coup de poignard),
  • sa localisation (droite, gauche, haut, bas),
  • son évolution dans le temps
  • son lien avec les repas, le stress ou le transit,
  • les symptômes associés (fièvre, diarrhée, gaz, vomissements).

La palpation abdominale permet ensuite d’identifier une zone sensible, une contracture musculaire, une douleur à la décompression ou un abdomen « dur », pouvant évoquer une irritation du péritoine.

Ce premier échange peut tout à fait être réalisé en téléconsultation : le médecin peut orienter, poser des questions ciblées et décider si une consultation physique ou une imagerie est nécessaire.

Bilan sanguin

Selon les symptômes, une prise de sang peut révéler :

  • un syndrome inflammatoire (CRP élevée),
  • une infection (leucocytes élevés),
  • une anémie (saignement digestif possible),
  • une atteinte du foie ou du pancréas (ASAT/ALAT, lipase).
  • une colique néphrétique ou une déshydratation (urée et créatinine)

Analyse d’urines

Indispensable si la douleur touche le bas du ventre ou le flanc :

  • diagnostic de cystite,
  • suspicion de colique néphrétique (présence de sang).
  • évaluation de la fonction rénale.

Imagerie : échographie, scanner abdominal

  • L’échographie abdominale explore le foie, la vésicule, les reins, les ovaires et l’utérus.
  • Le scanner abdominal (TDM) est l’examen le plus informatif en cas de doute : appendicite, diverticulite, occlusion, calcul urinaire, pancréatite, perforation digestive.

Le médecin peut recommander ces examens à l’issue d’une téléconsultation si les symptômes l’indiquent.

Endoscopie digestive

La fibroscopie œso-gastro-duodénale (FOGD) consiste à explorer l'œsophage, l'estomac et le duodénum. Elle est préconisée en cas de :
• Douleurs épigastriques chroniques
• Reflux gastro-œsophagien sévère
• Suspicion d'ulcère gastroduodénal
• Saignement digestif haut.

La coloscopie quant à elle vise à explorer le côlon. On la préconise en cas de :
• Diarrhée chronique inexpliquée
• Sang dans les selles
• Suspicion de maladie inflammatoire chronique de l'intestin (MICI)
• Dépistage ou surveillance de polypes/cancer colorectal.

Test H. pylori

Recherché en cas de gastrite ou d’ulcère présumé, via test respiratoire, prise de sang ou biopsie.

Tests d’intolérances et allergologiques

Utile si l’on suspecte :

  • une intolérance au lactose,
  • une malabsorption du fructose,
  • une sensibilité au gluten,
  • des allergies alimentaires.


Mal au ventre : traitements selon la cause

Le traitement d’un mal de ventre dépend toujours de son origine. Une douleur causée par des gaz coincés ne se traite pas comme une diarrhée infectieuse, une constipation, une colite ou une douleur gynécologique. Avant toute prise de médicament, il est essentiel d’identifier les symptômes associés et l’évolution de la douleur. Les mesures ci-dessous proposent un cadre général, mais ne remplacent pas l’avis d’un professionnel de santé.

Approches non médicamenteuses

Ces solutions sont particulièrement utiles lorsqu’on cherche à soulager un mal de ventre sans médicaments, notamment en cas de ballonnements, indigestion, crampes digestives ou constipation légère.

Chaleur abdominale

Une bouillotte ou une compresse chaude détend les muscles lisses du tube digestif et diminue les spasmes. C’est l’un des remèdes les plus efficaces pour les douleurs de gaz et les crampes.

Hydratation régulière

L’eau facilite la digestion, stimule le transit et limite la fermentation excessive. En cas de diarrhée, elle prévient la déshydratation ; en cas de constipation, elle assouplit les selles.

Techniques anti-gaz

Pour réduire les douleurs de gaz coincés :

  • massage abdominal dans le sens horaire,
  • position “genoux-poitrine”,
  • torsions douces,
  • marche après le repas.

Ces gestes aident à mobiliser l’air accumulé dans l’intestin.

Marche et activité physique légère

La marche stimule naturellement le transit et réduit les crampes. Après un repas lourd, une marche de 10–15 minutes peut suffire à diminuer la gêne.

Il est en revanche déconseillé de pratiquer une activité physique intense immédiatement après les repas.

Gestion du stress et respiration

Le stress augmente la sensibilité intestinale, favorise l’aérophagie et exacerbe les symptômes du SII.
Respiration profonde, cohérence cardiaque, méditation ou yoga peuvent réduire la fréquence des épisodes douloureux.

Médicaments possibles (uniquement après avis médical)

La question « mal de ventre : quel médicament ? » revient souvent, mais la réponse dépend entièrement de la cause. Voici les principales classes utilisées, sous supervision médicale :

• Antispasmodiques

Ils réduisent les spasmes intestinaux responsables de crampes digestives. Utiles pour coliques légères, SII ou gaz douloureux ou crampes digestives fonctionnelles.

• Anti-acides et IPP (inhibiteurs de la pompe à protons)

Indiqués pour brûlures d’estomac, reflux, gastrite ou douleur épigastrique.
Les IPP nécessitent une indication médicale.

• Anti-diarrhéiques

Utilisés en cas de diarrhée aiguë NON fébrile et sans sang dans les selles.
À éviter en cas de suspicion d'infection bactérienne.

• Laxatifs doux

Pour la constipation accompagnée d’un ventre dur et douloureux.
Les laxatifs osmotiques ou les fibres solubles sont à privilégier.

• Antiémétiques

Réduisent les nausées et vomissements, notamment en cas d’indigestion ou de gastro légère.

• Probiotiques

Utile dans certains troubles fonctionnels intestinaux, ballonnements ou suite d’antibiotiques. Le choix de la souche est déterminant et le traitement doit être poursuivi sur plusieurs semaines pour en évaluer le bénéfice (4 à 8 au minimum).

👉 Dans tous les cas : automédication prudente. Le choix du médicament doit se faire uniquement après avis médical, surtout en cas de douleur intense, fébrile ou persistante.


Alimentation : que manger et que limiter ?

10 aliments à éviter quand on a mal au ventre

  1. Choux (chou-fleur, brocoli, choucroute)
  2. Légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots)
  3. Fritures et aliments très gras
  4. Plats épicés
  5. Alcool
  6. Boissons gazeuses
  7. Produits laitiers si intolérance au lactose
  8. Oignon, ail, échalote
  9. Café (irritant digestif)
  10. Bonbons sans sucre en grande quantité (polyols → gaz et diarrhée)

Conseils généraux pour ne plus avoir mal au ventre

  • Manger lentement, bien mastiquer.
  • Fractionner les repas.
  • Éviter les repas lourds le soir.
  • Favoriser les fibres douces (avoine, compote, légumes cuits).
  • Hydratation régulière.
  • Privilégier une alimentation simple en période de crise (riz, banane, carotte, poulet).

Enfant : conseils spécifiques

  • Hydratation fréquente.
  • Éviter le lactose en cas de diarrhée.
  • Vérifier la constipation,
  • Surveiller l’apparition de fièvre ou de vomissements persistants.

Grossesse : règles de prudence

  • La majorité des douleurs abdominales légères pendant la grossesse sont ligamentaires ou liées au transit.
  • Éviter les plantes laxatives, huiles essentielles, médicaments sans avis médical.
  • Consultation recommandée si douleur intense, unilatérale ou accompagnée de saignements.

Mal au ventre : Prévention et hygiène de vie

La prévention joue un rôle clé dans la réduction des douleurs abdominales, qu’elles soient liées à la digestion, au stress, aux gaz, aux colites ou aux troubles fonctionnels comme le SII. Adopter une hygiène de vie adaptée permet non seulement de limiter les épisodes de mal de ventre, mais aussi d’améliorer durablement le confort digestif. Voici les mesures les plus efficaces, validées par la pratique clinique.


Manger lentement et bien mastiquer

Avaler trop vite entraîne une ingestion d’air (aérophagie), favorise les gaz coincés, les ballonnements et les douleurs après le repas. La mastication prépare la digestion et limite la fermentation intestinale.


Hydratation suffisante au quotidien

L’eau est indispensable au bon fonctionnement du transit.

  • En cas de constipation, elle assouplit les selles et facilite l’évacuation.
  • En cas de diarrhée, elle prévient la déshydratation.
  • Lors des ballonnements, elle aide à réduire la concentration de gaz et à améliorer le confort.

Une hydratation régulière (1,5 à 2 L/j) est recommandée, davantage en cas de chaleur ou d’activité physique.

Privilégiez l'eau plate, car les boissons gazeuses peuvent temporairement augmenter les ballonnements et l'aérophagie chez les personnes sensibles.


Sommeil réparateur

Le manque de sommeil perturbe la motilité intestinale, augmente la sensibilité au stress et favorise les douleurs digestives. Un sommeil insuffisant est fréquemment associé aux poussées de SII, aux crises de reflux et aux troubles du transit.


Activité physique régulière

La marche, le vélo, la natation, le yoga ou les étirements :

  • stimulent le transit,
  • réduisent les crampes,
  • améliorent l’élimination des gaz,
  • diminuent la pression abdominale.

Une activité douce après les repas réduit significativement l’indigestion et les douleurs post-prandiales.


Réduire le stress et les tensions émotionnelles

L’axe cerveau–intestin influence directement la motilité digestive.
Le stress augmente l’aérophagie, les crampes, les ballonnements et les diarrhées.

Les techniques utiles :

  • respiration profonde,
  • cohérence cardiaque (5 minutes = effets mesurables),
  • méditation,
  • yoga,
  • sophrologie.

Elles sont particulièrement efficaces chez les personnes souffrant de SII.


Repas équilibrés et adaptés au transit

Un régime alimentaire équilibré limite les douleurs digestives :

  • légumes cuits plutôt que crus si transit fragile,
  • protéines maigres (poulet, poisson),
  • fibres douces (avoine, compote, banane),
  • éviter les excès : fritures, crudités en grande quantité, café, alcool, plats épicés.

Pour ceux qui souffrent de ballonnements fréquents, une réduction temporaire des aliments fermentescibles (FODMAP) peut être bénéfique — à faire idéalement avec un professionnel.

Limiter les excès : alcool, plats gras, repas volumineux

Les repas lourds sollicitent davantage l’estomac et favorisent indigestion, reflux, douleurs épigastriques et gaz coincés.
L’alcool augmente l’inflammation digestive et accélère ou ralentit le transit selon les quantités.

Tenir un journal alimentaire

Utile pour repérer les aliments déclencheurs :

  • produits laitiers,
  • gluten,
  • fruits riches en fructose,
  • boissons gazeuses,
  • plats épicés,
  • édulcorants (en particulier les polyols : sorbitol, mannitol, xylitol, etc.).

Ce suivi aide à comprendre les épisodes de mal de ventre après repas ou les douleurs quotidiennes.

Travail sur le microbiote (si nécessaire)

Les probiotiques, une alimentation diversifiée et la réduction des excès peuvent contribuer à rééquilibrer le microbiote intestinal, surtout après une gastro, un traitement antibiotique ou un épisode prolongé de ballonnements.

L'alimentation doit être riche en prébiotiques (fibres non digestibles que l’on retrouve dans l'ail, l'oignon, la banane, les asperges, etc.), qui servent de nourriture aux "bonnes" bactéries (probiotiques), pour assurer ainsi une colonisation et un équilibre sur la durée.


Mal au ventre, ce qu’il faut retenir

  • Les maux de ventre sont extrêmement fréquents et, dans la majorité des cas, liés à des causes bénignes comme les ballonnements, l’indigestion, la constipation ou le stress. Toutefois, certaines situations — douleurs intenses, fièvre, vomissements persistants, sang dans les selles, essoufflement — nécessitent une vigilance particulière.

  • Identifier la localisation de la douleur, sa nature (crampe, brûlure, pression, point sous les côtes) et les symptômes associés est essentiel pour comprendre son origine : digestive, gynécologique, urinaire, musculo-squelettique ou générale. C’est cette analyse qui oriente vers les bonnes solutions, qu’il s’agisse de mesures simples (hydratation, chaleur, marche), d’ajustements alimentaires, ou d’un traitement médical.

  • Même si des gestes rapides peuvent soulager, il reste essentiel de demander un avis médical lorsque la douleur persiste, s’aggrave ou s’accompagne de signes d’alerte.

  • En cas de doute, ou si vous ne pouvez pas consulter rapidement en cabinet, une téléconsultation avec un médecin Medadom permet d’obtenir une première évaluation, d’être rassuré ou orienté vers les examens nécessaires.


FAQ – Mal au ventre

1. Pourquoi j’ai mal au ventre après chaque repas ?

Souvent à cause d’une digestion difficile, de repas trop rapides, de gaz, d’aliments fermentescibles ou d’une sensibilité intestinale. Une intolérance alimentaire est également possible.

2. Quels aliments provoquent le plus de gaz et de ballonnements ?

Les choux, légumineuses, oignons, boissons gazeuses, fritures, lait en cas d’intolérance au lactose et certains fruits riches en fructose.


3. Quand s’inquiéter d’un mal de ventre ?

Fièvre, vomissements persistants, sang dans les selles, douleur intense ou brutale, essoufflement, déshydratation : consultez rapidement.

4. Les gaz peuvent-ils provoquer une douleur très forte ?

Oui. Un gaz coincé peut provoquer une douleur aiguë sous les côtes ou dans le bas du ventre, parfois confondue avec une douleur thoracique ou lombaire.

5. Un enfant avec mal au ventre doit-il consulter ?

Oui si la douleur persiste, s’accompagne de fièvre, vomissements, sang dans les selles, perte d’appétit ou comportement inhabituel.

6. La téléconsultation est-elle utile en cas de mal de ventre ?

Oui : un médecin peut évaluer rapidement les symptômes et déterminer s’il s’agit d’un trouble bénin ou d’une situation nécessitant des examens urgents.


Sources:

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